Livraison de problèmes à domicile. [PV: Eva][18+:Sexualité]

La jeune femme n’opposa aucune résistance et elle le laissa se rendre jusqu'à son visage. Elle accrocha une nouvelle fois son regard bicolore a ses yeux de couleur mer et resta suspendu a ses lèvres.

Il était si compréhensif, si attachant, si doux avec elle... La jeune femme avait des palpitations. Elle laissa toute méfiance accumulé durant les derniers moment tombés et elle se laissa à nouveau embrassé.

Elle chassa Michael de ses pensées, elle y reviendrait plus tard. Elle se sentait maintenant comprise et complète avec cet être face à elle. Mi humain/mi machine. Elle savait qu'elle serait toujours comprise avec lui.

Alors qu'il se détachait d'elle, elle lui offrit aussi un sourire timide.

-Merci...

La jeune femme récupéra la radio et expliqua à Anna comment faire sa solution de nutriment. Du coin de l'oeil elle observait ses fioles et son bras et se dit que bientôt elle ne les aurait plus grâce a un heureux hasard.

Lorsqu'elle eut terminé elle rapporta son attention sur son compagnon.

-Je ne pensais pas que je serais finalement contente d'avoir reçu une balle.. merci pour tout encore... j'aurai pas pu mieux tomber...

Elle rougit à nouveau.

-Je crois au destin et je suis pas tombé sur toi par hasard...

Eva se réinstalla un peu en grimaçant légèrement.

-Parles moi de toi. Tant qu'a être clouer au lit autant rendre ça intéressant.

Dm joueur Messages : 198 Date d'inscription : 25/11/2012

-Roger that.

Je prend la radio et la dépose sur la table de chevet après qu'Anna est répondue, puis je me glisse auprès d'Eva, m'asseyant à côté d'elle. Je passe un bras autour de ses épaules et l'attire délicatement contre moi, posant ma tête contre la sienne et fermant les yeux.

Parlé de moi? J'en aurait long à dire. Long à dire qui dépasse la compréhension, le pardon et la morale... À force de se faire dire qu'on est un monstre, une aberration de la nature, on finit par en devenir un. Ma salvation, je la trouve dans des femmes comme cette Eva... Bon, il n'y à pas de femme comme Eva. Mais Ariana en avait été une avec qui je pensais pouvoir retrouver un brin d'humanité. Puis elle à disparue...

J'appuie ma tête contre le mur, les yeux toujours clos. Je reste un moment sans rien dire, me contentant de laisser mes doigts jouer dans les cheveux de ma compagne. Je replace mes idées. Par où commencer? Quoi raconté? On peut bien commencer par le début j'imagine.

-J'ai pas de père. Ma mère est morte en me donnant naissance et naissance c'est vite dit. J'étais mort avant de venir au monde. Des scientifiques ont trouver que c'était exactement ce qu'ils avaient besoin pour tenter un projet qui était à l'essais à cet époque. Ils sont réussi à garder mon cerveau intacte, ainsi que mon coeur. Quelques autre organes aussi, mais ils sont finit par lâcher et être remplacer par des artificiel à un moment ou un autre. Pour résumer, j'ai été un rat de laboratoire.

Je prend une pause, sans ouvrir les yeux. Mon ton reste égal, je le raconte comme une histoire, ça pitié c'est bien la dernière chose dont j'ai envie.

-Aillant vécu et grandit dans le domaine, la cybernétique, la robotique et la bio-mécanique sont devenu mes domaines, et je suis rapidement devenue une référence dans le domaine. Étant une expérience gouvernementale, ils ont cru bon de me considérer comme leurs propriété plus que comme un être à par entière, donc j'ai été à leurs services depuis ce temps là. J'essais d'être le plus utile possible. Pas par patriotisme, pas par bonté d'âme... Mais parce que je sais que je suis un «objet» dispensable. Et lorsqu'on ne me trouvera plus t'utilité, je sais bien pertinemment que...Heum... Voila. Et toi? Quelle genre de vie tu menais avant de devenir comme ça?

Elle s'était blotti contre lui, tout doucement afin de ne pas déranger sa plaie qui était fraîchement faite. Elle l'écouta tranquillement et ne dit pas un mot. Ce genre d'agissement des gouvernements l'avaient toujours répugnée.

Eva baissa les yeux à la fin de son récit. Il serait désactivé? Il avait des droits pourtant... Tout deux étaient des êtres vivants et devaient être considéré comme tel. La médic avait prit une grave décision en entendant ce récit.

La jeune dame fronça les sourcils. Que faisait-elle avant ce terrible accident.. Devrait-elle tout raconté depuis le début?

Elle bascula sa tête sur son épaule et leva les yeux pour le voir.

-Merci de ta confiance, j'imagine que tu racontes pas ça à tout le monde... Bon à mon tour...

Eva quitta par contre son regard puis se força un petit sourire.

-Voilà, mon vraie nom est Dezba Imala, je suis née dans le district 11 dans une famille de militaire. Ma mère était technicienne en communication et mon père démineur. Honnêtement, j'ai eu une enfance banale. Celle d'une gamine dont les parents sont militaires. Le 11 ressemble un peu à ici mais le chaos est plus présent ici.. Dans le 11 il régnait un certain ordre malgré tout...

Il lui coûtait de se rappeler de ses souvenirs là.. comme elle s'ennuyait de son district de naissance... Son regard était devenu nostalgique.

-Ma langue maternelle est l'espagnol. Je préfère t'avertir car des fois je me met a parler espagnol surtout si je panique trop.. c'est un réflexe...

Eva attendit quelques secondes avant de continuer.

-J'ai fait ma formation de militaire mais ayant toujours été une personne douce et gentille qui s'occupe des gens j'ai fait mon choix pour la carrière de médic et c'est durant mes études que j'ai rencontré mon défunt mari.. Jason..

Sa voix se brisa, elle porta une main a sa bouche, elle prit quelques secondes avant de continuer à nouveau.

-Voilà, il y a quelques années... nous avons eu vent dans l'armée que le gouvernement allait faire exploser le district.. ma famille et moi n'avons eu le temps que de quitter en jeep. Mon père connaissait l'existence du 6 et voulait que nous y montions... Pour te donner une idée si tu connais un peu l'ancienne géographie.. le 11 est situé là où anciennement une ville s’appelait Mexico. Ici c'était New-York.

Elle lui laissa le temps d'encaisser ce qu'elle venait de dire avant de continuer.

Dm joueur Messages : 198 Date d'inscription : 25/11/2012

Je l'écoute sans un mot, la serrant délicatement contre toi, une main jouant toujours dans ses cheveux. De temps à autre, je pose un baisé contre sa tempe, l'éffleurant tendrement, juste pour lui prouver que je me suis pas endormis et que je suis encore attentif.

J'ai une tendance nature à la méfiance vis-a-vis les autres mais avec elle... J'avais envie de le croire. Plus profondément, j'en avais besoin... Si je ne pouvais pas faire confiance en la seule autre personne comme moi, où pourrais-je la placé?

Dezba... District 11... J'imagine que si elle se balade sous un faux nom, c'est pas non plus le genre d'histoire qu'elle doit raconter à tout le monde. Un mari décéder... Ma fiancée disparue... Je pourrais lui dire qu'être douce et gentille dans un endroit comme ici ne pourrait que l’entraîné prématurément dans la tombe, mais à quoi bon? Elle y à déjà été. Et maintenant... Elle avait quelqu'un de plus pour gardé un oeil sur elle en cas de besoin.

Lorsqu'elle fini, j'approuve d'un petit hochement de tête.

-Oui, je suis déjà tomber sur des vieilles cartes. Et pour l'espagnol, c'est dommage, je parle quelque langue mais sa en fait pas partie. Je suis un peu plus porté sur l'anglais, comme tu à dû remarquer.

J'effleure à nouveau sa tempe d'un baisé furtif et ma main libre ne peu s’empêcher de partir à la recherche de la sienne, mes doigts s'entre-mêlant au siens.

-Je dois t'appelé Eva ou Dezba? Ou genre.. Evzba? Dezva c'est pas si mal. Sinon, je peux peut-être réussir à te trouver un p'tit surnom si tu compte rester un peu dans ma vie...

Je souris en coin légèrement. Visiblement, elle en avait encore un peu à raconté alors je me remet confortable et l'aide à faire de même.

-Ma fiancée est M.I.A., je comprend un peu ce que c'est de perdre la personne avec qui tu pensais faire ta vie...

Les larmes étaient passés mais le chagrin y était encore. Elle accepta ses petites attentions et les allusions à son nom dessinèrent sur son visage un petit sourire.
Un éclat de rire se fit entendre et elle alla chercher son regard.

-Appel moi Eva. Tout ceci fait partie de mon passé.. et je suis morte.. autant enterré cette catastrophe avec Dezba. Ça me permet de passer plus au travers.

Elle se redressa un peu et alla chercher un baiser sur ses lèvres.

-Mais, tu peux m'en trouver un que pour toi...

L'information sur sa fiancée lui fit baisser les yeux. Elle savait pertinemment ce que ces trois lettres voulaient dire. Ces lettres qu'elle avait dû prononcer souvent...

"Missing in action.." souffla t-elle. "Je suis désolée pour toi Lass.."

Eva prit un petit moment de silence et poursuivit.

"Nous sommes donc parti in extremis. Ma mère, mon père, mon mari et moi.. Avec le jeep et les réserves de gaz mon père avait prévu que nous ferions la distance en 41 heures, réparti sur le moins de jours possible.."

Le regard de la médic se perdit au loin.

"Le jeep nous à lâcher rapidement et nous nous sommes retrouvés seuls contre le désert... mon... Jason et mon père sont décédés sous mes yeux, ils sont morts pour nous défendre ma mère et moi. Le reste je l'ai fait a pied... j'ai perdu ma mère en chemin.. et je me suis effondré aux portes de la ville..."

Eva se réinstalla un peu.

"J'ai subit une série de test pour découvrir que je n'avais pas souffert des radiations.. je me suis trouvé un emploi à l’hôpital que j'ai fini par lâcher... ce n'était pas assez terrain.. j'ai errer quelques temps pour tomber sur ma mère.. atteinte de mutation profonde.. je l'ai caché chez moi et par la bande j'ai fait des recherches contre les mutations ici même dans ce complexe.. De mon autre vie j'étais une petite blonde aux yeux bleus..."

La médic soupira, le calvaire s'en venait et elle prenait son courage. Autant tout lui dire.

"Une nuit l'inquisition est entré chez moi en défonçant la porte. Ils ont prit ma mère par les cheveux et l'ont sorti à l'extérieur. Je les ai suivit mais trop tard... rendu dans la ruelle ils ont fusillés ma mère comme un chien"

Dans la voix d'Eva il y avait une hargne sans mesure... elle se passa les mains au visage..

"Je me suis trouvé un travail chez un bio-Cyber Généticien, j'étais son assistante médicale.. Un malade qui pose des prothèses en ne faisant aucune anesthésie et qui fait plus de la boucherie que d'autre chose... Puis un bon soir je me suis fait battre et tuer dans une ruelle... Mon patron m'a trouvé sur mon lit de mort et s'est mit dans l'idée de me ramener à la vie car il avait besoin de moi.. et je suis là maintenant a tenter de m'habituer a une nouvelle vie, un nouveau corps et qu'on m'ait privé de mon sommeil.."

Eva s'était raidit, visiblement son retour à la vie ne la rendait pas heureuse.

"Je suis morte six longs mois... et sans rien comprendre je me suis réveillé..."

Dm joueur Messages : 198 Date d'inscription : 25/11/2012

Je l'écoute patiemment, les yeux clos, essayant de mettre des images sur les mots que la jeune femme prononce. Elle en avait de bonne raison d'être contre l'inquisition, elle pourrait peut-être utile, au delà d'être qu'une amie. Ou plus... Je me haïs de penser à tout le monde qui m'entoure comme des pions, des gens que je peux utiliser pour atteindre un but... Mais lorsqu'on met sa vie derrière sois pour se dédier à une cause, il est dur de faire autrement... Mais pourtant... Pourtant j'avais envie de simplement être avec cette femme, d'apprendre à la connaître et... Et peut-être apprendre à l'aimer? Sans l'impliquer dans mes projets pour le district...

J'avais si cruellement besoin de retrouver le côté humain en moi, celui qui ne me semble plus qu'être une masse morte et pourrie remisée au oubliette. J'avais réussi à n'être que machine pour les derniers mois, d'oublier l'homme, et j'avais réussi plutôt bien. Mais Eva à trouver le moyen de tout chambouler sans même en être conscience. Elle me fait languir des émotions, des sentiments, de l'empathie... Peut-être qu'elle pourrait me sauver du chemin qui me semble si inévitable.

Délicatement, je prend sa mâchoire, tournant avec tendresse son visage vers le mien. Je laisse mes sens me guider, mon instinct prendre le contrôle de mes tripes. Le bouillons d'émotion que je croyais avoir réussi à oublier refait surface au creux de mon ventre. Je presse à nouveau mes lèvres contre celle d'Eva, et les premiers baiser que j'avais échanger avec elle ne semblèrent plus que le simple mouvement physique de mettre ses lèvres contre celle d'autrui en comparaison. Mes lèvres s'ouvrirent se refermèrent plusieurs fois, soudée au siennes. Mon corps tremblait légèrement contre le sien et j'avais l'impression que si j'aurais été capable de pleurer, mes joue serait humide de larmes. Après un long moment, je m'éloigne légèrement et la regarde dans les yeux.

-Je... Je suis désolé... J'en avais vraiment besoin... Peu importe ce que tu pense de ton retour à la vie, je peux pas m'empêcher d'être heureux que tu sois vivante... Et comme moi... Et je ferai tout ce que je peux pour rendre t'a vie plus simple et te la faire appréciée...

Je prend une petite inspiration avant de poursuivre.

-Appelle moi Alexander, ou Alex...

Ariana avait été une des seules à m'appeler ainsi. Je me présentai toujours comme Lass, sa mettais une certaine distance entre moi et l'interlocuteur. Je sursauta légèrement en sentant quelque chose tomber sur mes cuisses, pour me rendre compte qu c'était un sac avec plusieurs des petites fioles d'Eva, remplie de liquide mauve. Bien évidement, c'était une des spécialité d'Anna d'entrer en douce sans que personne ne s'en rende compte, malgré sa taille plutôt imposante. La panthère noire semi-robotiser regardait de ses yeux bicolore les deux personne dans le lit, avant de parlée de la même voix jeune et féminine qu'Eva avait pu entendre plus tôt.

-Tien p'pa, y devrait y en avoir assez pour un moment la dedans. La recette est légèrement plus concentrer et devrais durer approximativement dix pour-cent plus longtemps. Comment vas la blessure, mademoiselle Eva?

Elle allait continuer à lui parler de sa nouvelle vie, son intégration entre autre. Michael qui était tombé à point mais qui la voyait plus fragile qu'elle ne l'était. Sa frustration contre tout ceux qui l'empêchait de bien s'épanouir et maintenant sa rencontre avec Lass.

Elle allait dire tout ceci mais ses lèvres furent prises d’assaut. Un torrent de sentiment la prit et elle sentie une douce chaleur émaner de son bas ventre et monter doucement pour lui donner le feu aux joues.

Eva laissa courir ses mains sur son corps et s'abandonna a cette étreinte. Douce étreinte qu'elle voulait éternelle. Elle se sentait vivante pour l'une des rares fois depuis son réveil.

Lorsqu'il mit fin à son baiser elle ferma les yeux de délices mais les ouvrit à nouveau. Elle fut attristé par les premiers mots mais la suite lui plu énormément.

Si elle n'avait pas été convalescente elle l'aurait forcé à continuer mais déjà son ventre menaçait de la faire souffrir.

-D'accord Alex... fit-elle avec un sourire.

Eva bougea légèrement.

-As-tu d'autres comprimés? Je.. j'ai mal..

Son expression changea lorsqu'elle remarqua la panthère. Du moins elle sursauta et émit un petit cri, cherchant à se protégé en se blottissant dans les bras de Lass.
Elle tenta de reprendre sur elle avant de répondre.

-Je.. la cicatrice est belle, elle n'a pas coulé.. Mais la douleur est présente.

Eva tendit une main vers l'animal.

-C'est magnifique...

Dm joueur Messages : 198 Date d'inscription : 25/11/2012

La panthère fit un petit signe de tête approbatif lorsqu'Eva lui répondit pour la cicatrice et elle eut un petit mouvement de recul lorsqu'elle tendit la main. Un bref regard vers moi et je lui fit un petit sourire en réponse. La langue rappeuse d'Anna vint happée les doigts d'Eva en signe affection avant qu'elle ne pose sa tête sur mes jambes, à portée de caresse de la médic.

-Au cas où tu pourrais te le demander, non, j'ai pas essayer de me reproduire avec une panthère pour avoir se résultat. Je l'ai créée. C'est ce qui se rapproche le plus d'un cyborg, mais son cerveau n'est pas humain. Ne pouvant pas avoir d'enfant moi même, je la considère comme ma fille...

Je perd un moment ma mains dans son pelage sous sa gorge, allant vers un endroit où ils n'y à pas de pièce métallique, et la caresse avec affection à cette endroit, provoquant une série de ronronnement.

Après se bref interlude, je fouille dans la poche de mon pantalons pour en sortir un flacon de même comprimer que la veille, mais au dosage plus faible. Je lui donne le flacon au complet.

-Tien, tu devrais être meilleure que moi pour savoir quand en prendre et combien. Le dosage devrait convenir, la dessus je suis pas trop mal par contre.

Je sourit légèrement à ma compagne en lui tendant le verre d'eau sur la table de chevet. Elle ne devait plus être très froide, mais c'était mieux que les avaler à sec. Je la garde bien serrer au creux de mes bras. Sa présence et sa chaleur était si apaisante que je ne peux m’empêcher de me dire que je m'en ennuierai dès le moment qu'elle ne sera plus avec moi...

-Je suis contente que vous aillez atterrie dans notre labo, mademoiselle Eva. Je sais que c'est pas très sympa de se réjouir du malheurs de quelqu'un mais... J'ai pas vu p'pa sourire comme quand il est avec vous depuis un long moment... Donc heu... Merci de vous êtres prit une balle, même si c'est pas très sympa dis comme ça. Et je suis contente que votre blessure guérie bien. J'espère vous revoir bientôt.

Elle fit un petite signe de tête avant de tourner les talons et sortir de la pièce, refermant la porte avec sa queue qu'elle semblait utiliser comme une main, le tout pratiquement sans un bruit.

Elle tendit la main un peu plus et put caresser la merveille qu'était Anna. Doucement, elle glissa sa main sur sa tête et l'observa à la dérober. Perdu dans ses pensées elle s'entendit dire.

-D'après mes évaluations il serait dangereux pour moi d'avoir un enfant, je ne suis pas plus avancée de ce côté..

Rien, aucune expression faciale. Elle était subjugué par ce qu'elle avait devant elle. La jeune femme prit d'une main le flacon et continua à se concentrer sur la panthère.

Eva revena un peu à elle avec le verre d'eau..

-Oui.. les comprimés..

La jeune femme prit la dose qui lui fallait et prit une gorgée d'eau, une seule.. et redonna le verre à son compagnon. La suite de la conversation la laissa interdite. Elle ne savait plus quoi répondre et le rouge lui monta aux joues. Avant que la porte ne se referme elle cligna des yeux et dit:

"Ça me fait plaisir.."

Elle se retourna alors vers Lass et lui fit un petit sourire.

-Elle est magnifique Alex... vraiment...

Eva le regarda un instant.

-Donc... que fait-on lorsqu'on est alité?

Dm joueur Messages : 198 Date d'inscription : 25/11/2012

Je regarde la porte un instant, avant de finalement me retourner vers Eva, attrapant son petit sourire au passage, qui s'avéra être bien contagieux car il gagna mes lèvres à son tour. Délicatement, je pose ma main sur sa nuque et caresse sa joue avec mon pouce.

-Merci. C'est ma seule famille maintenant. Comme tu peu t'en douter, c'est ni un genèse-1 ou 2....Et pas totalement un trois non plus. Elle à été créé à partir de la matrice d'un genèse-3, mais je l'es modifier pour la rendre heu... Plus humaine et autonome. Et... T'es la seule à savoir ça. Il est tôt pour te faire autant confiance mais...

Je soupire. Pourquoi c'est si dur de trouver les bon mots? Je pose un léger baiser sur son front.

-J'ai envie de te faire confiance. Rendu à se point là, je t'es déjà fais beaucoup plus confiance que j'aurais dû, mais c'était que moi que j'avais mis en danger. Anna n'est pas juste un robot pour moi, et je te fais confiance avec sa vie, autant qu'avec la mienne... J'espère simplement pouvoir avoir ta confiance en retour éventuellement. Je sais que je vais vite en affaire, mais j'ai besoin d'une confiance mutuelle envers quelqu'un avant de le laisser entrer dans ma vie. Avec tout ce que tu à vécu, j'imagine que tu doit ressentir la même chose...?

Je la resserre légèrement contre moi. C'est vrai que passer la journée enlacer dans un lit peu être plutôt intéressant en sois, mais les activités qu'on peut faire lorsqu'on vient de se prendre une balle son plutôt limitées.

-Hmm... On pourrait rester au lit à s'embrasser passionnément jusqu'à ce que guérison s'en suive, puisqu'on peut pas vraiment faire l'amour dans ton état, mais je veux pas trop pousser ma chance non plus....

Je fait un petit sourire en coin, parlant sur le ton de plaisanterie pour détendre l’atmosphère un peu. Je réfléchis un moment avant d'arriver avec une idée.

-Si tu sens d'attaque, j'aurais peut-être besoin de t'es services. J'ai surement quelque retouche à faire en moi, et une médic serait plus qualifier que moi et Anna, les organes humains, c'est pas trop notre domaine à tout les deux. Je pourrais te redescendre au labo et tu pourrais jeter un coup d'oeil, t'en dis quoi? Ou sinon, on peut aussi dormir encore quelques heures, et faire ça en suite.

La jeune femme ferma les yeux et profita une fois de l'étreinte. Attendant patiemment que les comprimés de morphine fasse effet. Elle l'écouta mais ne répondit pas tout de suite.

Pour Lass elle semblait s'être endormie peut-être. Au bout d'un certain temps, elle remua un peu puis parla doucement.

-Je suis d'un naturel méfiant... mais avec ce qui s'est passé hier... et de savoir que toi aussi tu es comme moi disons que ça change la donne sur bien des choses. Je ne suis pas méfiante envers toi et je désires connaître qui tu es... parce que je sais qu'on peut se comprendre... je pensais pas rencontrer un jour un être comme toi.

Eva laissait courir distraitement ses doigts sur le torse de son compagnon. Elle ne disait rien et fredonnait doucement une chanson visiblement de son district natal.

-Je.. je suis épuisé Alex... je crois que dormir un peu serait la meilleure solution. On regardera tes fonctions humaines par la suite. Je pourrais effectivement t'aider. Ce serait la moindre des choses après ce que tu as fait pour moi hier...

Les yeux de la jeune femme fermait tout seuls. La fin de sa phrase ne fut que chuchoter. Les effets secondaires de la médication l'emportait dans les bras de morphées.

Dm joueur Messages : 198 Date d'inscription : 25/11/2012

Avec les doses qu'elle doit prendre, je m'étonne pas trop de sa lenteur de réaction et j'attend patiemment. Au final, j'aurais probablement besoin d'un peu de sommeil aussi et hier je devais vraiment avoir la tête ailleurs pour ne pas penser à la morphine... Me faire confiance, apprendre à me connaître... Me comprendre... Je doute qu'elle pourrait comprendre tout ce que j'ai fais, et pourquoi je l'ai fait. J'ai fait ou demander de faire tant d'horreur au nom d'une cause, je doute que personne ne puisse vraiment comprendre un jour.

Peut-être... Peut-être qu'un jour je pourrai lui en parler. Si je peux avoir le pardon d'au moins une personne, la compréhension et l'acception. Peu être je pourrais sauver ce qui reste de mon âme.

Lentement, je nous laisse glisser pour finir doucement sur le dos et je replace les oreillers en faisant attention de ne pas trop faire bougé Eva. Une fois assurer qu'elle est vraiment endormie, je prend la flacon de morphine et en extrait quelques cachets que je broie dans le capuchon jusqu'à en faire de la poudre. Et hop, on aspire le tout d'une narine. L'effet ne se fait pas attendre. Mes paupières devienne lourde en un rien de temps et je sombre rapidement dans un sommeil clinique et sans rêves.

Eva pu me trouver avec le capuchon encore en main et une fine poudre planche autour d'une narine, dormant visiblement paisiblement. Et relativement facile à réveiller.

Les bras de Morphée l'avaient accueillit et bercé quelques heures. Un sommeil sans rêve, sans cauchemar, sans songe... rien.. qu'un sommeil clinique. Ce sommeil permettant à Eva de récupéré un peu.

Elle n'avait aucune idée de combien de temps elle avait dormit mais lorsqu'elle ouvrit les yeux elle resta blotti dans les bras de Lass elle profita de sa chaleur. Les yeux mi-clos elle jouissait d'une pause concernant la douleur et resta ainsi quelques instants.

Et si c'était le bon? Et si Michael n'était que de passage dans sa vie? Et si Alex était celui qu'il lui fallait après tout? Déjà, il semblait beaucoup plus certain de lui même concernant ce qu'elle était elle même. Moins de crainte et de surprotection.

Elle fut prise d'un élan et voulu le réveiller d'un baiser. En se retournant elle figea son mouvement a quelques centimètres de son visage. Elle remarqua les traces qu'avait laisser l'inhalation et remarqua qu'il ne respirait pas pour ensuite voir le flacon de comprimé de morphine. Eva enclancha son système de signe vitaux et eut la peur de sa vie. Elle ne détectait aucun signe vitaux.

Dans la panique elle se redressa et secoua l'homme a ses côtés.

-ALEX!!!! cria t-elle paniqué tentant de se redresser pour pratiquer les manoeuvres de réanimation oubliant évidement qu'elle avait une plaie. La douleur revint immédiatement alors que les larmes coulaient sur ses joues. La plaie coulaient légèrement mais ne s'était pas ouverte.

Dm joueur Messages : 198 Date d'inscription : 25/11/2012

-ALEX!!!!

What!? Pas vraiment habitué de me faire réveiller en me faisant gueuler mon nom dessus. Mon coeur se remet à battre et de l'adrénaline pompe rapidement dans tout mon système. Un petit dispositif de réveil d'urgence que je ne pensais pas avoir à utiliser un jour...Mes yeux ouvrirent en un instant et tout se mit à tourner rapidement devant moi, me donnant la nausée. Fuck, ce passe quoi pour qu'Eva me gueule dessus comme ça, on est attaqué ou quoi?

Dans une tentative trop rapide pour sortir du lit, je ne réussi que partiellement. Déboulant et m'écrasant hors des couvertes de manière plutôt non glorieuse. Je me remet sur pied aussi rapidement que possible, mais sa tourne encore.

-Fuck...Fuck... Ce passe quoi?

Accroupis sur le bord du lit, face à la porte et dos à Eva, j'appuie sur mes deux avant bras. Une lame sort au dessus de chacun de mes poings au bout de mes bras et malgré que je ne vois qu'à peine dans la pénombre et avec le monde qui tourne encore devant moi, je suis près à me battre.

-Heu... Ça va Eva? On se fait attaquer ou un truc du genre ou quoi....?

Je baille longuement, visiblement encore un peu dans les vapes.

La réaction prompte et rapide de son compagnon la fit basculer sur le lit et elle tomba sur le côté. Se tenant le ventre avec ses bras elle continuait de pleurer.

-J'ai cru que tu étais mort.. pleura t-elle en proie a une douleur intense dû à la chute qu'elle venait de faire.

Regardant le plafond elle tenta de calmer sa propre respiration, elle voyait bien qu'il était en vie, il était même prêt à la défendre.

-J'ai vu que tu as inhaler de la morphine et que tu ne respirais plus... j'ai enclenché mon implant médical et j'ai paniqué parce que tu n'avais plus de signe vitaux.

La jeune femme était toujours en boule sur le lit. Elle tenta de se redresser tout en fronçant les sourcils dû à la douleur..

"Ça coule.. Alex.. va me chercher mon sac.. il faut que je sauve ma plaie.. s'il te plait.."

Eva pleurait encore, prise dans les vappes elle même et bourré d'adrénaline.

Dm joueur Messages : 198 Date d'inscription : 25/11/2012

En l'entendant, je me redresse lentement, faisant entrer les lames à nouveau dans mes avant bras.

-Bah oui je suis mort, t'es morte aussi, s'pas une raison de te gueuler après pour te réveiller...

Je grogne un peu et me gratte le nuque en baillant à nouveau longtemps. Sa me prend quelque secondes avant de me rendre compte qu'Eva est roulée en boule et qu'elle pleure et l'adrénaline refait surface à nouveau. Elle va me faire faire une crise cardiaque si sa continue elle...

-Shit... S'cuse, je voulais pas te faire mal... Je vais te chercher ça, je reviens.

Je cours en bas pour chercher son sac, me prenant un mur ou deux dans le processus. J'évite une momie sur patte de quelque centimètre, une vieillerie tellement ridée qu'on aurait pu croire qu'elle aurait eu plus de place dans un musée si elle avait pas bouger.

-Pardon heu... Mademoiselle.

J'attrape le sac en vérifiant rapidement que rien en est tomber et je refais le chemin en sens inverse. Arriver dans le chambre, une mince couche de sueur me couvre le corps et j'ai l'impression que la pompe qui me sert à respirer vas m'éclater dans le ventre. Je pose le sac près d'Eva et m'assoie à côté d'elle.

-Je...Heu... Je peux faire quelque chose? Je suis désolé, je pensais que tu était en danger ou quelque chose... La prochaine fois essais le doigt mouiller dans l'oreille ou m'embrasser tendrement. Je suis pas trop habituer qu'on me gueule dessus quand je dors...

La jeune femme s'était redressé lentement lorsqu'il avait quitté pour aller chercher son sac. Encore elle mesurait la gravité des propos qu'il venait de lui dire. Il était mort et elle aussi... Jamais elle ne s'était considéré comme un cadavre ambulant... Elle se mordit la lèvre et réprima un sanglot.

Elle observa sa plaie d'un œil professionnel. Heureusement, elle n'avait pas ouvert. Les sutures tenaient le coup. Ce qui coulait c'était ce qui était normal. L'écoulement avait parru plus grave car il n'y avait aucun pansement pour le contenir.

Eva était assise dans le lit et elle avait enlever son chandail afin de mieux voir sa plaie. Elle prit son sac et l'approcha d'elle. Elle sortie deux flacons et les mélangea a l'aide d'une seringue. Liquide qu'elle s'injecta directement dans les veines. Une fois l'injection terminé elle rangea le tout et s'occupa de nettoyer la plaie et de faire un pansement.

La jeune femme oeuvra de main habile bien qu'elle eut de le difficulté a certain moment. Elle rangea le tout puis repoussa son sac et planta son regard rougit dans celui de Lass.

-Excuse moi, j'ai paniqué... les réflexes ont embarqué malgré moi et j'ai cru que tu me faisais un arrêt cardiaque. Je suis médic... lorsque j'ai constater ton absence de signe vitaux, avec ton inhalation de morphine.. j'ai pensée au pire... Je m'étais retourné pour te donner un baiser lorsque j'ai constater que tu ne respirais pas...

Elle baissa les yeux rougissante. Quelques larmes coulèrent sur ses joues.

-Je.. dis toi que je tiens à toi...

Dm joueur Messages : 198 Date d'inscription : 25/11/2012

Je la regarde faire sans un mot, visiblement, il y avait eu plus de peur que de véritable problème. La vrai expression parle de «mal», mais ça, il y avait eu une bonne dose de douleur d'impliquer. Lorsque son regard viens se planter dans le mien, je le soutien malgré un léger malaise. Je me sens tout de même coupable de lui avoir fait mal, elle avait déjà eu son quota pour le mois, pas besoin d'en rajouté inutilement.

Délicatement, je viens chasser ses larmes avec mon pouce, l'écoutant attentivement. Au final, c'était bien de ma faute. J'avais pas penser que pour un médic, se réveiller avec un cadavre pourrait être «légèrement» paniquant. Surtout avec de la poudre blanche dans le nez. Après coup, sa semble totalement débile que je n'y aille pas penser, mais bon, tout à l'air débile en général après coup. Même si elle avait pas été médic... J'ai drôlement l'air mort quand je dors. Sa en aurait probablement fait paniquer plus d'un. Je baisse les yeux.

-Je suis désolé, j'aurais du te prévenir, j'y est pas penser... Je peux pas vraiment dormir sans être complètement défoncer. Je suis constamment sous anti-douleur, mais la douleur reste présente. Lorsque je suis éveiller, je fini par l'oublier à travers d'autre activité, mais lorsque je suis coucher à rien faire, j'ai l'impression que mon corps au complet veux partir dans des directions différente en même temps. Et heu...Je passe sous système électrique lorsque je dors, c'est pour ça que j'ai pas de signe de vitaux. Je me sens débile de pas t'avoir avertis, même sans être médic, t'aurais probablement paniquer j'imagine. Je suis pas vraiment habitué d'avoir quelqu'un à mes côtés de manière générale...

J'hésite un moment avant de l'enlacer délicatement, prenant soin de ne faire aucun mouvement brusque pour ne pas réveiller sa douleurs à nouveau. J'enfoui mon visage au creux de son cou, y posant un léger baiser.

-Je tiens aussi à toi Eva... Je m'en veux de t'avoir fait mal, pardonne moi... Ça va aller....?

Je me recule légèrement et me passe une main dans les cheveux, soupirant longuement. Après toute ces doses d'adrénaline, je me sentait un peu la tête dans les nuage. Visiblement, Eva serait bonne pour mon sommeil, j'avais l'impression qu'après même pas vingt-quatre heure, elle m'a fait vivre assez d'émotion forte pour une vie. Après tout ça, je me sentais poisseux et collant de sueur.

-Si heu... On allait prendre une douche, t'en dis quoi? J'en est définitivement besoin d'une et pas que tu pue, mais je pense que ça pourrait te faire du bien aussi. Je te savonnerai le dos, promis.

Je lui offre un petit sourire, espérant tourner un peu la situation à l'humour, même si la proposition en était une vrai. Et la douche, et le savonnage de dos.

Eva calma graduellement ses pleures et laissa ses larmes sécher. Elle hochait de la tête positivement mais décidément la peur n'était pas partie. Elle comprenait ce qu'il était mais elle devrait définitivement s'habituer a dormir au côté de quelqu'un dont le cœur ne battait pas.

Une question lui vint en tête et la suite? S'il lui remettait des fonctions biologiques en marche aurait-elle aussi mal elle aussi? A quoi bon être toujours défoncé..

Un petit frisson parcouru son corps lorsqu'elle reçu le baiser dans son cou. Une légère chair de poule se dessina sur sa peau. Elle enfouie sa tête dans le creux de son épaule et voulu y rester à jamais.

Elle opina de la tête pour lui signifier qu'elle allait mieux. Son coeur ne battait plus la chamade. Il fallait seulement qu'elle se fasse à l'idée.

-J'ai eu si peur de te perdre.. je me sens comprise maintenant... je ne voulais pas te perdre aussi vite. J'ignore ce que j'aurais fait.

Elle le laissa s'éloigner à contre coeur. Elle avait ce besoin de se sentir près de lui.. comme si maintenant malgré toute les pièces qu'elle avait en plus sur elle, elle se sentait maintenant vraiment complète.

Eva écarquilla les yeux lorsqu'il lui proposa la douche, pas qu'elle était timide mais elle ne se serait pas attendue a cette proposition. Elle finit par faire un oui de la tête mais ses joues devinrent légèrement rosé.

-Pourquoi pas, économisons de l'eau!

La jeune femme se poussa vers le bord du lit et déjà elle tentait de se relever elle même. Ce qui n'était peut-être pas l'idée du siècle.

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Ça me surprend qu'elle soit déjà si attachée... Mais en même temps, je peu pas me mentir en disant que je ne me suis pas attaché drôlement vite aussi. Elle s'avance sur le rebord du lit et je la regarde faire. Je sais que je vais devoir l'aider à faire le trajets jusqu'à la douche, mais j'observe tout de même par curiosité pour savoir si elle vas me demander de l'aide d'elle même. Et si c'est pas le cas, comme ça semble être partis; orgueil ou inconscience? Je voterais probablement pour la deuxième option.

Je m'accroupis près d'elle et passe mon bras sous ses épaules, l'aidant à se relevé lentement et continuant de la soutenir par la suite, prenant tout le temps nécessaire pour pas la blessée.

-Je pourrai te prêter un t-shirt et des pantalons propre si tu veux. Ça va être pas mal trop grand, mais c'est mieux que t'es vêtements plein de...Ehh....Mauve. Aller, à ton rythme, c'est pas un marathon.

Délicatement, je l'aide jusqu'aux douches. C'est pas le grand luxe, mais suffisamment grand pour deux et dans des petites pièces séparer, donc pas de chance de se faire déranger. Je referme la porte derrière nous.

-Bon, tu devrais être capable de te tenir toute seule sur les barre pour handicapé, mais je vais quand même reste en heu... Contact? Pour pas que tu tombe si une petite faiblesse te prenais, bien sur.

Je fais un petit sourire en coin avant de volé un baisé à ses lèvres, laissant la jeune femme se tenir par elle même un instant le temps que je me déshabille. Je le fais sans pudeur, elle à déjà pas mal tout vu de toute façon, et c'est pas comme si j'avais de quoi être gêner. Je met mes vêtements dans le même coin que les serviettes, sur un banc et retourne vers Eva.

-Je suis convaincu que t'es capable de te déshabillée toute seule, mais je trouverais simplement agréable de t'aider, si ça te dérange pas...

Je me presse face à elle, mon corps contre le sien, sans trop faire attention au fait que c'est vêtements salle me foute du mauve partout, on est là pour se lavé, nah? Je pose mon front contre le sien, la regardant dans les yeux, laissant nos souffle se mélanger. Ma main glisse sur sa hanche sous son chandail à l'opposé de sa blessure, effleurant à peine la peau avant de la posé sur sa hanche. De mon autre bras, je m'appuie contre le mur au dessus de sa tête pour finalement me penché vers elle, venant l'embrassé passionnément, incapable de refréner le désire qui bouille au creux de mon bas ventre. Malgré toute les pièces métallique, il en faut visiblement plus pour annihilé l’instinct masculin en présence d'une femme magnifique...

La jeune femme se laisse guider jusque dans la salle de bain. Ses pas son incertain et sa nouvelle plaie lui fait mal. Elle se tient le ventre d'une main et progresse tranquillement un pas à la fois. S'arrêtant quelques fois prises d'un léger vertige.

Concentrer sur sa marche elle ne fait qu'opiner de la tête concernant les vêtements, a quoi bon de toute façon. Elle ne pourrait pas remettre ses vêtements, du moins pas sans qu'ils aient été lavés.

Eva s'aida du mieux qu'elle pouvait et apprécia pouvoir se tenir à la barre d'appuie. Ce premier baiser lui fit monter le rouge aux joues. Elle détourna le regard par réflexe lorsqu'il se déshabilla.

Son rythme cardiaque augmenta, se retrouver nue devant lui l'angoissait. Jamais elle n'avait été a l'aise avec son nouveau corps. Eva lui enviait cette façon si décontracter qu'il avait d'affronter la vie. Pour elle, chacune de ses cicatrices étaient une plaie de plus dans son corps. Elle ne se trouvait pas belle ainsi rapiécé.

Sa respiration s'accéléra elle aussi lorsqu'il se pressa contre elle, se faisant pressant. Eva ferma les yeux pour tenter de se calmer. Elle était elle même au coeur d'une tornade de sensations et d'émotions toutes plus différentes les unes que les autres.

Le feu dans son bas ventre, l'anxiété de sa nudité, la crainte d'aller au delà des limites, Michael, le désir, se sentir complète, la douleur. Elle répondit activement à son baiser oubliant tout, laissant sa main naviguer sous son chandail. Tranquillement, elle lâcha d'une main la barre d'appuie pour pouvoir elle aussi découvrir l'homme qu'elle avait devant elle.

La cyborg mit toute fois fin au baiser rapidement et c'est un regard soucieux qu'elle jetta sur lui.

-Alex, je ne.. je n'aime pas ce qu'il a fait de moi... chaque cicatrice, chaque trace... tu es si sûr de toi... comment fais tu? chuchota t-elle la tête maintenant appuyé contre lui.

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Je soutien son regard, un léger sourire flottant sur les lèvres. Je passe mon bras autour de sa taille pour la soutenir, venant caresser sa joue de l'autre délicatement.

-J'aime ce que tu est, chaque cicatrices. J'accepte les miennes, j'aurais pu remplacer ma peau par une peau synthétique et les oublier, mais ça serais juste fermer les yeux sur une vie qui n'a rien de facile... J'aurais l'impression de mettre une bâche sur un itinérant, juste pour essayer de croire que la pauvreté n'existe pas.

Délicatement, je commence à relevé son chandail, jusqu'à le passer par dessus la tête de la médic et le lancer dans le coin avec mes vêtements. Je passe un petit moment à la regardé ainsi, examinant la plaie par la même occasion. La marche n'a pas été dommage au moins.

-Eva, t'es magnifique. Personne n'a le droit de te faire sentir autrement, pas même toi-même... Les gens ne savent pas ce que c'est de vivre avec ça, de vivre comme ça. Je me demande souvent si je suis mort ou vivant, j'ai jamais vraiment pu décider lequel. Mais au final, qu'est-ce que ça change? On est ce qu'on est, et on peut rien y changer, aussi bien l'accepté. Mais j'imagine que trouver quelqu'un dans les yeux de qui t'es capable de te sentir belle peux aider... Mon ex-fiancée ma beaucoup aider sur ce point. Si je peux t'aider à te trouver aussi belle que je te vois, je vais faire de mon mieux pour le faire, Eva.

Délicatement, je pose un autres baiser sur ses lèvres, caressant son dos du bout des doigts, suivant le tracés de chaque cicatrices lorsqu'ils tombes sur une. Après un moment, je me permet de venir dégrafé son soutien-gorge, le laissant tomber au sol pour ensuite le repousser un peu du pied. Mais baiser suive la mâchoire de la jeune femme, mon souffle chaud effleurant son oreille pour poser un baiser derrière et poursuivre ma descente le long de son cou. Mes doigts caresse toujours son dos délicatement, explorant chacune des marques qui le couvres. Mes lèvres finisse par arrêté au haut de la poitrine de la jeune femme un moment et je la regarde avec un léger sourire.

-Laisse moi d'abord te trouver infiniment belle. Peut-être que je serai capable de te convaincre que c'est le cas de cette manière....?

Chaque caresse, chaque effleurement, chacun de ses mouvements emmenait chez Eva une puissante bouffé de chaleur. Elle tenta de retenir ses gestes, de garder son chandail mais elle laissa intentionnellement celui-ci lui glissé des mains.

Chacune de ses paroles étaient comme une musique. S'il y avait quelqu'un en ce monde qui allait la convaincre de ses choses c'était lui. Car au fond d'elle même elle savait qu'il avait raison. Vraiment raison. Pourquoi douter? Elle savait aussi la réponse. Michael avait peur de sa différence, il n'acceptait pas qu'elle soit ainsi.

Eva ferma les yeux de délice se mordant la lèvre inférieur. Chacune des caresses lui donnait le vertige et lorsqu'il s'attardait sur l'une de ses cicatrices elle sentait un frisson la parcourir.

Elle ne chercha pas à retenir le soutien gorge et continua à laisser courir ses doigts sur sa peau à lui, chacune de ses cicatrices pour le découvrir une bonne fois pour toute. Elle voulait savoir où était chacune d'elle. En fait l'inventaire. La médic voulait tout connaître de lui.

Chacun de ses baisers provoqua une sorte de pulsion chez la jeune femme, ses mains devenaient de plus en plus insistante et sous chaque baiser une chaire de poule se dessinait. Elle inspira plusieurs fois fermant les yeux de plaisir.

Lorsqu'il parla elle baissa son regard sur lui, ce regard bicolore qui avait vu tant de chose en une vie. Malgré le bleu naturel de ses yeux il y avait une flamme qui dansait au fond, une flamme qui ne demandait qu'a être amplifier.. celle du désir.

-Montre le moi, je suis prête à te croire... n'arrête pas, Alex tu me fais perdre la tête...

Elle avait souffler ses mots dans un chuchotement très doux. Ses yeux l'invitant a continuer et ses mains dessinant des dessins imaginaires dans son dos.

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Un léger sourire se dessine sur mes lèvres et je laisse ma langue imprimée une petite ligne sur la courbe supérieur du sein droit de mon amante.

-Avec plaisir, Eva...

Mes doigts continue courir sur cette peau marqué, désirant jusqu'au dernier millimètre de cette femme parfaite à mes yeux. Mes lèvres suivent la courbe de la poitrine jusqu'à se retrouver entre celle-ci. Je reste ainsi un moment, inspirant doucement, avant de remonté lentement. Je grimpe l'un des deux délicieux mont en prenant tout les détour possible, impatient d'atteindre l’Everest, mais voulant faire duré le plaisir en même temps. Mes doigts tremble légèrement dans leurs exploration alors que le désir deviens tellement fort. Je me sens envahir de cette douce ivresse qu'aucune drogue ne peut apporter. La tête légère, plus rien n'existe. Ni morale, ni civilité, l'instinct et le désir son les seuls lignes directrice. Je m'abandonne à elles inconditionnellement. Je m’abandonne à elle, Eva...

Mes lèvres enlace finalement l'objectif de leurs périple et je ferme les yeux. J'avais presque oublié à quel point on pouvait s'oublier dans le corps d'une femme... Je presse mes dents légèrement au travers de mes lèvres sur la pointe qui durcis lentement entre celles-ci, jouant de ma langue sur le bout, savourant le goût légèrement salé de la peau de mon amante.

Mes mains descendent plus bas jusqu'à tombé sur les hanches de la médic. Mes index glissent entre le pantalons et la peau de la belle, prévoyant une voyage autour de la taille fine et délicate pour finalement se rencontré à mi-chemin, au milieu. Je déboutonne le bouton sans cessé d'embrassé et d'aimé lentement et sensuellement la pointe de chair rose qui se dresse entre mes lèvres. Lentement, je baisse les pantalons jusqu'à les retirer, me chargeant des souliers et des bas par la même occasion. Je relâche des lèvres le sein de mon amante pour me relevé et embrassé ses lèvres. un désir ardant définissant la nature profonde du moindre de mes mouvements. Je l'embrasse, encore et encore, longuement, profondément. Ma langue glisse entre ses lèvres à la recherche de la sienne, mon corps bouillant d'envie presser contre le sien. J'ai besoin de sa peau, j'ai besoin de ses lèvres... Fuck... J'ai besoin d'elle... D'une main, j'ouvre l'eau et la laisse coulé un peu le temps qu'elle devienne chaude.

Je délie mes lèvres des siennes un bref instant pour rivé mon regard dans celui bi-colore de cette femme qui à débarquer dans ma vie comme un ouragan.

-J'ai envie de toi Eva... J'ai envie de toi et je me rappelle pas avoir autant eu envie d'une femme au courant de ma vie...

Je ferme les yeux un moment, mon front contre le sien. Mon souffle est court, mon coeur trop humain bat dans ma poitrine pratiquement jusqu'à m'en faire mal. Je vais perdre la tête pour une inconnue... Mais toute logique à quitté ma tête... Visiblement, le sang dédié à cette fonction c'est accumulé dans un autre organe que mon cerveau. N'importe quel homme jurant que les deux peuvent fonctionné en même temps ce mente autant à eu même qu'au monde.

J'ouvre les yeux à nouveau, un sourire au lèvres et je vole un furtif baisé à la jeune femme. Ensuite, je l’entraîne sous l'eau chaude à souhait en la délivrant de la dernière pièce de tissue qui recouvre encore ce corps que je pourrais aisément idolâtre. Une fois sous l'eau, je me met à genou devant elle. Après un regard vers le haut, des baisé lents sur le ventre de ma compagne, descendant de plus en plus vers le bassin... Je me perd entre les cuisses de mon Eva, ivre d'elle...

Elle voulait à la fois qu'il accélère, qu'il aille droit au but. Mais d'un autre côté elle voulait qu'il ralentisse, qu'il reste ainsi, que le temps s'arrête et qu'il ne reste qu'eux seul pour toujours.

Chacun de ses gestes provoquait une myriade de message à l'intérieur de la médic. Elle désirait ardemment qu'il continu. L'insistant en enfonçant ses doigts dans la chaire de son dos et se cabrant sous ses mains experte qui fouillaient les moindres détails de son corps.

L'eau qui coulait emplissait la pièce d'une douce chaleur et d'une vapeur invitante et intime. Elle appréciait ce moment d'intimité ce disant qu'elle ne voudrait pas être a un autre endroit.

Eva répondait avec fougue aux baisers et passa ses deux bras autour de son cou se soutenant à lui et s'abandonnant entièrement a ses caresses.

-Pourquoi ne t'ai-je pas rencontrer plus tôt?

Elle lui arracha un second baiser et d'un petit sourire en coin elle continua.

-Je me sentais si seule avant de tomber sur toi... j'étais perdue...

Doucement elle se laissa guider sous le jet d'eau. Ses pas étaient incertains mais elle ne lâcha pas l'homme qui l'avait sauvé. Elle trouva un moyen de se stabiliser et le libéra de son étreinte, le fixant de ses yeux et le laissant descendre sur ses hanches et laisser aller ses mains.

Elle déposa ses mains sur ses épaules et graduellement sa respiration augmentait et lorsqu'il atteignit le point sensible quelques gémissements s’échappèrent de sa bouche. Elle ferma les yeux de délice laissant l'eau couler sur elle et apprécia chacune des secondes de ce moment.