Livraison de problèmes à domicile. [PV: Eva][18+:Sexualité]

Dm joueur Messages : 198 Date d'inscription : 25/11/2012

Le son était pourrit, grésillant, casé et vieux. Plusieurs haut-parleurs étaient disperser un peu partout dans mon laboratoire. Pas qu'ils étaient de mauvaise qualité, nah, mais les premiers albums d'Iron Maiden étaient dur à trouver en version potable, et surtout qu'Anna adorait les écouter avec le volumes au fond. C'est pour ça qu'on travaille généralement pas dans les heures normales.

Il doit être près de un heure AM, et j'en est un peu plein le cul, je me fais tripoter les circuits par ma «fille» à me faire craché du vieux rock à m'éclater les tympans. Si il y avait eu d'autre scientifique dans le complexe, je me serais surement fait scalpé pour faire tant de vacarme, mais la cyborg travail mieux lorsqu'elle peut me torturé ainsi. Pas que je déteste le rock, nah, c'est même plutôt le contraire, et le son n'est pas SI fort, mais après deux heures assis dans la même position, le dos ouvert, à me faire jouer dans les organes par le bras articuler sur lequel Anna est branché, bah à un certain moment.... Un gars s’écœure, quoi.

En parlant de torture, c'est exactement ce que quelqu'un aucunement au courant de ce que l'on fait dans mon labo pourrait croire qu'il est entrain de ce passer. Je suis assis à l'envers dans une chaise au dossier inclinable, ledit dossier à angle de 45 degrés, et j'ai le dos ouvert. Un peu comme l'ancienne torture nordique l'aigle de sang, les côtes, sectionner au niveau de la colonne vertébrale, écartelée de manière à former des «ailes». Bien évidemment, sans le sang, la douleur et tout le tralala. Mon squelette était fait pour s'ouvrir ainsi, c'était la manière la plus simple de pouvoir opérer sur mes organes. Alors qu'au début je devait tout faire moi même, opérant le bras articuler derrière moi vis-a-vis un ordinateur, maintenant c'était Anna qui s'en chargeait. Ça à des avantages comme des inconvénients. Elle fait pas d'erreur, mais bordel que ça rend les séances longues et pénible, à rien foutre comme ça.

La forme «physique» d'Anna est d'ailleurs roulé en boule dans un coin, derrière la porte, connecter au système informatique du labo. Une grosse «panthère» noire, deux mètre de long (trois avec la queue) et près d'un mètre de haut. Panthère, c'est qui pourrait s'approcher le plus de la machine mi-bête. mi-machine qui gît paisiblement roulé en boule avec un épais câble branché derrière la tête. Il fallait vraiment être très loin pour la prendre pour une véritable bête. Elle était constitué d'un patchwork visiblement random composer de partie organique (Fourrure, muscle, chair, un oeil) alors qu'à d'autre endroit des plaque de métal teinte en noir mât était assez difficile à confondre avec la fourrure naturelle. Alors que la majorité de la tête semblait être celle d'une panthère, une partie du côté gauche ne montrait qu'un crâne métallique et un œil synthétique uniformément bleu. Un genre de Frankenstein animal, mais en un peu plus vivant.

-Cavalier, h8.

Le son de la musique coupait momentanément pour laisser entendre la voix d'une jeune femme d'un âge difficile à déterminé entre dix et vingt ans. Je bouge la pièce sur l’échiquier en grommelant pour ensuite prendre une bonne rasade de whisky, un joint déjà bien entamé coincé entre les lèvres.

-Veux tu bien me dire pourquoi j'ai créé un machin capable d'apporté des modification sur ma mécanique ET me botté le cul au échec en même temps?

Malgré mon ton maussade, elle me connait trop bien pour prendre la remarque personnelle et les haut-parleurs coupe la musique un instant pour laisser un entendre un rire bref, mais chargé d'émotion qu'on attribuerais normalement pas à un robot.

Encore quelques coups, qui m’amène lentement mais surement vers une défaite inévitable. Mais mes paupières commencent à me donner l'impression d'être fait de plomb, et le sommeil finit par gagné sur ma volonté de finir la partie. Le joint toujours entre les lèvres, brûlant lentement, une main sur mon verre à moitié vide, ma tête appuyé sur l'autre, je m'endors alors qu'Anna continue ses opérations. Alors que je suis en «mode veille», mon cœur arrête de battre pour laisser place à la petite pompe électrique qui sert à distribué le sang dans les organes qui en on besoins, économisant ainsi les réserves d'énergie calorique. Sur un cardiographe, j'indiquerais une belle ligne droite de mort clinique. Et avec le rock qui continue à jouer à fond, se serait dur de croire que je dors, mais je suis complètement... «Crevé». Une simple serviette noué autour de ma taille comme seule ligne de défense contre la nudité.

Depuis quelques temps, la médic allait souvent dans les quartiers de l'AMCD. Elle y œuvrait pour quelques contrats et apportaient soins et écoute aux pauvres oubliés de la vie échoués dans ces sombres quartiers. Elle donnait pain, petits soins et une équipe attentive du mieux qu'elle le pouvait. Parmi eux, plusieurs l’appelait leur ange car la seule chaleur humaine qu'ils avaient provenait d'Eva seulement.

La jeune femme savait qu'elle s'exposait a des danger et Michael s'opposait à chaque fois qu'elle se rendait dans l'AMCD. Il y avait une chicane a chaque fois qu'elle quittait le logis. Aujourd'hui n'avait pas été une exception. C'est donc la tête dans un nuage de frustration qu'elle était sorti ce soir là pour aller faire sa tournée dans l'AMCD.

La soirée c'était tout de même bien passé. Elle avait rencontrer ses nécéssitants réguliers et quelques nouveaux. L'ange de l'AMCD vida ses sacoches de matériel de soins en tout genre et distribua même des seringues propres.

Alors qu'elle traitait son dernier patient de la soirée, un mercenaire qui c'était mal remis de sa dernière mission une balle perdu se fraya un chemin jusque dans le flanc de la médic. Un éclair de peur traverssa ses yeux et elle tomba a genou sur le sol. Au prise d'une douleur intense elle resta par terre et ne prononça pas un mot.

Le mercenaire dont elle s'occupait se leva d'un bond et quadrilla l'endroit où ils étaient mais ne trouva pas la provenance de la balle. Il retourna auprès d'Eva qui était devenu pâle et froide mais toujours consciente.

-Je.. je vais te trouver un medecin Eva..

-Non.. C'est.. ça me prend un roboticien je.. je suis pas comme toi..

La médic avait du mal a rester consciente et ne prononça plus rien. Le mercenaire eut un éclair de génie et l'embarqua sur sa moto jet et quitta vers la haute ville. Il connaissait quelqu'un qui pourrait les aider. La seule chose qu'il ne comprenait pas c'était le besoin d'un roboticien. Il était tard dans la nuit mais il savait qu'il le trouverait à travailler. Rendu à destination il prit la médic dans ses bras et se rendit au bureau de son contact. Il bloqua à la porte et déposa Eva sur le sol.

Le mercenaire se mit a tabouriner la porte et hurla pour enterer la musique qui filtrait par celle-ci.

-LASS Y'A URGENCE OUVRE!! C'EST ELFER, OUVRE YA QUESTION DE VIE OU DE MORT!

Eva quant a elle tentait de rester consciente. Elle voyait flou. Sa respiration était sifflante et de sa blessure s'écoulait du sang et un liquide mauve. Liquide qui se trouvait dans les fioles de son avant bras droit. Fiole qui se vidait plus vite que d'habitude. Déjà elle tentait de stopper l'hémorragie mais elle manquait visiblement de force et de coordination.
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Dm joueur Messages : 198 Date d'inscription : 25/11/2012

Après trois coup contre la porte, celle-ci s'ouvrit d'elle même puis qu'elle n'était pas bien fermée. Ça me prit tout de même quelque cris de plus pour me réveiller. A vrai dire, c'est Anna qui se chargea de cette portion, faisant contact entre deux couette de câble nerveux, envoyant une décharge dans tout mon système.

-Fuck!

Je me lève d'un bon, mon regard tombant sur l'homme qui gueule des conneries sur la vie et la mort dans l'entrée de mon labo.

-The fuck do you want?!? J'ai l'air de quoi moi, S.O.S. Robot?! Si c'est pour réparer un foutu tas de ferraille, ça peu attendre!

-Calmez-vous s'il vous plais, monsieur Lass, ce... Ce n'est pas un robot... C'est un...«Humain».

Anna avait couper la musique dans le labo, et la voix qu'elle utilisait était celle d'un robot de première ou deuxième génération, contrairement à celle qu'elle avait utilisée plus tôt. C'était ce que je lui avait demandé de faire en présence d'autre personne. Je saisit tout de même la petite variation qu'elle fait sur le mot humain.

-Fuck... Fuck... Bon, toi, vas jouer ailleurs, je m'occupe de eh... Ça.

Je pointe du menton vers le bras que je vois dépasser de la porte. Je teste mes bras et mes jambes, toujours assis, pour vérifier que tout semble rebranché correctement et je referme mes «côtes». Je me lève et dirige vers la jeune, renouant correctement la serviette autour de ma taille.

La jeune femme pouvait passer pour humaine. Une avec pas mal de bio-mécanique, mais humaine. Surtout dans un monde où les hybrides humain et robot n’existe pas vraiment. Le fait qu'elle pisse du liquide mauve au lieux de sang indique le contraire à quelqu'un qui si connais légèrement. Je fais signe à Elfer de dégager à nouveau, et cette fois il tourne les talons pour quitté.

-Y'a des café et des beignes dégueulasse dans la salle de repos au bout du couloirs, mais je te conseil de rentré chez toi, ça risque de prendre des heures.

Je prend Eva sous les épaules et sous les genoux et la transporte dans mon labo, fermant la porte correctement avec mon pied en chemin. Le labo est une pièce de taille moyenne contenant trois table. La première qui se trouve dans un des coins est une table tout ce qui à de plus simple, avec trois chaise autour, l’échiquier et le verre de whisky encore dessus. Contre le mur au fond face à la porte, un long établis couvrant tout la longueur du mur. Des douzaines de tiroirs de toute sorte couverait l'avant, des pièces détaché diverse couvrait le dessus et contre le mur se trouvait plusieurs écrans et des outils qui semblait plus avoir d'affaire dans un garage automobile que dans un laboratoire, la plus part aillant des utilisation difficile à comprendre puisqu'ils semblaient de confection artisanale.

Pour finir, la table centrale. C'est sur celle là que je dépose Eva. Elle ressemble beaucoup à une table pour radiographie, et c'est justement une de ses fonctions. La seule différence était le petit coussin semi-cylindrique servant à soutenir le cou. Table était un terme un peu inapproprié puisque sa ressemblait plus à un gros bloc rectangulaire blanc et la surface était en verre.

J'observe rapidement les dommages. Blessure par armes à feu ou coup de couteau, difficile à dire sans voir directement la plaie. Je plonge mon doigts dans le liquide mauve pour l'apporter ensuite à mon nez et mes lèvres pour y goûté. Visiblement un truc pour remplacer le sang et apporté l'énergie au reste du corps, mais pour sa composition...

-Anna, fait moi une radio, j'veux savoir comment elle est faite. Une résonance magnétique serait mieux, mais sa vas prendre trop de temps. Hey, ho... On perd pas conscience, d'ac? Raconte moi ce qui c'est passer, à commencer par ton nom.

Je relève son chandail jusqu'à la limite de la poitrine, dévoilant la blessure, mais pour le moment c'est pas vraiment ce que je cherche. Je la roule délicatement sur le côté, juste un peu pour jeté un coup d'oeil au dos. Pas là non plus... Je grommelle un peu «fuck» avant de la reposée à plat sur le dos. Mes doigts viennent tâter l'arrière et les côtés de son coup jusqu'à trouver finalement le port d’alimentation. Ça semblait être quelque chose d'assez standard...

Pendant que je m'affaire à chercher un adapter pour le câble d'alimentaire, Anna s'occupe de contrôler un des multiples appareille au dessus de la table d'opération, bougeant un l'appareille de radiographie au dessus d'Eva.

-Les radios sont prise Lass. Tu vas les avoir sur l'écran.

-Good.

Je reviens avec le matériel nécessaire, posant une serviette propre sur la plaie pour empêcher que sa dégouline tout partout et je connecte le câble d'alimentation derrière la nuque de la jeune femme. Normalement, ça devrait prendre le relais sur le liquide qu'elle pisse tout partout, mais travailler sur une machine que j'ai pas créé ou qui n'est pas standard, c'est une autre pair de manche... Je m’assois sur un tabouret à côté de la jeune femme, le joint pratiquement entièrement consommé toujours entre les lèvres, a moitié nu. Pour le moment, sans être réparer, elle devrait être hors de danger tant qu'elle est alimentée.

-Bon... Maintenant, si tu m'expliquais t'es qui? Si l'inquisition sait que t'es içi, je suis mort. Bah... Désassemblé serait probablement un meilleurs terme, puisque j'ai jamais vraiment été vivant. Je crois que tu me dois au moins pour prendre le risque, hein, chérie?

Appuyé contre le mur sa vision se réduisait tranquillement mais surement jusqu'à ce qu'elle se retrouve soulever de terre. Elle s'accrocha au cou de la personne qui la portait relâchant la pression sur sa plaie.

Elle arborait des vêtements simples et pratique. Sur sa poitrine un badge de l'inquisition et une croix rouge y trônait. Eva tenta d'observer la salle mais elle ne parvenait pas a retenir les informations... La douleur cuisante la faisait trembler et geindre de douleur alors qu'il la transportait.

Lorsqu'il la déposa sur la table où il allait travailler elle chercha a s'aggriper mais manqua de force et se laissa tomber sur le dos. Sa respiration devenait de plus en plus difficile. Elle battait souvent des paupières et sembler souvent sur le point de perdre conscience.

Elle cria de douleur lorsqu'il plongea ses doigts dans sa plaie et eut une soudaine envie de vomir mais elle parvint a garder le contenu de son estomac de peine et de misère.

Lorsqu'il s'adressa à elle directement elle ouvrit les yeux et tenta de trouver un contact visuel a lequel s'accrocher. Ses yeux bicolores cherchait en vain... Elle hurla de douleur lorsqu'il la déplaça. L'homme put remarquer plusieurs cicatrice plus ou moins belle dans son dos le long de sa colonne vertébral. Lorsqu'il la redéposa sur le dos elle pleurait à chaude larme.

Elle observa le robot manier l'appareil de radiographie au dessus d'elle et elle attendit. Se concentrant sur sa respiration elle souhaitait ne pas mourir dans cette salle inconnu. Elle se concentrait sur ce qui l'entourait pour oublier la douleur et ne pas perdre connaissance..

Alors qu'il la branchait elle se calma un peu.. Son manque d'énergie était passablement réglé.

-J'mappelle Eva... je.. l'inquisition sait pas que j'existe... s'ils le savent.. je suis pas mieux que morte.. une deuxième fois...

Elle eut un faible rire qui lui provoqua une plainte de douleur par la suite. Elle commençait tranquillement à délirer.

-Je suis décédé, battu à mort... et l'homme pour qui je travaillais a voulu faire de moi un robot parce que je lui étais trop précieuse pour ses travaux, je suis.. un médic former de l'armée du district 11.. le meilleur qui a pas ici.. mais au bout de 6 mois.. je suis revenu à la vie.. mais avec toute ses pièces là...

Eva tenta de lever son bras d'où l'on pouvait voir le dispositif avec les fioles et pointa la porte..

-L'électricité maintiens mes parties mécaniques en vie mais si je perd trop de ce liquide mauve je peux mourir pareil... je.. y'en a dans mon sac je crois qu'il est rester de l'autre côté de la porte... elles.. elles sont presque vide...

Des larmes coulaient sur ses joues et la panique s’emparait d'elle laissant ses signes vitaux s'emballer.

-jveux pas mourir ici... c'est une balle perdue.. jfaisais juste ma tournée pour aider les gens...

Dm joueur Messages : 198 Date d'inscription : 25/11/2012

Du trouble... Cette femme était qu'un tas de problèmes. Et livré directement à sa porte. Je ferme les yeux en soupirant, me massant les tempes. C'était déjà trop tard pour mon cul, si l'inquisition regardait les enregistrement vidéo du complexe, ils pourraient voir que j'était seul ici quand elle est entrée. Le lien serait pas trop dur à faire, et il me mettrais sa création sur le dos, même en aillant toute les preuves que c'est pas le cas...

Je la regarde à nouveau. En plus de mettre ma vie et celle d'Anna en danger, j'étais même pas certain que je pourrais l'aidé. J'avais aucun plan sur sa fabrication et elle semblait être totalement illogique. Je soupire à nouveau et sans un mot, je vais chercher le sac contenant les dites fioles. Je fouille un peu et en sort deux, dont une presque vide. Je les inspecte rapidement et insère celle presque pleine dans le bras d'Eva et transfère celle presque vide dans une autre éprouvette que je place dans un spectromètre de masse.

-Anna, analyse moi ça, vois si on peut pas en recréé ou faire un truc qui pourrait le remplacer temporairement. J'ai quelque réserve de sang zero négatif, y'a probablement quelque additif, mais je dois qu'ils soient nécessaire. Et envois un courant alternatif de faible intensité par le câble d’alimentation, ça devrait nous donner une idée de son patern électronique....Ah, et arrête de faire semblant d'avoir une vois de G-1, on vas avoir de plus gros problème si l'inquisition la découvre ici.

-Rock and roll.

Je vais fouiller un peu dans mes outils. Je suis pas trop équiper pour les blessure biologique, ni vraiment entraîné pour les guérir... Un machin qui pisse du «sang», ça devrait pas être trop loin d'une réparation d'un tuyau qui coule j'imagine... Je fouille dans mes tiroirs, aillant déjà trouver les deux pinces dont j'aurais besoin.

-Tu cherche quoi p'pa?

-Du saran wrap....

-Du... Quoi!?

-Du saran wrap, j'suis pas médecin, mes outils sont pas stérilisé. T'a une meilleure idée?

Anna ne répond pas visiblement, elle à pas de meilleure idée. Eva, si encore assez consciente, peu remarquer que la voix qui sort d'un peu partout dans le labo à changer de ton drastiquement, devant beaucoup plus.... Humaine. Trop humaine pour un robot conventionnel.

Je finis par trouvé le saran wrap et j'attrape quelque fiole diverse ainsi qu'un pistolet injecteur. Je me réinstalle près d'Eva et commence à enroulé une couche de la pellicule transparente autour de deux vise-grips au bec très fin. Puis, je met une légère pression sur la compresse que j'avais déjà passer sur la plaie.

-Bon... Étant donner que j'ai aucune idée comment ton système vas réagir au différent anesthésique, je vais devoir faire ça à froid. Je vais avoir le temps de faire des tests après avoir stopper heum... «L’hémorragie», mais pour l'instant, faut que je me grouille, alors on fait avec ce qu'on à. Ready?

J'enlève la compresse et commence à nettoyer la plaie, aspirant le liquide mauve avec un petit aspirateur, semblable à celui des dentistes, d'une main alors que j'approche une lunette d'agrandissement articulé devant la plaie pour voire en plus gros ce que je fais. Le «sang» continuait de couler de la plaie, mais j'avais réussi à enlevé le plus gros pour voir à peut-près ce que je fais. Sa semblait couler principalement d'un conduit, ou artère, je sais pas trop. Dur de savoir si c'était organique, mais ne changerait pas grand chose. Je me met des gants en latex et présente un chiffon propre devant la bouche d'Eva.

-Vaut mieux mordre la dessus, Miss, ça risque pas d'être particulièrement agréable...

Je lui place entre les dents et attrape une des pinces que j'avais préparer avec le saran wrap.

-On dirait un enfant de 5 ans qui s’apprête à faire du bricolage.

Je l'ignore, repassant un petit coup d'aspirateur dans la plaie pour ramasser le sang accumulé.

-A trois.... Trois!

Je plonge mon pouce et mon index dans la plaie et attrape la veine d'où le sang coule, tirant dessus «délicatement», aussi délicatement qu'on peu tirer sur une veine du moins. Je me dépêche de venir pincer l'artère avec les pinces, les barrant en position fermer. Je retire mes doigts et me relève un peu du corps d'Eva, l'aillant maintenue de mon mieux en position coucher avec mon corps pour ne pas qu'elle gigote tout partout pendant que je procédais. Un autre petit coup d'aspirateur...

Ça ne semblait plus coulé. Je ferme les yeux et soupire, retirant mes gants couvert du liquide mauve. C'était très temporaire, mais sa devrait l’empêcher de crever d'ici à ce qu je puisse la réparer.

-Bon... Tu devrais être hors de danger tant que tu reste commence ça, mais vas encore falloir que je retire la balle, trouve un moyens de t'anesthésié et trouve un moyen permanent d'arrêter l’hémorragie... Il semble qu'il y est quelque circuit de brisé aussi, vas falloir que je regarde ça... Comment tu te sens? Je m'appelle Lass, by te way.

La douleur était intense, elle avait déjà recu une balle par le passée mais depuis sa nouvelle condition jamais il ne lui était arrivé de quoi d'aussi grave... Jamais elle n'avait vraiment eu a confronter une douleur aussi forte. Elle tentait de ne pas trop bouger mais la douleur la portait a se recroqueviller sur elle même.

La médic avait des sueurs froides et la tête lui tournait. Si bien qu'elle ne se rendit pas compte tout de suite que la voix d'Anna avait changé. Elle aurait aussi voulu dire a son sauveur qu'elle avait des instruments stérile dans ses sacoches mais elle n'en avait pas la force. Pour l'heure, elle fixait le plafond et priait intérieurement.

La légère pression lui arracha une nouvelle plainte de douleur et elle reporta son attention sur l'homme qui la réparait/soignait.

-Non.. pas d'anesthésie.. murmura t-elle les yeux lui fermant tout seul.

Elle tenta de voir ce qu'il faisait et espérait que le saran drap soit suffisant contre les infections, elle regardait aussi le tube dans son bras. Le chiffon devant elle ne la surprit pas et elle le mit dans sa bouche. Son regard bicolore était vitreux. Avant de le mettre dans sa bouche elle parvint a murmurer quelques mots.

-tu as ma vie entre tes mains....

Elle connaissait le truc et dès qu'il lui parla du trois elle prit une grande inspiration mais lorsqu'il alla de façon invasive à l'intérieur de sa plaie elle se mit a remuer et a crier voulant se défaire de l'emprise qu'il faisait sur elle.

Lorsqu'il la relâcha elle pleurait à chaude larme et avait du mal a respirer. Il lui prit quelques instants avant de revenir à elle. Elle respirait rapidement et elle tremblait sous l'effort.

Eva porta son regard sur Lass.

-Enchanté Lass souffla t-elle. Désolée de débarquer ici ainsi.. avoir su que ça te mettrais dans les problèmes j'aurai.. je lui aurais demander de ne pas m'emmener... je suis sincèrement désolée...

Par réflexe elle tenta de se redresser mais une cuisante douleur la cloua sur la table à nouveau.

-J'ai sincèrement peur de mourir... et je ne veux pas que tu me fasses une anesthésie général... ce serait nocif pour moi et je ne pourrais pas t'aider... J'ai du matériel dans mon sac... ce sera donc localement je vais te préparer la dose et je peux me l'injecter si tu veux..

Ces simples phrases l'avaient essoufflés et étourdie.

-Tu... tu as de la chance.. j'ai.. tu as le meilleur médic du district a ta disposition...

Un faible sourire éclairai son visage blafard et cireux.

Dm joueur Messages : 198 Date d'inscription : 25/11/2012

Je reprend mon souffle, les yeux légèrement clos. Pfff, cette nuit s'annonce longue. Maintenant que l'urgence est passer, j'observe la jeune femme, tirant sur les dernières volutes de fumé de mon joint presque entièrement consumé. C'est la première fois que je rencontre une autre personne qui à été ramené à la vie mécaniquement. Bien évidemment, Eva avait eu le temps de goûté à ce que c'est d'être en vie avant de mourir et de revenir. J'imagine que c'est mieux de pas y avoir goûté, on regrette probablement moins d'avoir été ramené à la vie quand on sait pas ce que c'est...

-Ouais, j'imagine que c'est plus effrayant de crevé quand c'est ta deuxième fois. J'était mort à la naissance, j'ai pas vraiment expérimenté la chose.

Lorsqu'elle essaie de se redressée, je pose deux doigts sur son sternum, la repoussant contre la table. Ni doucement, ni violemment, je le fais, c'est tout.

-Reste couchée, si tu gigote trop, les pinces vont foutre le camp et tu vas te remettre à salopé la table avec ton machin mauve. C'est quoi d'ailleurs? J'ai goûté un arrière goût de sang, mais c'est visiblement pas que ça. Je sais pas trop combien de temps t'es capable de survivre avec ce qui te reste, mais probablement assez longtemps pour que je te répare, nah?

Je m'étire et baille longuement, me grattant la nuque avant de me retourner vers l'écran sur un bras articuler que je peux approcher de la table d'opération. Le scan au rayon x de la jeune femme s'affiche dessus, mais sa ne m'aide pas vraiment. Sans connaître comment elle est faite, c'est comme donné une simple carte à quelqu'un dans un pays inconnu, sans mettre de distance, de nord et de nom de ville ou de rue. Un dessin d'enfant autiste de 4 ans dans un délire psychotique au crayola est à peut près aussi utile. Après quelque manipulation, le schéma électrique se superpose au scan. Pas encore parfait, mais ça donne une bonne idée. J'hausse un sourcil en la regardant.

-T'es un beau patchwork de truc inutile, tu sais? Y'a pas mal de truc la dedans qui aurait besoin d'être enlevé ou remplacer... Pour se qui est de la balle, elle semble avoir toucher un module.

Je pointe sur le schéma, tournant l'écran pour qu'elle puisse voir aussi. Ledit module est d'un bleu beaucoup plus pâle que le reste des circuits.

-Le courant se rend encore, mais il est HS. J'ai aucune idée d'à quoi il sert, visiblement, il doit pas être capital si t'es encore en vie. Dans un monde idéal, faudrait que je te fasse une anesthésie générale, que je t'ouvre, que j'aille remplacer tout ta bio-mécanique par la mienne, que j'enlève les organes superflue, que je te recouse et hop, comme neuve. Le problème, c'est que sa prendrais du temps. Si t'a été toucher par balle en pleine rue, il y à probablement eu des témoins, qui ton vu venir ici. L'inquisition, c'est des petits malin, et ils me connaissent. Si ils savent qu'on t'a apporter ici, et je peux te garantir que tôt ou tard ils vont le savoir, ils vont comprendre pourquoi.

Je soupire et me masse les tempes. Situation de merde... J'aurais du allé me coucher au lieu de faire les modifications sur mes modules de gestion de la motricité. Je me serais encore réveiller un matin en aillant l'impression que j'ai 203 ans, mais au moins je serait pas dans ce foutoir.

-Pour te replacer un peu dans le contexte, je t'aide pas par bonté d'âme, mais bien parce qu'il est trop tard pour faire autrement. Au moments où t'es entré ici, tu m'a condamné. L'inquisition est au courant de se que je suis, une aberration à leurs yeux. Je suis en vie juste parce que je suis utile, mais il cherche une raison de mettre ma tête sur une pique depuis que j'ai été créé. Maintenant, même si c'est pas le cas, ils peuvent dire que je t'es créé, que je m'amuse à ramené des morts à la vie. Nos tête finirais sur des piques l'une à côté de l'autre.

Je la regarde dans les yeux en attrapant un le paquet de cigarette qui traîne sur la petite table a roulette sur laquelle je met mes outils. Je sort un joint et me le glisse entre les lèvres pour remplacer celui qui vient de mourir et j'en offre un à Eva.

-Pas besoin de t'excusée, c'est pas de ta faute, je doute que ça soit ton idée de venir ici, puisqu'on se connait pas. Bon... Faut que je trouve un moyen de te faire une anesthésie péridurale, je vais devoir aller te fouiller dedans un peu pour réparer ou changer le module endommagé. Pour L'artère, elle semble beaucoup trop amochée. Le mieux sa serait que je la change en entier, mais encore là, faudrait que je t'ouvre... Je vais tenté de la recouvrir d'une membrane de peau artificielle, ça va la rendre étanche. C'est pas ce qu'il y a de plus fancy, mais ça va être du durable. La balle devrait pas être trop dure à enlever, c'est du petit calibre, elle c'est pas enfoncée bien loin. Et si tu tien vraiment à m'aidé, tu vas resté sagement couchée et pas bouger, d'ac? Sinon je te jure, je t'attache.

Elle resta couché sur la table lorsqu'il lui demanda de ne pas bouger. Elle trembla légèrement de peur. Elle comprenait qu'elle l'avait foutu dans un merdier.. raison pourquoi depuis son réveil elle n'avait pas fréquenté le centre scientifique.

-Faites ce qu'il faut... s'il vous plait.. s'il faut m'anesthésier allez-y...

Les larmes lui montèrent aux yeux. Elle n'avait pas voulu attiré d'ennui a cette homme. On aurait du la laisser mourir dans cette ruelle.

-C'était une balle perdue, nous étions seuls... je ne crois pas qu'elle était visé sur moi..

Eva refusa le joint mais lui empoigna le poignet.

-On ne nous a pas suivit, on a prit différents chemins... fais ce que tu peux, si tu réussi je vais te devoir ma vie... j'en suis entièrement consciente..

Ses yeux bicolore semblaient l'analyser.

-Jme doutais bien que tu étais pas humain à 100%...

Elle relâcha son poignet puis ne bougea plus.

Dm joueur Messages : 198 Date d'inscription : 25/11/2012

Je me gratte la nuque en la regardant.

-You bet que tu vas m'en devoir une... Et y'a pas de si; tu vas survivre. Ça risque juste pas d'être du travail haute qualité. Il me faudrait probablement une journée entière pour te remettre en état. Faudrait pratiquement que je te remonte de A à Z. Pour ta blessure, ça devrais pas être trop dur.

Je me dégage de sa poigne. Encore une fois, pas particulièrement doucement, mais pas violemment non plus. Je regarde la plaie et analyse la situation. First thing first, enlevé la balle. Je me lève pour fouiller un peu dans mes outils et revient avec quelques fiole, des pinces chirurgicale, un scalpel et quelques outils difficile à identifier car fait maison. Je dépose le tout près de la table d'opération et me rend compte par la même occasion que je ne porte encore qu'une serviette autour de la taille.

-M'ouais, j'imagine que je pourrais commencer par me mettre dequoi sur le dos... Tu peu regarder autant que tu veux, je suis pas pudique et parais que j'ai un beau cul.

J'attrape des pantalons cargo, une pair de boxer et un vieux t-shirt. Je laisse tomber la serviette au sol, laissant voir à Eva, si elle regarde de ce côté, un peu plus de se corps couvert de cicatrices et de tatouage qui semble être plutôt des schéma dessiné artistiquement lorsqu'on si attarde un peu. Je m'habille sans prendre la peine de vérifié si Eva regarde ou non, je m'en fou un peu. La seule femme que j'aurais pu avoir envie d'impressionner avait disparu depuis un moment déjà.

Je retourne m'installer près de la table d'opération pour observé la plaie à nouveau. Le module endommager à fait dévier la balle légèrement et a ralentis assez sa course pour qu'elle ne s'enfonce pas trop profondément. Je remet un gants de latex sur ma mains droite en laissant ma gauche nue.

-Anesthésie maison, ça devrait t'engourdir juste assez longtemps pour que je retire la balle, panique pas, ça devrait pas faire de dommage.

Je jette un coup d’œil à l'écran sur lequel les scans de la jeune femmes sont superposer pour définir un endroit où je pourrait le faire sans problème... J'appuie sur un tatouages en forme de cercle sur mon avant bras sans gant et deux électrodes sorte de ma paumes, la couvrant d'arc électrique crépitant dans l'air. Je bouge les doigts en souriant un peu, faisant jouer les arc électrique sur ma main.

-Cool hein? Serre les dents, j'ai pas envie que tu te les brises ou te coupe la langue.

Sans trop vérifier si elle le fait ou non, j'applique ma paumes contre le ventre de la jeune femme. La décharge est immédiate et violente, parcourant tout le corps en un bref mais intense moment pour lui laissant tout le ventre engourdis par la suite. Je ne perd pas de temps et plonge les pinces dans la plaie, fouillant la blessure pour trouver la balle en essayant de ne pas faire recommencer l'hémorragie. Ça aurait été beaucoup plus simple avec des pinces au bout aimanté, mais avec les composante métallique d'Eva, ça aurait été un peu le bordel.

Je garde ma main libre presser sur l'abdomen de la cyborg, juste pour l'empêcher de trop bouger si ses sensations reviennent dans la région où je travail. Finalement, les pinces se referme sur la balle et je l'extirpe aussi rapidement et sécuritairement que possible. Malgré que ça ne m'aille pas prit particulièrement longtemps, la jeune femme m'a surement sentie retirer la balle dans les derniers instant.

Je la dépose dans une petite bassine et observe la plaie à nouveau. Pas de truc mauve qui pisse partout, c'est bon...

-Première étape réussi. Besoin d'un petit break? T'a faim? J'dois avoir de la pizza qu'on peut faire réchauffer...

Avant d'être une rédemptoriste, une cyborg, une réfugié, une médic bref peu importe ce qu'elle était, Eva restait avant tout une femme. Elle détourna le regard sur le coup mais la curiosité l'emporta sur tout le reste. Elle l'observa. Sa masculinité mais surtout les traces et cicatrices... c'était de loin la personne la plus près d'elle point de vue morphologie.

Elle ne rougit pas et dans ses yeux une grande curiosité s'animait. Un pas vers l'avant comparé à son regard éteint de son arrivé.

Curiosité qui laissa sa place à de la frayeur lorsqu'elle vit l'arc électrique produit par ses mains. Sur quel malade était-elle tombé? Son cœur allait arrêter de battre s'il lui envoyait cette décharge électrique.

-Tu vas me tuer je suis encore a moitié biologique! lança t-elle horrifié et clouer par la peur sur la table. Ses signes vitaux s'emballaient à nouveau.

La décharge arriva sans qu'elle ne puisse l'éviter, elle retint un cri de douleur et tenta de se débattre mais rapidement elle comprit qu'elle n'était pas en danger. Elle resta donc immobile et ferma les yeux espérant qu'il trouve rapidement la balle.

Son anesthésie cessa au moment où il retirait la balle. La douleur fut intense mais elle tenta de ne pas bouger pour éviter les dommages. Elle se sentait étourdi et respirait difficilement.

-Je.. je ne peux plus manger.. le liquide mauve mélangé à mon sang est une solution de nutriments qui me permet de vivre et de me donner ce que la nourriture ne peut plus me donner... je...j'ai mal au coeur...

Eva ferma les yeux car tout autour d'elle dansait et lui donnait la nausée.

-La suite c'est quoi?

Dm joueur Messages : 198 Date d'inscription : 25/11/2012

Je m'étire longuement, faisant craquer les quelques os restant dans mon corps dans un bruit sinistre.

-Well, il est sacrément tard et moi j'ai faim. Et pour la décharge, c'est sans danger, je l'aurais pas fait sinon. Ça aurait été dangereux si t'avais eu soixante-dix ans et un pacemaker et si je te l'avais fait direct sur le coeur.

Je pointe du menton l'écran avec les scans.

-Je l'aurais vu la dessus si c'était le cas. Y'a beaucoup de voltage, mais peu d'ampérage. Ça me sert à paralysé un membre ou assommé quelqu'un. C'est surtout pour éviter les combats. Un peu comme un teaser.

Je vais me mettre deux pointe de pizza dans le micro-onde et reviens m'asseoir. Je commence à préparer le mélange pour faire une injection, mettant l'anesthésiant dans le pistolet-injecteur.

-Je te fait une péridurale. Un peu comme pour un accouchement. Je fait une incision, je répare ou remplace ton module endommager, je repatch ton artère, je te recoud. On finit par monté d'un étage et on dort. Dans le même lit ou séparément, se sera à toi de voir.

Mon ton de voix reste égale, mon regard légèrement désintéresser alors que je continue de préparer mon matériel. Une fois prêt, je me retourne vers ma «patiente».

-Je vais devoir te mettre en position assise pour l'injection, tu pense être capable?

Je dépose l'injecteur sur la table d'opération et viens glisser mon bras derrière ses épaules et ma mains libre bas sur son ventre, histoire de faire pivote et qu'elle ne bouge pas trop durant le mouvement.

-Quand tu veux, à ton rythme.

La nausée passait graduellement. L'entendre s'expliquer la rassurait peu à peu. Elle fit un mince sourire sans ouvrir les yeux. La médic tentait de reprendre le dessus. Ce personnage valait la peine d'être connu sans nul doute. Dommage que leur première rencontre les mettait tout les deux en danger.

Le dispositif l’intéressait, avoir quelques choses comme ça lui permettrait de pouvoir se défendre un peu mieux.

-C'est fascinant comme dispositif.

Le bruit typique du pistolet injecteur lui fit ouvrir les yeux, elle l'observa à la dérobé.

-Je sais ce qu'est une péridural. fit-elle avec un sourire. puis-je voir ce que tu utilises et la dose?

La suite lui plu mais dormir dans un endroit inconnu avec ses systèmes dans l'état où ils étaient l'inquiéta.

-Je.. elle rougit un peu. je peux dormir avec.. toi.. d'un coup que j'aille un malaise que je puisse t'avertir rapidement?
Eva savait qu'elle devrait être assise. Elle prit une bonne inspiration et se laissa approcher à nouveau par Lass.

-Vas-y..

Le mouvement fut lent et Eva se laissa totalement faire, sachant qu'il veillait à la déplacé en un seul et unique mouvement. Elle ferma les yeux et serra les dents.

-Aille...

Dm joueur Messages : 198 Date d'inscription : 25/11/2012

Je lève un sourcil, un furtif sourire en coin accrocher au lèvres. Je suis tout de même légèrement surpris, j'avais dis ça par habitude plus que parce que j'avais vraiment cru qu'elle pourrait acceptée, mais je ne suis pas déçu de la tournure des événements. Ça repayerais un peu pour le dérangement... Et la nuit ne serais pas une perte totale.

-Ouais... En cas de malaise, ça serait plus logique, effectivement... Mais pas besoin d'excuses non plus.

En un seul mouvement, ni trop lent, ni trop rapide, je l'aide à se mettre en position assise, gardant un oeil sur la pince qui tien l'artère. Un fois redressée, je la laisse reprendre son souffle. Je laisse mon bras autour de ses épaules et de mon autre je prend son bras pour le mettre autour des miennes de manière à se qu'elle se soutienne. J'échange mes bras, venant la soutenir par devant pour garder mon bras dans son dos libre.

-Reprend ton souffle un peu, soutien toi sur moi. Ça aurait été mieux de t'installer dans une chaise pour ça, mais je vais avoir besoin de t'avoir couchée sur le dos pour t'opérer. Garde ton bras droit autour de mes épaules et de ta gauche, je te lâche, d'ac?

Lentement, une fois que je suis certain qu'elle peut se soutenir toute seule contre moi, je retire lentement mon bras. J'utilise ensuite mes deux mains pour remonté son chandail un peu plus haut pour me laisser le temps libre, le roulant assez serrer pour qu'il puisse tenir en place juste au dessus de la poitrine de la jeune femme. Après lui avoir fait mon p'tit show plus tôt, je peux bien me permettre un coup d'oeil hein?

-Bon... J'imagine que t'en à déjà fait, mais je doute quand même que t'en aille déjà reçue une. L'aiguille est grosse et sa fait mal quand sa entre, mais tu vas plus rien sentir en un rien de temps, tant fait pas. Prend une respiration, je stérilise, je pique.

J'attrape l'injecteur, et je fais comme indiquer. Je lui laisse prendre sa respiration, stérilisant l'endroit entre les deux vertèbre où j'allais piquer, environs au milieu du dos. Je m'assure une dernière fois que l'aiguille tubulaire pointe bien vers le bas et je l'insère entre les deux vertèbre d'un seul mouvement et presse la détente pour envoyer le liquide sous pression. Si il y a quelque chose avec lequel je suis bien familier en médecine, c'est bien les injections et ça parait dans mes mouvements.

Je dépose rapidement l'injecteur sur la table et repose mes mains comme lorsque j'ai aidé Eva à s'asseoir, mais maintenant pour faire le processus inverse. Délicatement, je la recouche sur le dos.

-Comment on se sens chérie? Prête pour la charcuterie? Dis moi le quand tu te sens plus du tout en dessous du torse.

La jeune femme avait les yeux fermés sous la douleur que lui avait provoqué le changement de position obligatoire. Elle passa ses bras autour du cou de son "bienfaiteur" pour mieux se maintenir et laissa tomber sa tête pour l'appuyer contre lui. Sur son épaule. Elle trouva un peu de réconfort dans cette position et se sentie légèrement rougir.

Elle tremblait mais se forçait à prendre plusieurs inspirations pour se stabiliser. Eva ressera son emprise lorsqu'il la lâcha un peu pour procédé à l'injection. Le fait qu'il lève son chandail par dessus sa poitrine ne la dérangeait pas le moins du monde. Quelques années dans l'armée avait enlevé toute gêne de ce côté...

Son corps était de bonne proportion, on pouvait effectivement dire qu'Eva avait des formes pour attiré les hommes mais les nombreuses cicatrices qui jonchaient sa peau ne l’embellissait pas vraiment. L'une d'entre elle traverssait son sein gauche et se terminait entre les deux monts, celui qui l'avait reconstruite n'y avait pas été de main morte.

Elle ferma les yeux et compta jusqu'à 20 doucement pour oublier l'aiguille dans son dos. Elle ressentie un pincement mais s'empêcha de bouger. Elle sentie le liquide pénétré à l'intérieur de sa colonne et peu à peu elle sentait la sensation du bas de son corps disparaître. Il la recoucha et elle ne senti pas grand chose mais un vif souvenir de son meurtre lui revint en tête.

Elle porta ses mains a son visage et éclata en sanglot. Visiblement elle ne faisait plus de différence entre la réalité et la fiction.

-Je ne sens plus mes jambes.. je.. je suis paralyser.. hektor...

Ses signes vitaux s'embalait de plus belle. Elle même n'aurait pas pu prévenir une réaction aussi forte de sa part, elle était littéralement en panique.

Dm joueur Messages : 198 Date d'inscription : 25/11/2012

Elle réagissait mal. Fuck... Je me passe la main dans les cheveux en soupirant, fermant les yeux un moment. Pourquoi en plus de me laisser une inconnue avec une balle dans le ventre, qui en plus d'être probablement ce qui va être ma perte, à absolument besoin d'être aussi compliquer à réparer? Je la regarde sangloté. J'imagine que lui mettre une baffe l'aidera pas trop dans cette situation même si c'est drôlement ce que j'ai envie de faire. D'un autre côté... C'est la première fois que je rencontre quelqu'un qui comprend à peut près se que c'est de pas être totalement mort, ni totalement vivant. De pas être totalement humain, ni totalement machine. Je soupire encore...

Délicatement, je viens écarter ses mains des miennes et les poses de chaque côté de son visage, chassant les larmes avec mes pouces, la forçant légèrement à me regarder dans les yeux.

-Hey... Keep your shit together...

Bah ouais, ça et lui chanté un berceuse, c'est pareille. Tu mérite une médaille de l'empathie champion. Attention tout le monde, le grand Alexander Lass est dans la place, l'appaiseur de demoiselle en panique. Fuck....

Je ferme les yeux un moment et approche mon visage du sien, posant ma joue contre la sienne, approchant mes lèvres de l'oreille de la jeune femme en essayant de prendre le ton le plus doux que je suis capable. Il y a drôlement longtemps que j'ai pas parler à une femme comme ça d'ailleurs...

-Chut... Calme toi, c'est Lass, je suis là... Tout vas bien se passer, t'es dans mon labo et je vais te soigner, mais j'ai besoin que tu te calme. Je veux pas t'endormir... Chut... Ça va bien allé...

Les yeux toujours clos, je n'ai même pas remarquer que la main à l'opposé du côté où j'ai poser mon visage à commencer à lisser tendrement les cheveux d'Eva, naturellement.

-Calme toi... Je suis là... C'est bientôt fini... J'ai juste besoin que tu sois forte encore quelque minute...

C'était une tempête dans sa tête. Elle ressentait chaque coup qu'elle avait reçu en plus de l'horrible terreur qu'elle avait eu en se rendant compte qu'elle était maintenant paralyser et l'instant de sa mort.

Elle ne se rappelait plus qu'elle était dans cette pièce avec une personne qui tentait de la sauver. Elle continuait de pleuré et se prenait la tête à deux mains. La voix de Lass la ramena un peu à elle. Sa proximité la calma de plus en plus mais elle continuait de pleurer et elle avait toujours du mal avec la réalité. Elle fini par se lâcher la tête et passa ses bras autour de son cou afin de trouver une ancre à la réalité.

Eva revint tranquillement à elle, sa poitrine se soulevant rapidement sous le rythme de sa respiration saccadé. Elle ne pleurait presque plus mais sa panique était toujours présente. Elle ferma les yeux, jouer dans ses cheveux acheva sa panique et elle respira normalement.

"Excuse moi.. je.. je pensais pas que je paniquerais... J'ai perdu l'usage de mes jambes juste avant de mourir."

Elle relâcha son étreinte sur lui et força un petit sourire nerveux. Cette opération prenait une tournure étrange.

-C'est bon.. je ne sens plus mes jambes. Je crois que tu peux continuer..

Eva le fixa un moment, bien que le rouge lui montait aux joues elle soutint son regard. Jamais elle n'aurait pensée finir sa soirée ainsi.

Dm joueur Messages : 198 Date d'inscription : 25/11/2012

Je soutien son regard aussi. Malgré que mon visage reste vaguement inexpressif, c'est la tempête à l'intérieur de mon crâne. J'ai juste envie de la serrée dans mes bras, de continué de lui murmuré à l'oreille que tout vas bien aller... J'ai besoin de cette chaleur, de cette proximité avec un autre être... Encore plus avec une femme qui est comme moi... Je me laisse divagué dans ses prunelles bicolore un instant... J'ai envie de tout ça, j'en est besoin... J'ai été si loin de la proximité d'une femme durant les derniers mois... Mais c'est tellement... Tellement pas le bon moment.

Je laisse échapper un léger grognement et repousse ses cheveux vers l'arrière de son visage avant de me pencher vers elle. Dans un mouvement furtif et rapide, je vole un baiser sur ses lèvres. Un simple effleurement hâtif, pas assez pour réellement appeler ça un baiser, mais juste assez pour me sortir de cette légère torpeur. Je me redresse et me retourne vers mes outils.

-Bon... Vaut mieux que tu regarde pas pendant que je fais ça, j'ai pas envie que tu panique à nouveau, si tu le vais pendant que je suis entrain de t'opérer, ça risque vraiment de mal finir, alors regarde la plafond et parle moi d'accord? Je veux savoir que t'es toujours consciente pendant que je travail.

J'attrape le scalpel et un linge recouvert de liquide désinfectant. Sans regarder le visage de la jeune femme, je me retourne directement vers la plaie que je commence a nettoyer avec le linge. La péridural devrait être nettement assez longue pour me laisser le temps de tout faire, mais je préfère pas perdre de temps. J'utilise le scalpel pour ouvrir un peu plus largement la plaie et dévoiler le module endommager. Je coupe par petites incisions. Il ne devrais pas y avoir de vaisseaux sanguin à cette endroit, et le module est assez près de la peau pour ne pas à avoir a creuser trop profond, mais je préfère ne pas prendre de chance.

J'utilise des écarteurs pour bien découvrir le module et commence à l’examiné. Bon... Je vais faire ça en deuxième, je vais commencer par l'artère, je devrais avoir comprit à quoi il sert d'ici à ce que j'en aille fini avec celle là. Je prend le petit bout de peau synthétique que j'avais apporter et je commence à l'appliquer délicatement autour de l'artère sectionné, reformant ainsi la partie qui à été trancher par la balle. Un fois fini, je prend un petit outil qui sert à envoyer de la chaleurs sur un endroit précis, un mini séchoir à cheveux avec un jet de chaleur concentré. Lentement, méticuleusement, je fais chauffer la peau synthétique qui fond légèrement, fusionnant partiellement avec l'artère. Un fois satisfait du travail, j'écarte légèrement les pinces qui coupait la circulation. Le liquide mauve recommence à couler lentement à travers le conduit... Aucune fuite, parfait. J'ouvre progressivement, jusqu'à les retirer complètement, mais je les garde proche. Je pose un doigt contre l'artère et tâte doucement. Sa semble solide et hermétique. J'ai l'impression de faire de la plomberie...

-Bon, l'hémorragie, c'est régler, t'es opérationnelle de ce côté.

Le module maintenant... J'alterne entre se que j'ai sous les yeux et les scan. Après quelque instant, sa deviens assez clair que c'est un régulateur. Il semble contrôler le flot de «sang» dans le corps, quel organes ou membre à besoin de quel quantité de nutriment et blablabla. Tant qu'elle reste coucher à rien faire, c'est pas trop nécessaire, mais elle perdrait conscience dès qu'elle essaierait de faire quelque chose de moindrement physique... Heureusement, c'est pas trop endommager, j'aurais pas pu le remplacer avec un des miens, sa aurait prit beaucoup de programmation, donc, beaucoup de temps. Et il serait pas compatible avec le reste de la mécanique de toute manière, probablement. Je prend une micro-soudeuse et de petites pinces. J'ajuste une pair de lunette sur ma tête me permettant de zoomer sur la partie endommager et je me met au boulot, re-soudant les circuits ensemble. Je remplace quelque résistance et puce simples. Pour finir, je recouvre la partie du boitier que la balle à écorcer par une petite plaque de métal et la soude en place.

Après une micro-décharge électrique sur le circuit, un coup d'oeil sur le plan me permet de voir que tout semble fonctionnel. Le module est alimenté et fonctionnel. Je laisse échapper un long soupire... Plus qu'à recoudre le tout, et on est en affaire.

-T'es hors de danger... Je recoud tout ça, et t'es presque comme neuve. By the way... C'est sexy tes cicatrices.

Je la régarde du coin de l’œil en souriant légèrement, puis je prend l'aiguille et le fil. Cette partie là aussi, j'y suis habitué. Combien de fois je me suis recoud moi-même... Je referme la plaie rapidement et habillement. Une fois fini, je remet tout mon matériel pêle-mêle sur la table et je vais au micro-onde pour chercher ma pizza qui à bien eu le temps de refroidir depuis le temps que je l'ai laisser là... Mais j'ai trop faim. Je m'écrase sur mon tabouret et commence à mangé en observant la jeune femme.

-Reste tranquile, le temps de retrouver des sensations dans le bas de ton corps, et je vais te porté jusqu'en haut après... T'es hors de danger... Comment tu te sens?

Un malaise s'était installé dans la pièce, elle le sentait. Même si elle avait Michael elle se sentait enfin comprise avec cet homme et visiblement il se sentait bien avec elle lui aussi. Elle pouvait se perdre dans son regard et aurait voulu qu'il reste ainsi un long moment.

Lorsqu'il repoussa ses cheveux elle ferma à nouveau ses yeux de délice mais elle les ouvrit rapidement surprise par le baiser rapide qu'il venait de lui donner. Elle battit des paupières a plusieurs reprises ne sachant quoi répondre.

Elle l'écouta tout en se questionnant sur la porté de son geste. Parler, elle devait parler. Mais parler de quoi..

-Tu veux que je parles de quoi? De moi? j'imagine que de toute façon tu vas pas vraiment écouté. Moi aussi j'utilise ce truc lors de mes opérations délicates..

Eva soupira et continua de regarder le plafond.

-Tu sais un film ça pourrait être pas pire. Parce que ton plafond il est plate à regarder. Bon.. voilà, je viens du 11. J'ai réussi a me sauver avant que mon district n'explose. Mais bon c'est vraiment le moment de parler de ça...

La médic ne savait plus quoi dire. Elle se contenta alors de parler de tout et de rien. De la vie au district des choses futiles car la fatigue entrait rapidement en ligne de compte. Elle se força de parler tout le long jusqu'à ce qu'il ai fini.

Eva cessa de parler et se surpris a rougir de nouveau, on avait jamais fait de commentaire sur ses cicatrices.. Michael se contentait de ne pas les regarder... La jeune femme murmura un petit merci discret et timide.

Elle tenta se contenta de le regarder terminé sa tâche et l'observa alors qu'il allait chercher à manger. Elle retrouvait lentement des sensations.

-Oui.. je.. je crois que ça va..

Eva porta une main a son ventre.

-Mais bientôt ça va faire mal.. tu.. tu a des anti douleur? Sinon j'en ai dans mon sac..

Dm joueur Messages : 198 Date d'inscription : 25/11/2012

Mes yeux replonge dans les siens un moment, puis dérive vers la peau couverte de cicatrice de la jeune femme, sans rien dire. Excepter les tatouages et le manque de seins, ça pourrait bien être ma peau que je regarde... Délicatement, je laisse mes doigts les effleurer une à une.

-Faut pas avoir honte... Chaque fois que la peau se reconstruit de cette façon, elle est encore plus solide qu'elle l'était avant. Et j'aucune des douleurs te rend plus forte...

Je me transforme en psychologue maintenant? Pfff, j'ai vécu dans un corps comme celui là toute ma vie, je sais même pas ce que c'est de respirer de l'air, aussi polluée sois-t-elle. J'ai eu honte toute ma vie de ce que je suis et je lui dis de pas avoir honte? M'ouais...

Mes yeux revienne au siens et je me laisse m'y perdre longuement, sans rien dire. Les mots, c'est pas trop mon truc... Je pourrais lui dire que je suis content qu'elle est débarquer chez moi, content d'avoir pu l'aider, content d'avoir trouver quelqu'un comme moi... Mais je ne le ferai pas. Pourquoi? J'en sais rien... C'est trop dur de dire ce genre de chose. Le fait que sa me gruge de l'intérieur fait simplement en sorte que c'est encore plus dur de les laisser sortir... Tout garder en dedans, jusqu'à ce que sa pourrisse. On peut rien contre notre nature...

Il me reste plus qu'à espérer qu'elle comprenne... Et peut-être ressente la même chose... Je glisse mes doigts sous sa nuque et m'approche à nouveau, mon regard bleu pâle toujours souder à ses yeux bicolores. Un instant, je laisse nos souffle se mélanger, créant une petite boule de chaleur entre nos deux visage... Elle n'a pas commencer à me gueuler dessus lorsque je l'ai fait plutôt... Aussi bien essayer de pousser ma chance un peu... J'ai toujours été meilleurs pour m'exprimer de cette manière qu'avec des mots... En espérant qu'elle comprenne....

Je ferme les yeux et presse délicatement mes lèvres contre les siennes. Sans être passionné, ou même amoureux, le baiser est simple, dénudé de grande implication... Je l'embrasse quelques secondes, les yeux clos, les doigts ma mains gaucher perdu dans les cheveux de sa nuque, puis je m'écarte à nouveau. Mais cette fois, je continue de la regardée dans les yeux un moment avant de baisser la tête. Ça serais probablement plus simple si j'étais capable de mettre des mots là dessus...

Je me lève et vas fouiller dans une armoire pour revenir avec des cachets de morphine et un verre d'eau et je l'aide à en prendre suffisamment pour qu'elle soit capable de dormir.

-Aller, je suis crevé, accroche toi...

Je lui murmure doucement avant de glisser délicatement un bras sous ses épaules et sous ses genoux. Je la porte jusqu'à l'étage supérieur sans un mot, la serrant doucement contre moi en essayant d'éviter les mouvements trop brusque pour ne pas lui faire mal.

J'entre dans une petite pièce toute simple n'aillant visiblement comme seule utilité de dormir, prendre une douche et faire ses besoins. Je la dépose sur le lit avant d'aller fermer la porte et sans allumé la lumière, je me déshabille, ne gardant que mes boxers avant de me glisser sous les couvertures avec la jeune femme, recouvrant nos deux corps des couvertures. Le lit, sans être particulièrement, est assez grand pour que deux personne y dorment sans trop se toucher.

Et pendant un certain moment, je reste couché justement ainsi... Avant de glisser un bras autour des épaules d'Eva et de l'attirée tendrement contre moi, légèrement hésitant dans mes mouvements, je pose aussi une main sur sa hanche.

-Je... Merci...

Elle fut déçu qu'il décroche ainsi son regard afin d'observer chacune de ses vilaines cicatrices. Lorsqu'il les effleura elle se raidit sur le coup pour se détendre par la suite. Sur sa peau se dessinait une chair de poule, Eva ferma les yeux.

"faut pas avoir honte..."

Eva était dans un état second. Elle n'avait aucune résistance à lui offrir et n'avait pas envie de l'empêcher de faire quoi que ce soit. Après avoir frôler la mort, chaque petit geste prend une importance capitale.

Elle avait toujours apprécié les yeux bleus. Elle ne pouvait décrocher son regard des siens. La jeune femme avait même éteint son implant médical afin de ne pouvoir que le voir. La série de chiffre en moins elle voyait maintenant ce doux regard bleuté qui avait dût en faire fondre plus d'une, elle y comprit. Un message semblait vouloir passé mais lequel? La jeune femme arrivait a lire dans les gestes et la façon de se comporter des gens assez facilement habituellement mais maintenant elle n'arrivait a rien.

La médic se laissa faire une nouvelle fois, aucune résistance et elle accueilli à nouveau ce second baiser. Elle savait une chose, il ne traitait pas tout le monde qui passait ici de cette façon. Était-il touché de rencontrer quelqu'un comme lui? Probablement...

Lorsqu'il la quitta la jeune femme chercha a le regarder, elle ne voulait pas rester seule dans cet atelier. Lorsqu'il revint avec les cachet de morphine elle regarda la dose et obtempéra, elle dormirait c'était assuré.

Lorsqu'il la prit dans ses bras elle s'accrocha à lui. Ses jambes robotiques avaient un certain poids et elle avait toujours peur qu'on l'échappe. Cependant, il semblait facilement tenir le coup. Elle laissa donc sa tête s'appuyer contre son épaule.

Une fois couché dans le lit et ce dernier a ses côtés, déjà la morphine semblait vouloir faire effet. A moins que ce ne soit la fatigue générale? Alors qu'il a blottissait contre lui elle accueillit ce geste avec un faible sourire. Cette main sur la hanche et ce merci voulait tout dire. " Merci d'être comme moi".

"T'es pas tout seul.."

A ses mots, Eva s'endormit.

*****

Le lendemain matin, la jeune femme s'éveilla en sursaut et chercha a s'orienté. Elle se rappela les événements de la veille. La tournée, la balle, le chemin jusque ici, l'opération et la rencontre de cet être hors du commun.

Elle bougea légèrement mais une cuisante douleur lui rappela de ne pas trop bouger.

"Aille.."

Eva regarda les tubes sur son bras, elle devait en mettre d'autre. Lui en restait-il?

-Lass.. il me faut ma solution de nutriments.. chuchota t-elle en bougeant un peu pour achever de le réveiller s'il ne l'était pas déjà.

Dm joueur Messages : 198 Date d'inscription : 25/11/2012

T'es pas tout seul. Quand après toute une vie, ces mots prennent enfin un sens.. Je sens la jeune femme dans mes bras relaxer et commencer à respirer de manière régulière... Visiblement, le sommeil c'est perdu quelque part entre son corps et le mien. Malgré que je sois exténuer, Morphée me refuse ses bras. J'imagine qu'il y a un peu de cette histoire, mais de manière générale, je suis incapable de dormir sans être complètement défoncer. Mais cette nuit, j'ai beaucoup de chose qui me trotte en tête...

Je deviens mou ou quoi? Pour tout ce que j'en sais, elle pourrait être simplement un stratagème de l'inquisition pour avoir ma tête, je doute même pas qu'ils soient capable de se genre de coup bas... Pourtant... Pourtant j'ai besoin de quelqu'un comme moi. Quelqu'un qui comprend ce que c'est que d'être qu'un amas de taule et de chair. Et je crois que j'ai simplement besoin de quelqu'un en qui je peu avoir confiance. Autant misé la dessus...

Délicatement, je glisse mes doigts dans ses cheveux, les lissant vers l'arrière. Le mouvement répéter de caresser les cheveux de la jeune femme m'aide à dormir par moment, mais je passe tout de même la nuit à dormir et me réveiller pour arriver jusqu'au matin et me poser la question à savoir si j'ai vraiment dormis ou non... Je suis définitivement plus habitué à dormir à deux. Évidement, j'ai pas les besoins énergétique d'un humain normal, et techniquement, je pourrais me passer totalement de sommeil mais... Ça me fait sentir plus normal.

Elle remue doucement contre moi et je continue à jouer dans ses cheveux lentement. Sa solution énergétique? Avec le contenue de l'aspirateur, ce que j'ai récupérer de sa plaie, je pourrais probablement remplir une fiole et il me semble qu'il y en avait une à moitié pleine dans son sac.

-Huh... 'Morning sunshine. J'suis plutôt omelette et café le matin moi...

Je m'étire un peu, prenant soin de ne pas trop l'accrocher pour ne pas lui faire mal et m'extirpe du lit, remettant mes vêtements en baillant.

-Juste à rester coucher, je vais aller voir ce que je peux trouver en bas, il t'en reste un peu de ce que je me souviens. Je vais remonté avec une radio courte porté, et tu pourra expliquer à Anna comment t'en faire d'autre. Elle à déjà les ingrédient avec les test qu'on à fait sur l'échantillon hier.

Je la regarde un instant, les mains dans les poches, debout dans la pièce. J'ai envie de goûté ses lèvres à nouveau mais... C'est pas vraiment le moment. Je reste tout même un bref moment à la regarder sans rien dire, avant de me retourner et de quitté la pièce.

Une fois en bas dans mon labo, je récupère rapidement deux fiole. Avec le liquide de l'aspirateur redistribué dans les deux, elles sont presque pleine. Probablement que puisqu'il à déjà été dans son organisme, le «sang» récupérer vas lui apporter moins de nutriment, mais c'est probablement mieux que rien. Je prend un CB et le test.

-Hey Anna, on vas avoir besoin que tu fasse un peu de ce machin mauve, t'es capable de me faire ça?

-Nah, j'travaille pas avant midi, c'est dans ma convention collective.

-Ah, fuck you... Tu peux bien me dire pourquoi j'aurais créé un robot syndiqué?

Un long silence et je soupire.

-J'suis désolé ma puce... Je voulais pas t'appeler comme ça. Tu peu me faire ça?

-Ouais, ouais, mais ça va être double prix, c'est un férié aujourd'hui.

-Un...?

Je masse les tempes un moment. Vraiment, pourquoi j'ai créé un cyborg avec un sens de l'humour aussi pourrie et qui déteste se faire appeler un robot? J'ai le don de m'entouré de truc compliquer moi.

Je vais me penché sur la «panthère» toujours rouler en boule et connecté au reste de mon labo dans son coin, la forme physique d'Anna, et pose un baisé sur son front.

-Bon matin ma puce.

-Bon matin papa. J'te fais ça, pas de trouble, je vais juste avoir besoin quelque détails de ta nouvelle blonde. Vous avez coucher ensemble au moins? C'était plutôt mignon votre petite scène ici hier.

-Huh... Des fois toi, j'te dis... Nah, on à juste dormis. C'est pas très conseiller le sexe avec les gens qui vienne de recevoir une balle y parait.

Je clos la conversation là, avant que sa continue dans cette ligné. Anna peut être drôlement curieuse quand on vas dans les relations interpersonnelle. Je remonte à la chambre avec les deux fioles et la radio et m’assois sur le lit à côté d'Eva, posant le CB sur la table de chevet. Je lui tend les fioles.

-Tien, ça devrait faire pour le temps qu'on t'en fasse d'autre. T'a besoin de repos, mais je peu pas vraiment te garder ici et je... J'aimerais garder un œil sur toi, le temps que tu te rétablisse complètement. T'a plus vraiment besoin de moi, un médecin normal pourrait se charger du reste...

Je me gratte la nuque, baisant un peu les yeux. J'ai aucune raisons valable de continuée à garder un oeil sur elle, pour la suite, c'est repos et attendre que la plaie se referme, pour retirer les points, elle serait probablement capable elle même avec sa formation de médecin.

-Appelle ça de... Heu... Du service après vente...? Si t'en veux, bien sur... C'est inclus dans le deal, mais pas obligatoire si t'en veux pas. Je peux juste te reconduire chez toi et m'assurer que tu te reprenne pas une balle en chemin, si c'est ce que tu veux.

La brume de la morphine l'avait gardé endormie toute la nuit mais vaguement elle sentait ses caresses de son salvateur dans ses cheveux, si bien qu'elle ne fit pas de cauchemars de la nuit.

Avait-il dormit? Eva ne pouvait le dire mais elle savait que pour lui comme pour elle leur présence mutuelle n'avait été que bienfaitrice. Elle esquissa un faible sourire mais pour elle il était impossible de trop bouger aujourd'hui.

-Bon matin.. si tu savais ce que je donnerai pour pouvoir manger encore une fois... malheureusement mon corps ne digère plus rien. Jte laisse imaginer la suite. fit-elle doucement et faiblement.

La médic avait perdu énormément de force et ses yeux se fermaient tout seul a quelques reprises. Lorsqu'il extirpa elle regretta immédiatement sa chaleur et sa présence dans le lit. Machinalement elle fit une pression sur sa plaie et l'évalua. Déjà il ne semblait pas avoir signe d'infection. La plaie était belle pour une blessure fraichement refermé de quelques heures a peine.

Elle opina et le laissa descendre. Entre temps elle ferma les yeux mais ne pu s'empêcher d'entendre la conversation qui se déroulait sous elle à l'étage en dessous. Un mince sourire étira à nouveau ses lèvres. Elle avait un vague souvenir d'une entité nommé Eva mais elle ne savait pas a quoi elle ressemblait. Est-ce que Lass avait vraiment une fille? du moins pas au sens propre du terme a ce qu'elle en comprit.. c'était une création.

Lorsqu'il remonta elle tentait de se rasseoir dans le lit avec beaucoup de difficulté. Les joues rougit par l'effort et les sourcils froncés elle se laissa retomber sur le lit doucement n'étant pas capable de s'asseoir correctement.

Elle prit les fioles et d'une main adroite elle les changea. Vérifiant que tout fonctionnait. En quelques secondes elle reprit des couleurs.

-Je peux lui expliquer sans problème. tu.. tu peux me donner la radio? Je ne serais pas capable de l'atteindre d'ici...

Eva fronça le nez et éclata de rire devant l'incertitude de Lass face a ses propositions.

-Du service après vente? En bref j'ai pas besoin de rester ici mais tu aimerais bien que je reste pour avoir un oeil sur moi c'est bien ça? Et je te dois combien pour ça? fit-elle d'un ton léger, presque taquin sur la fin.

Sa réponse était lourde de sous-entendues et visiblement malgré son premier jour post opératoire elle était déjà d'humeur a se payer sa tête.

Dm joueur Messages : 198 Date d'inscription : 25/11/2012

Je lui donne la radio, un petit sourire en coin aux lèvres. Elle prenait déjà du mieux, c'est bon signe.

-Laisse moi calculé... 115 crédits de l'heure, pour heu... D'un heure du matin jusqu'à...

Je jette un oeil sur le cadran de la table de chevet.

-Dix heures. Temps double parce qu'on est en dehors des heures ouvrables, plus les médications, plus deux baisers, plus les pièces.... Hmm...

Je regarde en l'air, faisant semblant de calculé mentalement, l'air sérieux. Prenant un ton solennel, je la regarde dans les yeux.

-Tu me dois exactement.... un souper en tête à tête, et l'occasion de t'installer un système digestif qui te permet de tirer tes nutriments de la bouffe au lieu de tes capsules là. Deal? Ah, et que tu me laisse prendre soin de toi le temps d'être rétablie.

Je lui sourit légèrement, avant de commencer à installer les oreillers de manière à faire un dossier contre le mur. J'aide ensuite Eva à s'installer en position semi assise, de manière à ne pas trop mettre de pression sur sa blessure. Blessure que j'inspecte un peu d'ailleurs. Aucun liquide mauve qui coule, c'est bon signe... Pour les points, elle sera plus en mesure que moi de jugé si j'ai bien travailler ou non.

-Alors doc, mes talents de couturières sont pas trop mal? J'suis habitué de me recoudre moi même, mais les autres, c'est un peu plus rare.

En la regardant, assis près d'elle sur le lit, je ne peux m’empêcher de la trouver belle. Et savoir qu'elle est comme moi ne la rend que plus magnifique. Délicatement, je pose ma main sur sa joue, l'effleurant doucement, descendant dans son cou, glissant vers sa nuque, pour finir par se perdre dans ses cheveux. Elle semble apprécier que je lui joue dans les cheveux de manière générale... Je me penche vers elle et viens posé tendrement mes lèvres contre son cou, l'effleurant jusqu'à remonté derrière son oreille, posant un autre baiser à cette endroit. Et je reste ainsi un moment. Le visage contre le cou de ma «patiente», les doigts perdu dans ses cheveux.

Essayant encore d'exprimé ce que mes mots n'arrive pas à faire...J'éloigne légèrement mon visage pour être face au sien, la regardant dans les yeux. J'aime me perdre dedans... J'aimerais pouvoir m'y laisser sombrer et perdre mon chemin, me noyer avec elle... En elle... Je dois perdre la tête. J'ai passer de temps seul, je dois avoir un fusible d'interaction avec le sexe opposé de griller, ou un truc du genre. Un murmure s'échappe de mes lèvres sans que je n'arrive à ravaler.

-...J'aurais jamais cru trouver quelqu'un comme moi... Encore moins une femme aussi belle...

Elle fut estomaqué par sa réponse finale.. un souper.. qu'elle pourrait manger. Parce qu'il allait lui en donner l'occasion. La radio dans sa main tomba sur le lit et elle porta sa main devant sa bouche. Ses yeux bicolore devinrent brillant de larmes et lorsqu'elle cligna des yeux quelques larmes tracèrent un chemin sur ses joues.

-C'est le plus beau cadeau qu'on m'aura jamais fait.... c'est.. c'est mon plus grand regret ne plus pouvoir manger..

A ses mots et avec son malaise elle éclata de rire. Elle avait l'air que d'une grosse gourmande avec ce dernier commentaire.

-J'ai juste l'air d'une gourmande.. excuse moi.

La médic se laissa installer. Elle pencha des yeux expert sur sa cicatrice mais n'eut pas le temps de répondre.

Lorsqu'il provoqua a nouveau une proximité elle ne s'en senti pas gêné. Plus les heures avançaient et plus elle avait besoin de le savoir près d'elle. La jeune femme ne se sentait pas incomprise. Plus maintenant. Son toucher, sa chaleur, ses lèvres.. d'une main distraite elle suivait elle aussi ses cicatrices. Son coeur battait la chamade et elle respira son odeur une nouvelle fois.

La suite la fit rougir. Elle ne pouvait pas être plus rouge.. elle ouvrit la bouche et rien ne sorti.. Elle passa ses deux mains dans son visage et secoua la tête de gauche à droite. Lorsqu'elle releva son visage elle avait une mine soucieuse...

-Je... mìerda..

Elle s'agita légèrement provoquant une grimace de douleur. Le visage enfoncé à nouveau dans ses mains elle lâcha ces mots lourds de conséquences..

-Je suis pas seule..

Dm joueur Messages : 198 Date d'inscription : 25/11/2012

Je m'écarte un peu sans cessé de regardé son visage. Malgré ce qu'elle à dit, mon expression ne change probablement pas autant qu'elle aurait pu le croire... Elle ne change pas du tout en faite. Alors qu'on aurait pu croire que l'information m'aurait touché, elle m'amuse plus qu'autre chose et je souris légèrement en haussant les épaules.

Délicatement, d'une main, je prend son menton pour relever son visage pour qu'il fasse face au mien, écartant ses mains de l'autre. J'essais d'attraper son regard du mien, qu'elle voit que je suis sincère, qu'elle voit que je pense chaque mots que je dis.

-Hey... Eva... Je t'es pas demandé en mariage, tu sais, ni fait de déclaration d'amour. On se connait depuis quelques heures à peine, c'est trop tôt pour ça, de un. Mais j'ai envie qu'on apprenne à se connaître. Pour tout se que j'en sait, on est les deux seuls représentant d'une «race», c'est la moindre des choses, non? Si au fils des jours, ton choix se porte sur moi, tant mieux, si ton choix reste où il est, et que t'es heureuse la dedans, tant mieux.

Avant qu'elle ne puisse répondre, je souris un peu plus largement et viens posé à nouveau mes lèvres contre les siennes. Cette fois, je prend son visage entre mes mains. Une contre sa nuque, l'autre perdu dans ses cheveux. Je l'embrasse, les yeux clos, longuement, lentement. Lorsque je m'écarte à nouveau, je garde son visage entre mes mains, un sourire au lèvres.

-Dans les deux cas, je crois que tu pourra continué à m'avoir dans ta vie. J'aimerais bien te le promettre, mais je te connais pas encore assez pour ça. Et c'est pas moi non plus qui vas te mettre la pression pour faire un choix...