Expédition dans les boyaux du district (Eldritch)

L'Underground. Un lieu dont beaucoup parlaient, mais que peu pouvaient décrire. Des combats avaient été menés pour l'acquisition des tunnels, ce qui faisait de cet endroit un lieu historique aux yeux de l'androïde.

Le géant de métal s'y était aventuré dès que le soleil avait quitté le ciel. Déjà qu'on le cherchait, il comptait bien s'allier avec l'obscurité pour ne pas être repéré. Il ne savait pas vraiment où il était, ayant seulement enregistré le chemin pour partir, ce qui le poussait à avancer. La curiosité l'obligeait à aller toujours plus loin.

Étrangement, pour lui dans tous les cas, sa présence ne faisait pas trop tache. Les autres semblaient se dire que ce n'était qu'une machine. Les autres... Il ne croisait pas grand monde, mais ces gens là le laissaient en paix.

Contrairement à son habitude, il ne portait pas son complet. Plutôt, il avait prit des vêtements amples et noirs, dont une veste kangouroux avec un capuchon assez large. Encore et toujours, on pouvait voir les reflets de la lumière sur son imposante lame noire, qui pendait à sa ceinture. Seuls indices de sa présence: le boucan qu'il faisait à chaque pas et sa haute silhouette sombre qui surplombait tout le monde.

L'ennuie commençait a s'emparer du jeune rat d'égout. Il avait déjà récupéré suffisamment de provision dans les poubelles du quartier afin de se nourrir pour aux moins cinq repas. Il pouvait maintenant mettre ses instinct de survie de côté et allé se divertir un peu. Il sorti donc de son nid afin d'explorer un peu les rues du quartier gris histoire d'observer le comportement des humanoïdes dans leur milieu naturel, quelque chose qui avait toujours su le divertir.

Une odeur de dépotoir parfumais les rues, des lumières scintillais comme des lucioles signe que la fin de leur existence est proche. Un joyeux mélange de différent liquide ruisselle sur le sol, de l'urine, de l'eau sale, du sang et un peu de résidu de décomposition de vidange. Eldrich restait furtif tapis dans l'ombre durant sa promenade, il avait toujours pris coutume de resté discret et de ne pas attiré l'attention sur lui. Les ruelles était tranquilles, bien sur il y avait toujours quelque crie lointain et des murmures de lamentation qui venais donné un bruit de fonds a l'ambiance. Mes un son en particulier attira son attention, un son de métal au rythme de pas. Un homme habillé de noir semblait faire se bruit en se déplaçant. La curiosité s'emparant de lui, et s'il s’agissait d'un cyborg, il pourrait peut-être l'aidé a en devenir un?

Il s'approcha de l'homme furtivement afin de mieux l'observé et aperçu sont visage de métal. Il éait encore plus troublé de voir sa, comment un cyborg pourrais avoir complétement une tête de métal? Il sorti de l'ombre devant l'homme avec sa lame a la mains le portant en position défensif.

Est-toi! Quoi toi être?

Il se tenait prêt a réagir a toute réaction que pourrais avoir l'homme.

L'imposante machine continuait son chemin. Les bruits, il les entendait. Les lumières, il les voyait aussi. Mais il n'avait pas idée de l'odeur. Il ne pouvait sentir.

Il descendit une irrégularité, sur le sol, pour entendre le craquement du métal, peut-être même des os. Sa visière se baissa, regardant sur quoi il avait marché. Un os, bien blanc, mais vieux et sec. Et maintenant, ce n'était que de la poussière. Rien d'important, en somme. Il se remit en marche, restant sur ses gardes, les mains dans les poches de sa veste. Puis, l'impensable.

Une silhouette sortit des ombres, avec un arme. Un ridicule couteau. Devant lui, comme ça, à lui demander ce qu'il était. Qu'était-ce donc que cette chose? Ça semblait humain. Les dommages qu'il pouvait lui faire? Minimes. Il s'était immobilisé dès que l'individus s'était planté devant lui, hésitant entre dégainer sa lame, ou simplement parler. C'était une source d'information, non?

- Une chose devant laquelle on ne lève pas son arme si on veut vivre. J'ai dix façons différentes de te désarmer. Range ton couteau, et peut-être daignerais-je te répondre.

Il fit un pas de côté, dans un bruit mécanique, pour feindre de se remettre en marche, lentement. Les laisser venir à lui. C'est ce qu'on lui avait apprit.

Toute sa vie il avait appris a se méfier de tout le monde. L'immense machine devant lui ne fait pas exception a cette règle et cette dernière le menace. Il devait se préparé a toute éventualité cette fois. Il avait appris a c'est rat des son et des gestes pour les guider étant donné qu'il n'a jamais été très habitué de parlé, il fit donc un geste de c'est deux index pour faire signe au proto-rat de se placer derrière la tête de métal.

Quoi toi être?

Il recula d'un pas et sera son couteau plus fort. Mais une lueur de sensation étrange passa dans son esprit, jamais dans le passé il fit confiance a qui que se soit mais un sentiment incompris le fit baisser son arme et pris une position plus détendu.

Moi pas vouloir combat. Moi juste défendre.

Le géant de métal s'arrêta de nouveau devant le petit bonhomme. C'était un drôle de cas. Il resta immobile, ne répondant pas immédiatement à la question. Un regard circulaire lui montra la présence de petites créatures. De la même sorte qui avaient fait fondu son avant-bras. Il ne montra aucun signe d'hostilité, se contentant de croiser les bras. Dès que son interlocuteur baissa son arme, il prit la peine de répondre.

- Je suis un androïde. Tant qu'on ne me montre pas d'hostilité, je reste neutre.

Sa visière le détailla, de haut en bas. Le reste de son corps ne bougea pas. Par contre, il resta attentif à son entourage, surveillant les créatures.

- Je peux savoir ce que tu me veux?