Le visage du Mal

Le soleil commençais à se coucher sur le District 6 et la jeune roboticienne se dirigeais rapidement vers la discothèque des Poisonous. Miss Flower l'avait fait appelé pour remplacer derrière le bar, l'une des filles avait apparemment tombé malade. C'était loin d'être la première fois que cela arrivait et Sarah commencé à ce douter qu'il n'y avait pas de fille malade, seulement que son employeur trouvait qu'elle faisait un bon travail et la voulait avec le public, mais elle savait que Sarah ne prendrait pas de poste attitré. Tout cela semblait de plus en plus claire pour la roboticienne, mais ça ne la dérangeait pas. La paye avec les pourboire était plus que bonne et elle commençais à apprécier l'attention qu'elle recevait. Elle avait même prit la peine de mettre ses vêtement de travail directement en partant de chez elle, au lieu de se changer là-bas en arrivant et se rechanger après son quart de travail.

Comme toujours la seule peau que l'on voyait sur elle était son visage, mais cela n'empêchait pas la roboticienne de rappeler à tous que même vêtu le corps féminin est la plus belle chose qui soit. Elle portait des pantalons de cuir très moulant, surmonter de botte aussi de cuir à talon aiguille de 4 pouces qui monte juste au dessous de ses genoux. Sur le haut de son corps elle avait un sweater couper au dessus des seins noir et sur son abdomen une camisole bleu marine. Des gants de cuir noir serré couvrait délicatement ses mains. Le tout montrait chacune de ses délicieuse courbe de la façon la plus satisfaisante possible. (Charisme 5)

C'était la première fois qu'elle s'habillait de façon attirante dans les rue du District. Malheureusement pour elle elle allait apprendre que ce n'était pas une bonne idée. Alors qu'elle passait au travers des quartier résidentiel, elle heurta un large homme au tournant d'un coin qui l'arrêta net dans sa course. L'homme fut projeté au sol sous le choc de l'impact. Mal alaise, Sarah se mit tout de suite à genoux prêt de l'homme pour voir si tout allait bien, elle s'en voudrait de l'avoir blessé.

-Eh merde désolé monsieur je ne vous avait pas vu. Comment allez-vous?

Elle l'aida à se relevé alors que deux de ses amis approchait. Une fois debout l'homme se secoua un peu avant de poser son regard sur Sarah, un regard lourd et désirant. Il la scruta de la tête au pied, le regard indécent. Une fois ses amis arrivée il leur lança chacun un regard, pour qu'ils le suivent dans ce qu'il s'apprêtait à faire.

-Je sais pas trésor, je me sent un peu tendu, qu'est-ce que tu dirais de me donner un petit massage, je suis sûr que ça me ferais beaucoup de bien, si tu vois ce que je veux dire.

Les deux arrivant se placèrent des deux côté de Sarah, les trois hommes l'adossait contre un mur et bloquait sa suite.

-Ce n'est pas très polie de bousculer les gens comme ça, par contre, une belle poupée comme toi, je suis sûr qu'on peut trouver un arrangement pour que tu te fasse pardonner.

Il leva sa grosse main graisseuse vers la joue de la jeune femme. Sarah recula d'un coup sec et s'adossa contre le mur regardant les hommes autour d'elle, terrifié, elle ne s'avait pas quoi faire, on lui avait raconter des choses, mais jamais qu'elle pensait ce retrouver dans une situation comme ça.

-D... D... Désolé... je... non... je ne voulais pas désolé... s'il-vous-plaît... je m'en allait juste travailler... laisser-moi aller s'il-vous-plaît!

Les hommes mirent à rire, ce n'était visiblement pas dans leur intention. Il s'approchait de plus en plus et Sarah continuait de les supplier, sans résultat. Dans la panique elle tenta d'avancer mais se fit prendre hors-ballant et repoussé contre le mur.

-À L'AIDE, ADEZ-MOI!!!!!!! Hurla t'elle.

Au moment où elle cri l'homme sur sa gauche brandi un 2x4 qu'il avait derrière son dos et lui assène un violent coup sur la tête, le 2x4 volant en éclat dans un son de fracture horrible, envoyant Sarah sur ses fesses mais, à la grande surprise des 3 hommes, sans blessure apparente. Elle continue de crier, se recroquevillant sur elle même pour se protégé. Son sort dépendait maintenant d'autrui.

Depuis sa rencontre fortuite dans le quartier des usines, le milicien s'était donné à réfléchir. Il en avait eu plus que le temps, dû à sa cheville foulée il avait été hors service durant deux semaines. Étrangement, ce qui l'avait le plus convaincu de changer sa façon d'agir, c'était les mots que la blonde avait prononcés en dernier. « Quels souvenir auront-ils de toi». Ou quelque chose comme ça. Et dans tout le long, elle avait eu raison. Il préférait nettement être du côté de ceux qui lui ressemble que de celui des persécuteur. Il s'était donc appliqué à rendre davantage service et à aider plus qu'à nuire depuis son retour au travail. Après tout, n'était-ce pas cela aussi, être milicien?

Il marchait dans le quartier résidentiel, perdu dans ses pensée. Il n'était pas en service ce soir et était habillé en civil, son classique manteau vert kaki, des jeans et ses bottes de combat qu'il ne quittait jamais. Il allait rejoindre un ami pour ensuite peut-être aller prendre un verre, seul ou accompagné. Il sortit brutalement de sa rêverie lorsqu'un cri d'appel à l'aide retentit. Le yeux rond comme des 25 cents, il avait pivoté sur lui-même pour trouver la provenance des cris. Il cibla vite le trio d'homme qui semblaient s'en prendre à une jeune femme. Au moment même où il les avait repérés l'un d'eux avait frappé la femme avec un 2x4 et cette dernière s'était recroquevillée en continuant de crier. Merde. 3 contre 1. Et il n'était pas en service. Il était vraiment doué pour se coltiner des râclée, pensait-il alors qu'il fonçait vers le groupe, dégaînant son arme en chemin.

- HEY!. Je pense que la demoiselle a dit non!

Dit-il, se doutant qu'il devait encore s'agir d'un cas de harcèlement. Dans le pire des cas, même s'il se trompait, il était lâche de s'en prendre à une femme ainsi. Il jeta un oeil à la jolie demoiselle qui ne semblait pas blessée. Étonnant, vu le coup qu'elle s'était prise. Il pointa son beretta sur le plus grand des trois, et dit d'une voix doucereuse, maintenant à quelques mètres à peine:

- Je dois en buter un pour faire un exemple ou vous avez compris qu'il serait mieux d'abandonner le projet?

Son for intérieur fermait les yeux, attendant de recevoir la première pierre. Du haut de son 5 pied 9, 150 lbs mouillé, il savait qu'il n'était pas trop effrayant. Cependant, il était bon tireur et assez agile.

Le nouvel arrivant n'était peut-être pas imposant, mais son pistolet lui l'était beaucoup plus. Un beretta, ce n'était pas bien gros, mais un trou dans la poitrine est un trou dans la poitrine, et les assaillant, aussi barbare puisse-t-il être, n'était pas si stupide. L'intervention de Sheikh stoppa les hommes dans leur élan, fort heureusement pour la jeune femme. Ils se retournèrent tranquillement, faisant bien attention d'avoir l'air imposant, laissant Sarah pleurer bruyamment derrière.

-Hey Kid, pour qui tu te prend comme ça? Si tu voulais nous menacer t'aurais au moins put prendre un vrai gun, pas un pour enfant.

Les hommes se mirent à rire, tentant d'intimider le héro improvisé. Au milieu de l'hilarité, l'homme bavard se retourna vers Sarah et l'agrippa violemment par les cheveux, la levant de son coin et la remmena entre lui et Sheikh, la jeune femme émit un nouveau cri strident de peur. Avec son autre main il sortit un couteau de sa veste et vînt le placer sous la gorge de Sarah. Celle-ci pleurait toujours, les yeux fermé avec force.

-Ta gueule bitch! Qu'est-ce que tu dirais de donner ton jouet à mon pote ici, sinon ta petite copine risque te tacher tout ses beaux vêtement.

L'un des deux acolyte s'approcha de Sheikh, visiblement pour lui prendre son pistolet. Le chef de la troupe lui se contentait de le fixer, Sarah fermement dans sa poigne, couteau bien accoté sur sa gorge. La jeune femme elle était sous le choc, ses yeux était fermé et sa bouche ouverte, des petits sons étouffé de lamentation se faisant à peine entendre.

Hola. Ces gars là ne rigolaient pas. Il regarda le manège du plus grand se jouer, posant un couteau sur la gorge de la jeune femme qui s'époumonait d'horreur. Lui qui voulait passer une petite soirée tranquille autour d'un pot, c'était raté. Il analysait la situation mentalement à une vitesse folle. L'un des trois s'approchait pour récupérer son beretta, l'autre avec la fille, et le dernier qui... riait tout seul?

Tout d'un coup, le milicien eu un large sourire. Faisant fi de l'homme qui s'approchait, il s'adressa directement au connard qui menaçait la demoiselle.

- L'avantage des armes pour enfants, c'est qu'elle sont légère, et que n'importe con sachant un peu tirer peut faire de vrais miracles avec ces trucs.

Il est vrai que le beretta 84 était une arme d'apparence modeste, mais SS était incroyablement douer pour tirer avec elle. C'était un peu comme sa deuxième famille. Ils se connaissaient depuis toujours! Il soupira en regardant la scène. Pourquoi il fallait toujours que quelqu'un le contrarie quand il décidait d'être gentil... Encore. Ça allait encore mal finir. Mais bon. Combien valait la vie d'une jeune femme sans doute innocente par rapport à celle d'une bande de malfrats? Son choix était fait. Sanjei Karma Sheikh serait son nom aujourd'hui.

Il leva l'index à l'attention du type qui s'approchait.

- Une minute. On peut négocier? Je propose un échange de bon procédé.

Avait-il dit au type au couteau. En deux temps trois mouvement, ce dernier se retrouva avec deux balles dans l'épaule, pour ensuite tirer une seconde balle dans la cuisse du type le plus près. Sous la douleur le premier, tenant le couteau, n'eût d'autre choix que de laisser tomber la fille et le couteau pris d'une douleur intolérable. Le second se laissa choir sur le sol en hurlant.

- Je vous échange la fille contre vos vies. Ça vous convient comme marché? À moins que vous teniez vraiment à mourir. Les armes pour enfant on y prend goût, et il me reste trois balles. dit-il en pointa son arme sur le troisième type, le regard animé d'une colère noire.

Voilà. Tout ces papelards... il devrait s'expliquer. Il n'était même pas en service. La galère. Il était tout de même fier de lui. Il n'y a pas si longtemps il aurait juste mis une balle entre les yeux au premier et aurait sans doute amoché les deux autres en y prenant un plaisir plus que sadique. Au moins, personne n'était mort. Pour l'instant.

L'homme au couteau de s'attendait pas à ce qui c'est passé. La douleur se fit sentir tout de suite, il voulu passé sa colère sur sa victime mais la force manqua dans son bras et il laissa doucement tomber son couteau. Ses genoux défaillir et tomba sur les fesses, portant une main à son épaule blessé. Sarah elle se mit à crier lorsque les coup de feu retentirent, et ce jusqu'au moment où elle sentie son assaillant la lâcher. Elle tomba sur le sol de tout son long pour ensuite simplement ce recroqueviller de nouveau, tremblotante.

Le dernier agresseur toujours debout bougea tranquillement, ne perdant pas de vue Sheikh, et releva ses deux compagnons debout et les aida à déguerpir, sans un mot de plus. L'heure n'était plus à jouer les malins.

Sheikh était maintenant seul avec Sarah, le silence retombant tranquillement sur le quartier, briser seulement par les pleurs étouffé de la femme. Au premier regard elle n'avait l'air d'avoir rien, et au second non plus. Si Sheikh était observateur,il pouvait même voir que son maquillage n'avait été perturbé par aucune larme.

Baissant son arme lorsqu'il vit le dernier homme quitter la scène avec ses deux compagnons, il rengaina et s'approcha doucement de la demoiselle recroquevillée sur le sol. Il prit quelques seconde à l'observer. Aucune blessure ne paraissait sur sa tête alors qu'il avait clairement vu l'autre type lui asséner un coup de planche sur la tête... Et au fracas que cela avait fait...

Il s'agenouilla près d'elle, cherchant quoi dire. Il savait seulement qu'il venait d'interrompre trois malfrats qui s'en prenaient à elle, mais il ignorait pourquoi.

- Je suis désolé mademoiselle. Est-ce que ça va aller? Est-ce que ces salopards vous ont fait du mal?

Il espérait être arrivé à temps. Toutefois... il ne lui demanda pas si elle était blessée puisque apparemment elle ne l'était pas. Elle ne saignait pas non plus. Et elle n'avait pas pleuré. SS fut tout à coup pris d'une vague d'anxiété grandissante. Cette femme n'était clairement pas humaine. Ni mutante, ni zoomorphe. Tout le monde saigne, que ce soit d'une façon ou d'une autre. Tout le monde aurait été blessé par un tel coup. Les deux gars sur qui il avait tiré, cependant, eux ils étaient humains. Il se rendait lentement à l'évidence qu'il venait de blesser peut-être gravement deux types pour une fille qui ne pouvait pas l'être, elle.

Il fallut plusieurs minutes pour que Sarah sorte de son cycle de gémissement, ne percevant pas tout de suite la présence de son héro agenouiller prêt d'elle. Tranquillement elle s'allongea de tout son long, levant tranquillement les yeux vers Sheikh. Réagissant plusieurs minutes plus tard à la question, Sarah passa une main sur sa tête, cherchant une blessure. Regardant toujours l'homme et secoua la tête, lui indiquant que non.

Après un grand moment de malaise à fixer, la jeune femme finit par regarder autour d'elle, observant les alentour.

-Je... non... ça va aller... je crois... j'ai entendu des coup de feu, qu'est-ce qui s'est passé?

Sa voix était faible et tremblotante, pratiquement un chuchotement. Elle fini par se redresser avec l'une de ses mains, s'asseyant comme une sirène.

-Qui êtes vous? Pourquoi vous m'avez aider comme ça? Ces mecs aurait pu vous faire du mal...

Les mots sortaient de la bouche de Sarah mais elle ne semblait pas être tout à fait revenu à elle, comme encore dans un rêve.

Il regardait la demoiselle revenir à elle en silence. Elle paraissait vraiment secouée. C'était normal, vu les circonstance, un type venait quand même de lui mettre un couteau sur la gorge. Il lui fit un sourire doux lorsqu'elle prit enfin la parole. Au moins elle n'avait pas perdu sa langue.

- À vous de me le dire. Ce qui s'est passé c'est que j'ai évité qu'un salopard vous fasse trop de mal. Cependant j'ai agit sous l'impulsion du moment, sans même savoir si c'était vraiment mérité.

Il n'avait pas perdu son sourire, mais il y avait un certain ton de reproche. Il la regarda se redresser tout en la détaillant du regard. Elle était... vraiment... belle. Le parfait équilibre de courbes et d'angles, la grâce dans le mouvement... et elle s'était accoutrée pour bien mettre tout cela en évidence. Maintenant qu'il s'y attardait, il avait rarement vu une femme aussi séduisante. Les paroles de la demoiselle vinrent briser sa rêverie, et fort heureusement. Il secoua la tête, un peu gêné et le rouge lui montant aux joues. Il espérait qu'elle n'avait pas remarqué qu'il la dévorait des yeux.

- Je hum... Vous aviez l'air en mauvaise posture alors... ne vous inquiétez pas... de nous 5 ce n'est pas moi qui... ai eu le plus... mal.

Il se secoua un peu et ravala.

Reprends-toi Sheikh. Elle n'est peut-être même pas humaine. Oui, elle est sexy. Oui, elle est vraiment belle. Oui elle... ah et fait donc ce que tu veux!

Le milicien se releva et tendit la main à la jeune femme pour l'aider à reprendre pied.

- Le type ici présent qui vient de vous secourir s'appelle Sanjei. Et vous? Princesse... qui?

Dit-il avec une pointe d'humour pour détendre un peu l'atmosphère.

Les parole du héro sonnaient étrangement au oreille de Sarah, mais elle n'y prêta pas plus attention, c'était probablement elle qui avait mal comprit.

-Hum... je me rendait au travail, on m'a appelé pour que je vienne remplacer à la dernière minute, je crois que je courrais et j'ai percuter le type. *ses paroles deviennent étouffé* Et la il m'a envoyer contre le mur et les autres son arrivé... je sais pas ce qu'ils allaient me faire...

Le regard apeurer elle fixe ses yeux dans ceux de Sanjei et reprend courage et confort.

-Et là tu es arrivé et tu les as fait partir.

Alors qu'elle disait ça, elle remarqua où l'attention de l'homme était porter. Même si ce n'était pas le moment, elle ne pouvait pas nier qu'habiller de la sorte, elle ne lui laissait aucune chance, c'était le but après tout. Elle s'en voulait toutefois de ne pas avoir fait comme d'habitude et de ce changer sur place, une erreur qu'elle ne ferait assurément plus. Ses paroles et réactions la fit rire, ce qui était bon signe. Dans un soupir chuchoté elle lui dit:

-Merci.

Elle prit sa main lorsqu'il lui offrit, elle n'en avait pas besoin mais elle savait que ça lui ferait plaisir. Sanjei, même s'il n'eut pas de difficulté à la relevé dut à sa grande force, pus remarqué qu'elle était très lourde pour sa taille.

-Humf... princesse? J'imagine que je suis un peu comme princesse présentement oui. Je me nomme Sarah, Sarah Landcaster. Enchanté de te rencontrer Sanjei, j'aurais aimé que ce soit autrem...

Sarah sursauta soudainement, se refermant sur elle-même et se rapprochant de l'homme, à la limite de le coller. Il y avait eu un bruit sourd de métal derrière eux qui, après avoir regardé, ne s'avèrent qu'être un gros chat qui a fait tomber une poubelle par terre.

Après quelque seconde la jeune femme s'écarte et pose son regard sur Sanjei, retirant ses bras de sa poitrine pour revenir au neutre.

-Désolé, j'imagine que je suis encore un eu jumpy.

Elle regarda les alentours, plusieurs bruit de fond se faisais entendre dans le District, aucun d'en eux n'était rassurant.

-Crois-tu que je pourrais abuser de toi et te demander de m'accompagner jusqu'à mon travail? Je... je te paye une bière, c'est la moindre des choses pour ce que tu as fait pour moi.

Elle avait les lève pincer et les yeux piteux, elle espérait très fort qu'il dise oui, elle ne voulait définitivement pas reprendre la route seule.

Souriant tendrement à Sarah alors qu’elle lui narrait sa mésaventure, il se sentait en quelque sorte soulagé. Ce n’était pas une histoire de règlement de compte ou quelque chose du genre, juste des gens mal intentionnés. Bien sûr, rien ne prouvait que la demoiselle ne mente pas pour se couvrir, mais SS avant envie de lui faire confiance. Il fronça les sourcils lorsqu’elle accepta son aide pour se relever. Il avait nettement sous-estimé son poids. Ça ne collait pas du tout avec son physique.

Lorsque le bruit se fit entendre, le milicien avait immédiatement porté la main sur son arme, et leva l’autre bras pour entourer Sarah sans toutefois la toucher, comme pour créer un cocon protecteur, croyant qu’un des types revenait peut-être réclamer vengeance, mais ce n’était qu’un animal. La pauvre jeune femme semblait terrorisée. Elle s’excusa et SS secoua la tête en signe de pardon. Lorsqu’elle posa ensuite sa question, le milicien eut un sourire malicieux.

Mais abuuuse!… vas-y ma chérie, abuse autant que tu veux, où tu veux et comme tu veux.

-Bien sûr, avec plaisir. J’avais justement l’intention d’aller prendre un verre. Où travailles-tu?

Il souriait à pleine dent et la fixait d’un regard perçant. La soirée devenait intéressante… Il passerait voir son ami une autre fois. En terme d’apparence, il faut dire que SS ne laissait pas sa place non plus (Charisme 5). Malgré le fait qu’il n’était ni grand ni vraiment bâtit, il avait des yeux presque hypnotiques et un joli minois. Il dégageait aussi quelque chose de gracieux et de charmeur.
Il tendit son coude à Sarah, comme le ferait un gentleman, l’invitant à prendre la route. Il ne voulait tout de même pas qu’elle soit trop en retard à son travail. Ils auraient bien l’occasion de discuter en chemin.

-Merci!

Elle luit rendit son sourire. Maintenant qu'elle prenait le temps de le remarquer, son prince était réellement charmant! Elle ferait assurément plusieurs jalouses parmi ses collègues.

-Je travail pour les Poisonous, normalement je m'occupe de l'électronique mais ce soir je remplace une filles au bar de la discothèque. Ce n'est pas très loin, dès qu'on entre dans l'AMCD on est presque arrivée.

Sarah prit maladroitement le bras tendu, au lieux de mettre sa main dans le creux du coude, elle avait simplement agrippé le bras de Sanjei avec ses deux propres bras, du coup se rapprochant considérablement de lui. Elle entama le pas mais le laissa prendre le contrôle rapidement. Les mecs aimaient ça, diriger, se disait-elle. Elle lui donna simplement les indications sur le chemin à prendre.

-Je ne suis pas barmaid normalement, je laisse ça au autre filles. Là-bas mon travail est d'entretenir tout ce qui est électronique, incluent les Androïdes et les serveurs. Je n'aime pas tellement me montrer, les autres filles sont meilleurs que moi là-dedans.

Au moindre petit son suspect Sarah se collait instantanément sur Sanjei, la pauvre était encore très nerveuse, il était facile de comprendre pourquoi.

-Et toi? Tu fais quoi dans la vie, mis à part jouer les héro?

Elle rit un peu, se trouvant bien drôle.

Regardant Sarah prendre son bras avec un certain amusement, il écoutait sagement ses indications sur le chemin à prendre. Il était en quelque sorte soulagé qu'elle s'occupe de l'électronique chez les Poisonous. Il aurait trouvé dommage qu'elle vende son corps ou quelque chose du genre. Une oeuvre d'art du genre ne devrait pas être salie par n'importe qui.

Le milicien demeurait sur ses gardes, mais la nervosité non dissimulée de Sarah l'attendrissait. Pas le fait qu'elle soit inquiète, ce qui était tout à fait normal, mais plutôt le fait qu'à chaque fois elle se collait à lui. Au bout de quelques pâtés de maison, suite à sa question il secoua doucement son bras pour que Sarah le lâche et passa le bras autour d'elle, d'un geste protecteur, sans toutefois pousser l'audace trop loin, déposant sagement sa main un peu en haut de sa hanche.

- Pourquoi? Mon statut de héro de l'heure est déjà échu et il faut maintenant que je prouve ma valeur à travers mon travail?

Avait-il dit de façon moqueuse. En fait il réfléchissait. Si Sarah travaille pour les Poisonous c'est donc qu'elle est avec les mercenaires du District, du moins elle les côtoient régulièrement.

- Je suis... en vérité je travaille pour la milice. Mais je ne suis de toute évidence pas en service et je ne suis pas du genre à essayer d'imposer la loi partout où je vais, surtout quand je ne suis pas en service. Si ça peut te rassurer.

Sarah lâcha instantanément le bras de Sanjei lorsque que celui-ci le secoua, ayant peur d'avoir fait quelque de pas correct. Lorsqu'il mit sa main sur sa taille elle comprit, quelqu'un était en train de récolter sa récompense de salvateur. Elle n'en dirait rien, non seulement l'avait-il mérité, mais en plus cela la réconfortait réellement. À son tour elle passa son bras derrière lui pour l'agripper par la taille et se coller encore un peu plus sur lui. Séduisant et gentil, elle était chanceuse d'être tomber sur lui.

Lorsqu'il mentionna qui était milicien, Sarah eu un petit mouvement d'inquiétude, le fixant soudainement. Cela ne dura que quelques secondes, elle ne voulait pas créer de malaise, même s'il était déjà trop tard. Elle espérait simplement que cela passe dans le vide.

-Hum... non effectivement, serait pas une bonne idée. Chez nous c'est pas extrême, mais chez d'autres Guildes tu pourrais te faire manger vivant si quelqu'un ne ferait qu'apercevoir ton badge.

Au loin on entendait les bruit et la cohue presque permanente de l'AMCD. Le soleil finissait de ce coucher et la fiesta se préparait à commencer.

-J'imagine que tu n'es jamais venu à notre discothèque comme ça?

Le milicien esquissa un sourire lorsque Sarah se colla un peu plus en le prenant elle aussi par la taille. Il ne savait pas vraiment pourquoi, mais ça le rendait joyeux. Il faut dire qu'il n'avait pas non plus la chance d'avoir une jolie femme comme Sarah à ses côtés très souvent. Lorsque cette dernière parla des guildes qui pourraient devenir agressifs juste en voyant son badge, il fronça les sourcils en réfléchissant. Non. Ouf. Il l'avait laissé chez lui. Juste au cas... il n'était pas du genre à l'exhiber lorsqu'il n'était pas en service, mais l'avoir dans ses poches était possible, toutefois pas aujourd'hui.

- Non, je ne suis jamais venu. C'est une première. J'espère que tes collègues ne sont pas toutes aussi belle que toi, sinon je finirai la soirée avec un torticolis

Il se tut un instant.

Bon... bravo mec. Quoi de mieux que de balancer un commentaire un peu grivois à une femme qui vient de se faire agresser. Quel champion.

Il se râcla un peu la gorge, regardant autour. C'était vraiment plus fort que lui. Il repensa à l'incident avec les trois malfrats et une question lui brûlait les lèvres.

- Je peux te poser une question, en espérant que ce n'est pas trop indiscret?

Sarah ne savait pas trop quoi répondre au commentaire de Sanjei, malgré qu'elle était habillé de façon très sensuel, elle restait tout de même assez prude.

-Hum... je... je sais pas, mes collègues sont toute très jolie... je veux dire... elle ne ferait pas ça de leur vie sinon. Que des jolies femmes et des jolie hommes chez les Poisonous... en public du moins.

Elle se tut à son tour, laissant la place au malaise de s'installer. Lorsqu'il demanda la permission de poser une question, elle lui envoyant un regard curieux.

-Bah oui... j'imagine. Ça dépend c'est quoi la question. Qu'est-ce que tu veux savoir?

Cherchant comment poser sa question afin d'éviter autant que possible un autre malaise, il demeura silencieux quelques secondes. Peut-être devrait-il laisser tomber...mais en même temps il avait besoin de savoir si son intervention et la façon dont il l'a menée était réellement justifiée dans la situation.

- Ça pourrait sembler être une drôle de question, aussi tu n'es pas obligée de répondre si tu ne le veux pas... et je sais que tu n'as rien demandé dans tout ça, que c'est moi qui est intervenu de mon plein gré...

Il fit une pause, essayant de trouver la meilleure formulation.

- Étais-tu vraiment en danger? J'ai vu ce type te donner un coup sur la tête, la planche a volé en éclat mais toi tu n'as absolument rien. Je ne cherche pas à comprendre tous les détails, je crois juste que j'ai le droit de savoir si j'ai fait feu sur deux gars pour rien ou pas...

En prononçant la dernière phrase il s'était arrêté de marcher pour se retourner face à Sarah, un bras toujours autour de sa taille. Il avait un air sérieux, mais sans plus. Ni d'agacement, ni de colère ou autre.

Lorsqu'il s'arête pour lui faire face, Sarah elle fit un pas en arrière, pour se défaire de son étreinte, créant un espace entre eux deux. Elle avait l'air anxieuse et légèrement insulté, elle ne savait pas trop quoi répondre à ça. Elle ramena ses bras contre sa poitrine, signe chez elle d'un malaise bien en vu.

-Je...Comment tu veux dire? Les types était en train de m'attaquer... pourquoi tu me pose cette question là? Sa... sa... planche devait être déjà brisée, qu'est-ce que j'en sais moi? C'est à toi de décider si t'as bien fait ou pas, c'était des bandit, là ils ont eu une leçon!

La voit de Sarah était tremblotante de nouveau, les émotions intense refaisant surface en repensant à la scène.

-C'est quoi? T'aurais aimée que j'ai une commotion c'est ça? Que je pisse le sang? Comme ça t'aurais eu la conscience tranquille?

Son ton avait monté. Elle était paniqué plus qu'en colère, elle ne comprenait pas pourquoi Sanjei la questionnais sur quelque chose comme ça, qu'est-ce qu'il avait derrière la tête? Elle recula tranquillement, jusqu'à arriver dos à un mur, là où elle se laissa glisser tranquillement pour s'asseoir par terre, les bras croisée, mains sur les épaules opposée. Elle regardait le sol, troublé. Il ne fallait pas un devins pour voir que la question avait touché une corde sensible.

Devant la réaction de Sarah, le milicien se sentit tout à coup désarmé. Il est vrai qu'au fond c'était une question stupide et qu'il aurait mieux fait de s'abstenir, mais il trouvait la réaction de Sarah démesurée. Il la regardait, le regard étonné et la bouche entrouverte, alors qu'elle reculait vers le mur où elle se laissa choir. Se grattant nerveusement la nuque, il s'approcha doucement et posa un genou à terre.

- Pas du tout... Je suis soulagé que tu aille bien et ils ont eut la leçon qu'ils méritent...pardonne moi je peux être vraiment con parfois je ne voulais pas te blesser...

Il avait prononcé ses mots d'un ton vraiment désolé. Il tendit le bras pour poser doucement la main sur son épaule.

- Désires-tu toujours que ton héro, quoi que moins charmant avec ses questions à deux balles, t'accompagne jusqu'au travail? Tu peu choisir l'option "à condition qu'il ferme sa gueule".

Il lui fit un sourire tendre. Cette fille avait vraiment dû souffrir au cours de sa vie pour être aussi fragile... Il est vrai d'un autre côté qu'elle venait de vivre un cauchemar... Il était néanmoins soulagé de ne pas être tombé sur une greluche à la sauce " je suis la reine du monde, hail to the queen"

Elle ne répondit pas tout de suite, laissant la frustration passé. Sarah leva les yeux vers Sanjei quand il mit sa main sur ton épaules et hocha simplement de la tête comme réponse à sa question. Elle se releva par elle-même cette fois-ci, s'aidant avec le mur. Une fois debout elle avait toujours les bras refermé sur elle-même. Elle lui fit un mini sourire en coin gêné.

-Je ne veux pas faire la route seule... et puis il faut que je me ressaisisse, je m'en vais travailler. Je peux pas être toutes secoué comme ça derrière le comptoir, la seule chose que les mecs saoul font c'est fixer mes fesses et mes seins et me proposer des choses que je n'ose pas répéter...

Elle regarda un peu autour, s'en voulant un peu d'avoir dit la dernière phrase.

-Ça va aller dès que je serai arrivé j'imagine, je vais être dans un endroit familier avec plein de gros mec musclé pour me protégé!

Elle tenta un petit rire, mais ça dose d'humour n'était pas très convaincante. Elle fit un pas vers Sheikh et s'arrêta, un peu prise dans un malaise, je sachant pas quoi faire qui serait correct.

Il esquissa un sourire en voyant qu'elle se reprenait un peu. Il devrait tourner sa langue sept fois avant de parler à l'avenir. De plus, les dires de Sarah venaient de confirmer ce qu'il se doutait déjà, il y avait déjà une quantité de mec pour lui rappeler qu'elle est belle à regarder. D'un autre côté, malgré le fait qu'elle était entièrement couverte, ses vêtements ajustés laissait peu de place à l'imagination. Quoi qu'il en soit.

- Tant mieux si tu te sentirais plus en sécurité avec quelques colosses à tes arrières. Ne traînons pas, donc.


Dit-il d'un ton narquois, en étirant le bras pour inviter Sarah à avancer sans lui offrir son bras cette fois. D'où venait donc cette fascination des femmes pour les gros bras? Ce devait être un espèce d'instinct primitif... Dans tous les cas, c'est le genre de truc qui l'avait toujours emmerdé. Il n'en voulait pas à Sarah de parler comme ça, du moins pas vraiment. Mais il se faisait violence pour ne pas lui signifier que c'était "les gros bras" qui l'avaient agressé tout à l'heure et le type plus... Filiforme qui lui avait sauvé le cul.

Elle hocha de la tête.

-Ouais... il y a beaucoup de sécurité au bar. Avec ce qu'on offre, on veut pas qu'il y ait de débordement.

Elle ne savait pas ce qu'elle avait dit ou fait, mais elle sentait un petit malaise. Elle aurait cru qu'il aurait essayer de la coller encore une fois mais ce n'était pas le cas, elle espérait ne pas l'avoir froissé. Ils reprirent donc la marche, tranquillement. Sarah tenait toujours ses bras dans ses mains, craintive de ce qui l'entoure maintenant qu'elle n'avait plus d'étreinte réconfortante.

Ils finirent par pénétrer dans l'AMCD, quelques hommes armés au porte veillant à ce qu'il n'y ai pas d'indésirable qui rentre. L'un des hommes salua Sarah tandis que les autres scrutait Sanjei attentivement. Sarah sourit à l'homme qui la salua et tourna son regard sur celui qui l'accompagnait, vérifiant qu'il n'était pas malaise ou avec un comportement suspect.

Ravalant son complexe du garçon aux biceps spaghetti, il suivit Sarah de près même s'il ne l'avait pas à nouveau entouré de ses bras. Il se demandait sérieusement ce qu'une femme en apparence aussi fragile que Sarah faisait avec les Poisonous... elle s'occupait de l'électronique et parfois du bar de la discothèque, mais à l'origine pourquoi? Comme le duo arrivait au quartier de l'AMCD, il reporta cette réflexion à plus tard.

Il ne savait pas pourquoi, il mais il était surpris de voir plusieurs hommes armés à l'entrée du quartier. Au moins... ils contrôlaient les allées et venues. Ça avait sans doute du bon. Il observa Sarah en saluer un d'un sourire en retour alors que les autres semblaient se demander ce que lui, foutait là. Le milicien esquissa un faible sourire un peu malaisé et reporta son regard sur Sarah.

- Tu... tu es certaine que tu es en état d'aller travailler?

Dit-il tout bas en s'approchant d'elle.

-Yeah... j'imagine... ça devrait aller, ils ont besoins de moi ce soir. Une fois que j'aurais commencé ça devrait passer, garder mon esprit occupé sur autre chose et tout.

Sarah ne parlait pas avec une très grande assurance. Ses paroles ressortait plus comme un espoir que comme une certitude.

Au loin on pouvait voir d'énorme spot light qui éclairait le ciel, un de chaque côté d'une large porte d'un bâtiment énorme. Les repère des Poisonous était probablement l'endroit le plus fréquenté de tout le District. Il n'y avait aucun doute à se faire, c'était l'endroit par excellence pour faire la fête.

-Et puis si ça ne va pas eh bien, ce sera juste une mauvaise journée au travail... ça arrive à tout le monde, même à toi j'en suis sûr.

Elle tenta de tourner ça à l'humour, c'était visiblement son échappatoire préféré.

Il aurait bien pu tenter de la convaincre de rentrer chez elle pour se reposer ou quoi que ce soit, mais maintenant qu'ils étaient presque arrivé c'était inutile. Il est vrai que cela lui changerait aussi probablement les idées de travailler. À chacun ses méthodes.

Notant son air peu assuré malgré ce qu'elle tentait de laisser paraître, il s'approcha davantage et l'entoura de son bras autour de la taille, comme un peu plus tôt.

- Oui, ça arrive à tout le monde. Même s'il y en a qui ont des mauvaises journées moins pires que d'autre!

Dit-il avec une pointe d'humour. Il regardait l'énorme bâtiment qu'était la discothèque en se disant qu'elle devait sans doute être à la hauteur de sa réputation.

- Tu travailles là depuis longtemps? Pas nécessairement remplacer derrière le bar, mais... en général?

Une fois de plus elle le laissa la prendre par la taille, elle était toujours mal alaise par contre, les bras toujours croisé, mais sans pour autant lui résister.

-Ça l'a fait 6 mois il y a quatre jour. J'aime bien le travail. Il y a beaucoup à faire et c'est très payant... surtout les soir où je suis au bar. Eh eh!

Elle rit mais avec un petit malaise, se rappelant que son compagnon n'était pas friand de ce genre de chose.

-Avant je travaillait seulement pour ma cousine, mais bon, après un temps le travail se faisais plus rare et on a décidé que l'on survivrai mieux à deux salaire.

Elle le regarda, le regard curieux.

-Est-ce que le travail de milicien paye bien? J'avais entendu que non mais ne n'est peut-être que des ragot.