Let's get some sh*t done, should we? [PV: R.R.R.]

Dm joueur Messages : 198 Date d'inscription : 25/11/2012

J'attend patiemment. Assis sur un bloc de ciment, un joint coincé entre les dents, je fume lentement assis les jambes croisés dans un des secteurs délabré et délaisser du quartier industriel. Étant relativement en bordure de la zone, l'endroit était facile à trouver et j'avais laisser toute les infos nécessaire au gars qui devait me rejoindre. Je ne le connaissait pas, et encore moins lui faisait confiance.

-Fuck... C'est une idée de merde, nah? T'en pense quoi Anna?

Elle ne perdis pas plus d'énergie à répondre que par un simple grognement. Mais bon, ça voulait dire pas mal en sois. Elle restait hors de vue, et le resterais. Si M. Roosvelt devait venir voir la cyborg, ça serait probablement la dernière chose qu'il verrait. Et probablement qu'il se ferait simplement criblé de balles avant même de la voir. Mais bon, le principe c'était de pas se rendre à ce point là... J'avais besoin du C4, il avait besoin d'un bras. Je comptais sur le fait que généralement, un bras c'est plus important quelque kilo de plastique. Et c'est pas comme si je lui avait demandé des tonnes non plus. Je ferme les yeux et soupire, exhumant l'épaisse fumé blanche qui avait emplie ma bouche et une partie de ma gorge.

Contrairement à ce qui est conseillé dans cette partie du district, je ne porte pas de masque à gaz. Mon système respiratoire en est un, en quelque sorte. Une pompe à air et des filtres au charbon. Un vieux t-shirt noir tout simple et ample, des pantalons cargo au motif dans les ton de gris/noir en camouflage digital au couleurs assez délavé. Pour comblé le look, des vieilles bottes de combat sur-utilisé se mariant bien au reste des vêtements usés.

J'avais bien expliqué à notre contact commun comment ce rendre facilement ici, lui expliquant que par la suite, il faudrait faire un bout du chemin avec des lunettes de ski à la lentille peinte en noire. Simple précaution, lorsqu'on doit amené un inconnu dans un endroit qui doit resté sécuritaire dans une situation communément appeler «When the shit hit the fan»... Et dans ces temps incertain, le moment où tout allait commençait à mal aller semblait s'approcher de plus en plus...

Un savant mélange d'exaspération, de frustration et de souvenirs désordonnés l'avaient poussé à essayer de trouver quelqu'un d'autre, pour son maudit bras. Un mouvement, une simple rotation d'épaule, et il avait brisé un joint électrique à l'intérieur. C'en était ridicule, mais aussi très dangereux. Que ferait-il s'il décidait de ne plus fonctionner en plein travail sur une charge hyper sensible? Probablement une belle orange, teintée de sang et de boyaux. Bref.

Il avait finit par mettre la main sur des infos intéressantes. "Infos" était vite dit. Un gars pourrait l'aider en échange d'un peu de C-4 et de crédits. Un gars qu'il ne connaissait totalement pas, et qui avait demandé un endroit précis pour la rencontre. Encore peu habitué aux trucs louches, ça l'avait rongé comme de l'acide, lui laissant un arrière goût de "t'aurais pas dû" dans le fond de la gorge.

Il avait suivit l'intermédiaire, qui savait exactement où il allait, devant même revêtir des lunettes absurdes à un moment. C'était stupide, juste pour lui du moins, et ça le rendait encore plus nerveux. Si quelque chose arrivait, il était au moins certain que le quartier disparaîterait avec eux.

Finalement, il arriva au bon endroit. Après des minutes qui lui avaient semblé être des heures et quelques trébuchements. Il avait ce que le client voulait dans ses innombrables poches. Restait à savoir ce que le client offrait, comme qualité de réparation.

On lui retira finalement les stupides lunettes, et il s'attendit presqu'à se faire descendre dans l'instant. Mais non. Il y avait là un gars seul, aux vêtements usés. Le rouquin pour sa part n'avait permis à son "client" que la vision de son oeil droit. Le reste au complet était dissimulé par plusieurs couches de vêtements, kaki et noirs pour la plupart. Ses bottes étaient un peu sales, mais impeccable. Et, bien sur, ses plaques avaient été cachées. Il avait assez d'avoir l'allure d'un boyscout, pas besoin de confirmer qu'il en avait été un.

Tout pour dire qu'il n'osa pas parler, avalant de travers tout en endurant sa respiration, devenue sifflante à cause du stress.

Dm joueur Messages : 198 Date d'inscription : 25/11/2012

L'homme fini par arrivé et l'intermédiaire repart, nous laissant seuls. Le soleil plombait sur l'endroit, baignant la petite clairière entre les usines désaffecté d'une lumière oppressante, l'air était humide et la chaleurs était pénétrant, donnant une impression d'être sale et collant même après une douche.

Je l'observe brièvement, la tête appuyée sur la main, l'air désinvolte. Aucune arme visible avec les vêtements que je porte, il aurait été très difficile d'en cachée une. Autre un pistolet de très petits calibre ou un couteau. Pour le confirmer, je me lève debout, toujours sur le bloc de béton, et relève légèrement mon chandail pour dévoiler ma ceinture et tourne pour lui montré qu'il n'y a rien derrière non plus. Une simple ceinture heavy-duty, rien d'accrocher dessus, ni aucune arme coincé dans le pantalons. Je retourne mes poches pour lui montré qu'elle son également vide, puis remonte mes pantalons pour finalement montré qu'il n'y rien d'accrocher sur mes tibias.

-Yo. Je suis Lass, rassuré sur le fais que je t'aille pas amené ici pour te descendre? Si ça peut te rassuré, si je t'aurais voulu mort, je me serais pas fait chier avant autant de mise en scène, je suis plutôt un gars simple. Si j'ai à tuer quelqu'un, je le fais en pleine rue, devant tout le monde, en plein jour. Pas dans un quartier désaffecté.

Je saute en bas du bloc de béton et approche de l'homme, lui tendant une main pour le salué. Ce qu'il ne peut pas savoir, bien évidemment, c'est que je ne porte pas d'arme pour la simple raison que j'en est pas besoin... Même sans Anna, je pourrais probablement gagné dans un corps à corps.

Le démolisseur observa l'homme devant lui, attentivement malgré son seul oeil visible. La température n'aidait pas son malaise. Il avait simplement l'impression que ses plusieurs couches de vêtements étaient entrain de se fondre à sa peau. Son regard vert suivit tous les mouvements du gars, comprenant assez vite qu'il lui montrait qu'il ne portait aucune arme. Qu'avait-il, lui? Des poches, un sac à dos... Ce gars bizarre n'étant pas son seul client de la journée, il avait beaucoup de matériel sur lui, raison de la présence de son sac. Il ne rendit donc pas le manège au "client" sachant que ça ne servirait à rien au nombre de couche qui le couvrait.

Il l'écouta ensuite, croisant les bras contre sa poitrine. Son coeur battait tellement fort qu'il le sentait dans ses dents. Sa nervosité était assez visible pour que l'autre le remarque. Misère.

- Ouais... J'm'en doutais un peu. À quoi ça servirait de m'faire venir ici quand on peut super bien m'abattre quand j'travail sur des charges au milieu du souk... Rocket.

Le rouquin considéra la main qu'on lui tendait, pour la serrer de la sienne, gantée. Il ne se sentait pas tellement à l'aise, avec justement cette mise en scène, mais bon. Mis à part courrir en sens inverse, il n'y avait pas grand chose à faire. Reprenant sa main après la poignée, il les recroisa, mais dans son dos cette fois.

- Bon, j'vous ferai pas perdre votre temps. Fac, en gros, C-4 et crédits contre une réparation? L'intermédiaire avait confirmé que vous étiez d'accord, mais maintenant que j'vous ai en face de moi, j'tiens à être certain.

La respiration du rouquin restait très sifflante et rapide, montrant qu'il n'était toujours pas à l'aise.

Dm joueur Messages : 198 Date d'inscription : 25/11/2012

Alors que je serre la main de l'homme, j'hésite à lui injecter une dose de curare par les aiguilles sous pression dans ma paume. Ça simplifierais beaucoup les choses... Une fois paralysé, je pourrais l’amené dans mon labo, l'attacher, lui donner l'antidote et l'opérer. Vite fait bien fait. Le truc, c'est que «Rocket» ne serait probablement pas très satisfait de la manière de procéder. Et doutant qu'il soit assez con pour avoir la paiement sur lui, sa m'arrangerais pas trop.

Je lui rend sa mains, sans injection. La tête légèrement penché sur le côté, un petit sourire en coin accrocher au lèvres.

-Calme toi gamin, j'ai aucune raison de buté les gens qui paye. Alors tant que tu reste dans cette catégorie, on est en affaire. Je risque plus que toi dans cette échange, alors détresse. Et ouais, ton contact t'a bien informer. Et nerveux comme t'es t'a probablement pas le paiement dans tes poches, hein? On procède comment, tu me donne les coordonnés, j'envois quelqu'un pour vérifier, et pendant ce temps là, je te repose un autre bras?

J'enfonce mes mains dans mes poches de manière nonchalante, souriant toujours. La situation m'amuse, faut l'avoué. J'attrape la paire de lunette de ski au verre peint et les lui tend.

-Aller, enfile ça. On à cinquante mètre à marcher pour arriver à mon labo, mais je tien pas particulièrement à te laisser connaître la position de l'entré. J'imagine que c'est compréhensible, nah? T'a probablement pas envie que je sache où t'habite non plus. Le fait que tu sache que c'est à cinquante mètres d'ici te donne probablement assez d'indication pour tout faire sauter si c'est que t'a envie, de toute manière.

Le démolisseur resta raide comme une planche, continuant d'examiner son interlocuteur. Rien ne servait de paniquer, alors il devait se calmer. Retrouver son sang froid. Comme quand il travail avec de la nitro. Il prit une bonne inspiration... pour tomber complètement calme. Son oeil laissait paraître une certaine détermination, sans aucune agressivité.

- J'suis dans la cathégorie de ceux qui payent, ouais. J'ai les crédits quelque part, pis le C-4 sur moi. J'vais vous donner les coordonnées une fois installé pour la boucherie.

Il observa d'un oeil presque dégoûté les lunettes de ski, pour les prendre et hésiter à les enfiler. Il finit par le faire, lâchant un gloussement. En effet, c'était une assez bonne indication s'il tenait à tout faire sauter. Le ferait-il? Tout dépendait de comment se terminait cet entretient... Ou de si son coeur arrêtait de battre. Des fois,'il pouvait se montrer intelligent.

- Dépend. Si c'était pour prendre un café, et pas pour me faire disparaître, ça m'déragerais pas trop. Mais vous avez pas l'air du type "café". Plus du type "alcool". J'vous suis.

Il mit ses mains dans ses poches lui aussi, allant jouer avec Kathy nerveusement. Il devrait faire aveuglément confiance à ce Lass. Dans tous les sens du terme. Étrangement, il restait tout de même plus calme qu'au début de leur entretient. Ils n'étaient que des hommes qui échangeaient leurs services, non?

Dm joueur Messages : 198 Date d'inscription : 25/11/2012

Une fois les lunettes installée, je pose doucement ma main sur le coude du jeune femme. Doucement, pas parce que c'est mon genre, mais surtout pour pas le faire sursauté, il à l'air assez stresser comme ça. Je l’entraîne lentement vers l'usine désaffecter en dessus duquel je suis installer.

-Rien empêche de mettre de l'alcool dans du café. Mais je suis effectivement pas vraiment fan du goût. Ce qui est pratique quand t'es pas vraiment humain, c'est que tu peu t'injecter de la cocaïne sous forme liquide directement dans la veine sans trop de problème de santé. Pas mal mieux que du café pour se réveillé.

La marche ne dure pas très longtemps. On descend quelque escalier, puis Rocket pour se entendre une lourde porte s'ouvrir hydrauliquement, puis se refermé derrière nous.

-Je t'enlève ça.

Je lui retire les lunettes et les balances dans sur une table près de l'entré et j'allume les lumières. Des vieux néons clignote quelque fois au plafond quelque fois avant de baigné la pièce dans une lumière jaunâtre électrique. Du béton pour les mur, du béton pour le plafond et pour le planché.... Du béton. Mais recouvrer de prélart. Des carrés noir et blanc, le gros luxe quoi. Sans être aussi propre qu'un hôpital, c'est loin d'être sale. Deux gros coffres à outils rouge sur roulette, ceux qu'on voit dans les garages automobiles généralement, sont installer au milieu de la salle, près d'un chaise complexe. Elle semble s'adapter de manière à placer le patient sois sur le ventre, sois sur le dos, en position assise, semi-assise et couché. Une lampe beaucoup plus puissante est installer au dessus de la chaise, au bout d'un bras articuler permettant d'ajusté sa positon. Un fauteuil plus simple est installer à côté de la chaise d'opération ainsi qu'une petite table sur roulette d'un côté. De l'autre, se trouve un bureau avec deux écrans qui repose sur des ordinateurs de fabrications artisanale desquels plusieurs câble et fils sortent. certain relier à la chaise, d'autre relier à rien, traînant sur le sol. D'autre câble, plus gros, son relier à une génératrice dans un coin de la salle, grondant doucement. Le mur a droite de l'entrée, a l’opposé de la génératrice, se trouve plusieurs étagère remplis de pièce mécanique divers. Des bras, des jambes et beaucoup de pièces difficile à identifié. Pour compléter le tout, ce qui donne un certain air lugubre à la pièce; le mur face à l'entré. D'autres étagère, réfrigérer cette fois, y sont appuyer, mais ceux là sont remplis de bocaux dans lesquels flottes des organes humains. Ou du moins, qui semble venir d'êtres-vivants.

-Bienvenu dans mon labo. Est pas peur pour le mur d'en face, c'est que certaine personne on besoin de se faire remplacer des organes, je les modifie bio-mécaniquement, et les insèrent dans les gens. Juste à t'asseoir là, met toi confortable, ça devrait pas être trop long.

Je lui pointe du menton la chaise au milieu de la pièce et vais m'asseoir moi même dans le fauteuil à côté, approchant le plus petit des deux coffres à outil.

-Aller, montre moi ça. Pour ce que tu me paye, je pourrais te changé le bras au complet. C'est toi qui voit, sois je répare, sois je change tout. C'est plus rapide de juste le changé, et je perd pas trop d'argent en récupérant les pièces valides sur ton ancien. Si t'a un attachement particulier pour des raisons sombre à se bras si, je peux te le réparer, c'est toi qui vois.

Le rouquin se raidit un peu en sentant la main sur son coude, sans vraiment sursauter. Il resta très attentif aux sons, dont à la voix de Lass. Pas humain...? Il se raidit davantage, sans vraiment savoir pourquoi. Peut-être parce que Lass avait l'air humain.

- Pour quelqu'un de pas "humain"... Vous en avez franchement l'air...

Il suivit ensuite sagement le scientifique, descendant l'escalier, pour s'immobiliser quand Lass le fit. Quand il lui retira les lunettes, il alla masser son oeil gauche, par-dessus son attirail de bandeau-masque-tuque. Étrangement, ça lui avait semblé inconfortable.

Son regard fit ensuite le tour de la salle, la détaillant rapidement. Il regarda avec un total dégoût la chaise d'opération, se rappelant celle de dentiste que les deux cinglés avaient modifié pour jouer dans son bras. Il alla serrer son poignet, nerveusement, s'approchant un peu de la table, pour y déposer le C-4 que Lass lui avait commandé. Il alla ensuite avec beaucoup d'hésitation vers la chaise, jetant un oeil à l'étagère pleine d'organes.

- Heu... Qu'on fasse n'importe quoi, on m'attache pas, ok?

Il enleva sa veste, qui tomba lourdement au sol. Dessous, il avait son habituel t-shirt, par-dessus un chandail noir à manches longues. La manche du bras gauche avait été coupée, laissant voir le membre, horrible à voir. Marques de brûlures au troisième degrés, marques d'incisions sur tout le bras, la main et les quatre doigts... On voyait même de la lumière bleuté sous sa peau, par endroit.

Le roux s'installa sur la chaise, respirant déjà rapidement. Il jeta un oeil à Lass, semblant franchement nerveux. Il prit quelques bonnes inspirations.

- On le change. Au complet. J'en veux plus. J'veux plus l'voir. Qu'ils partent, lui et les putains d'souvenirs qui s'y accrochent.

Il ferma son oeil quelques secondes, semblant essayer de se calmer, encore, pour simplement fixer le scientifique, attendant des instructions.

Dm joueur Messages : 198 Date d'inscription : 25/11/2012

Je le regarde s'installer dans la chaise, bien assis dans la mienne. J'ai l'air humain? M'ouais, j'imagine que si on se fit à l'extérieur, j'en est plutôt l'air...

-J'ai déjà été humain, mais j'imagine que j'ai arrêter de l'être quand je suis mort.

Je m'étire un peu et observe le bras en grimaçant légèrement. C'est bon pour la poubelle, limite je vais pouvoir le faire fondre pour le métal et garder le filage, pff... Je soupire et me gratte nuque.

-M'ouais, j'avais pas l'intention de t'attacher. Mais quand ça va faire mal, et je te garantis que ça va VRAIMENT faire mal, accroche toi à l'accoudoir. Tu peu gueuler autant de que tu veux par contre, y'a personne pour nous entendre. Essais juste de pas te couper la langue en te la mordant... J'ai aucun anesthésiant qui pourrait aider en se moment. Et si je t’anesthésie, y'a des risques que j’endommage tes nerfs, et c'est pas ce qu'on veut. Alors je dois y aller au son...

Un petit sourire en coin grimpe sur mes lèvres. C'était pas exactement vrai, mais bon, ce qu'on sait pas fait pas de mal, hein? Bon, d'accord, dans ce cas si, y vas y avoir pas mal de douleur impliquer, mais faut bien prendre un peu de plaisir dans son travaille, sinon on ce lasse. Je tâte l'épaule jusqu'à trouver où commence le bras mécanique. Je pose ensuite mon poing fermer à l'intersection et pause mon autre moins contre mon poignet.

-Aller hop, une grande respiration, si tu perd conscience, résiste pas. Ça va juste rendre mon travail plus facile. À trois.... Undeuxtrois.

Sans même expliquer ce que j'allais faire à Rocket, j'appuis sur le bouton sur mon avant bras. Une lame sort d'un coup juste au dessous de mon point, percant au travers du métal, des fils et de ce qui reste de muscles. La lame ressort de l'autre côté, couverte de liquide hydraulique, de sang et de petit bout de chair. Sans trop lui laisser le temps de comprendre ce qui vient de se passer, j'utilise la lame et l'épaule comme pivot, donnant un coup sec pour finir de détacher le bras dans un léger grognement, le laissant tomber lourdement au sol comme un poids mort.

-... Besoin d'une petite pause?... Fuck, j'aime mon travail... C'était le bon bras, j'espère, hahah?

Le rouquin haussa son sourcil, entendant les paroles de Lass. Déjà été humain? Mort? il secoua la tête, ne voulant pas s'embrouiller davantage. Il n'en avait pas besoin maintenant. Déjà, il sentait la pointe d'anxiété le transpercer... Il ne voulait pas que la panique se mette de la partie.

- J'ai été brûlé sur plus de la moitié du corps... La douleur, j'm'y connais. Fac on y va. On verra après si ça fait mal...

Le rouquin le laissa ensuite faire, fixant le mur droit devant lui. Il sembla perplexe en sentant la position des mains sur son épaule, l'air de se demander comment on pourrait l'aider comme ça, mais ne dit pas un mot. Ce serait inutile. En sentant la lame par contre...

Il eut simplement le souffle coupé, ne comprenant pas vraiment ce qui se passait, en effet. Il tourna un peu la tête, essayant de comprendre, poussant son cerveau à assimiler le fait qu'il était présentement transpercé... pour sentir la douleur cuisante, infernale... entendre le bras tomber au sol... puis comprendre qu'il venait de le perdre. Et qu'il venait d'hurler toute l'air de ses poumons. Serrant les dents, il se força à rester immobile, voyant sans peine les giclées de sang à chaque battement de coeur. Il allait mourrir là. Ça y était...

- ...hugh...m-merde... oui, c'était le bon.... on prend une pause quand c'est fini, ok? tant qu'à avoir mal... PUTAIN DE MERDE!

Il jeta un oeil à son bras, là, à terre, pour s'adosser un peu plus lâchement contre la chaise. La tête lui tournait. Ne pas partir dans le néant... rester là et voir ce que ce taré ferait. Il secoua un peu la tête, pour se foutre une baffe de sa main restante, à bout de souffle.

- ...au moins, y,en a un qui s'amuse... tu peux m'empêcher d'refaire la peinture de ton plancher?

Dm joueur Messages : 198 Date d'inscription : 25/11/2012

J'observe mon travail. Y'a du sang, ouais, mais rien d'inquiétant, ça coule pas assez pour être vraiment dangereux. Je fais revenir la lame à sa place dans mon avant-bras.

-Tant fait pas pour le plancher. Au blacklight, tu verrais probablement qu'il est lumineux à la grandeur. Il y a un drain et je nettoie au jet à pression une fois terminer. C'est rarement vraiment propre que ce qui se passe ici.

Je fouille dans mes outils pour prendre une perceuse et commencer à dévisser le reste du support de métal accrocher à l'épaule du jeune homme en sifflotant. Une fois que tout est enlever, je presse une compresse stérile sur la plaie et la fixe en place avec du ruban adhésif médical.

-Ça sert à rien de te reposer un bras avec de la peau synthétique, pour l'utilisation que tu semble en faire. Je vais simplement t'en poser un en métal et composite. Ça va être plus résistant au brûlure et explosion de petite ampleur. Faut que je revisse un support dans l'os et que je connecte tes nerfs à des circuits. C'est le bout le plus dur, après, c'est juste une question de pluger le bras dans le support. Si il brise à nouveau, tu viens me voir, je te le deplug et je t'en plug un nouveau, une histoire de quelque minute.

Je botte le bras un peu plus loin pour qu'il ne soit pas dans mes jambes et je commence sortir les outils nécessaire pour installer le support. Il faudrait que je sorte les nerfs avec tes pinces et les fusionne avec du câblage de nerf synthétique. Ce serait le bout le plus atroce. À côté, se faire arraché le bras aurait l'air d'un pique-nique sur la plage. Et bien évidement, visser le support dans l'os ne serait pas particulièrement une partie de plaisir, mais je me doute qu'il perde conscience après avoir relier deux ou trois nerfs.

Je prend mes pinces faite exprès pour ça le premier câble.

-Allez, on respire un peu, si tu pense que ça faisait mal se que je viens de faire, t'a rien vu encore...

Je relève la compresse que j'ai appliquer pour empêcher le sang de couler et je commence à travailler. Je sort les nerfs un après les autres et soudes les extensions synthétiques. Et se serait mentir de dire que je déteste ce que je fais...

L'ex Apos resta agrippé à la chaise, de sa main encore là, essayant de chasser l'étourdissement qui prenait possession de lui. Il jeta un oeil à Lass, puis au plancher, pour revenir à Lass, pour rigoler tout bas.

- ...si...si c'était pas que t'as l'air tarré... J'te trouverais mignon...!

Il soupira, pour le laisser faire et l'écouter. Ce serait encore pire... D'accord. Son regard devint vitreux, fixant le mur devant lui. Il était retourné dans son mode imaginaire, son esprit déconnecté de la réalité. Son corps réagit à la douleur, mais il n'échappa aucun son. Il restait immobile, à se crisper, mais rien. Son coeur battait toujours, mais son regard était vide.

Dm joueur Messages : 198 Date d'inscription : 25/11/2012

Je finis de connecté les nerfs relativement rapidement et viens ensuite le tour du support de fixation pour le bras. Je connecte les nerfs à des relais dans le support, qui serait ensuite relier à au bras, permettant les mouvements. Visiblement, après ma petite opération, Rocket à semi-perdu conscience. C'était parfait pour moi, se serait plus facile de visser si il gigote pas trop.

Je prend une petite perceuse et commence à fixer le support en sifflotant un air quelconque sans grand talent. L'opération est rapide et il est facile de se rendre compte que je la fais souvent.

-Tant mieux, t'es pas trop mon genre de toute façon. Wake up, j'ai fini. Reste plus qu'à te pluger le bras. Après je te met sur soluté quelque instant et tu vas être près a partir.

Je vais chercher bras en question et procède à quelque ajustement pour qu'il soit de la même longueur que l'autre puis je met de l'huile dans les joints, remplit les réserve hydraulique de leurs mélange, pour ensuite couvrir les circuit exposer par des plaque en composite résistante au chaleur extrême. Reste plus qu'à enfoncer le bras dans le support et refermer les ancrages.

-Tien, fini. Teste le, mais reste assis. Tien, essais de prendre le verre et de boire l'eau sans t'en foutre partout ou le briser.

Je fait couler un verre d'eau et viens le posé sur la petite table à porté de bras de Rocket.

Le démolisseur resta silencieux tout le long des manipulations, et immobile. Il n'était plus là dans sa tête. Juste absent. Biiiiip, laissez un message après la tonalité. Même quand Lass lui dit de se réveiller, il resta comme partit dans sa tête. Ce n'est que quelques minutes plus tard qu'il revint à lui, dans un sursaut qui passa près de le faire tomber en bas de sa chaise. Il regarda partout autour, l'air de se demander où il était, pour se calmer en remettant tous les événements en ordre dans sa tête.

- ...rebonjour... Mon bras va bien...?

Il écouta les instructions, pour regarder son nouveau bras, puis le verre. Il prit une bonne inspiration, sa tête lui tournant toujours un peu, pour finalement essayer. Son bras se souleva plus brusquement que prévu, comme s'il était déjà habitué de devoir se battre pour faire bouger son membre. Il le fit bouger, question de mieux le contrôler, pour prendre le verre, doucement, malgré un petit tremblement.

- J'suis vraiment obligé d'en boire? Parc'que j'vais vraiment en mettre partout si c'est le cas...

Il eut un gloussement, semblant assez content malgré la douleur. Il examinait le bras de métal avec un émerveillement visible, regrettant finalement d'avoir fait affaire avec ce maudit vautour.

- Donc, le bras est ok, à moins qu'tu aies mis de la merde dedans... Tu veux probablement tes crédits, hum?

Dm joueur Messages : 198 Date d'inscription : 25/11/2012

Je me gratte le cou en haussant un sourcil.

-T'a perdu quand même pas mal de sang, malgré que t'ai pas été en danger pendant le processus. Si tu te lève et commence à aller te promené, tu vas perdre conscience. Pas que j'en aille quelque chose à foutre que tu vive ou non, mais des clients vivant rapporte toujours plus d'argent. Et ouais, je veux mes crédits.

Je me lève commence à ranger mes outils lentement, sans trop me pressé. Après avoir fini, je fouille dans mes poches pour en sortir un paquet de clope, sortant un joint de celui-ci pour ensuite l'allumé.

-Ouais, essais de le boire quand tu pense être capable de le faire. Comme je t'es expliquer, ton nouveau bras est thermo-résistant, les hautes températures devrais pas trop l'affectée. Les basse par contre pourrait le rendre plus lent à répondre, mais rien de dangereux pour son intégrité.

Je m'assois confortablement dans mon fauteuil en prenant une radio courte porté.

-T'es à l'écoute ma puce?

-Yup. Loud and clear p'pa.

Je me tourne vers l'homme, lui adressant la parole cette fois en tirant lentement sur mon joint.

-Alors, les coordonnés? Et ensuite, t'a qu'a patienté que tu retrouve tes moyens, t'a pas envie de me parlé de toi un peu?

Le démolisseur l'écouta attentivement, pour bouger un peu ses jambes, puis rigoler. Bien sûr, s'il se levai, il ferait une chute de pression assez intense pour en devenir un tapis. Il ne tenait pas à ce que Lass s'essuis les pieds sur sa carcasse.

- Bon... J'vais en mettre partout. Mais si tu nettois au jet, on s'en fout! Plus lent à répondre... j'avais le même problème avec la merde qui m'servait de bras. Celui-là est mieux!

Il gloussa, pour reprendre un air sérieux. Les coordonnées. Il n'était pas très bon, avec les coordonnées, mais il connaissait bien le district.

- Le café au coin de la cinquième, juste avant la place du marché. Le coin du bâtiment qui pointe le sud-ouest. Qu'elle regarde sous la brique verte. C'est là.

L'ex Apos rigola ensuite, pour baisser son masque, révélant son affreux visage, et finalement prendre un peu d'eau. Eau qui s'échappa entre ses dents et trempa son chandail.

- Parler de moi... Pas grand chose à dire. J'suis laid, j'suis roux, j'fais des explosifs et j'suis sensé être mort depuis longtemps. Sérieux, j'te conterais ma vie et tu trouverais qu'elle sonne comme celle de la moitié du district.

Le roux termina rapidement le verre d'eau, le redéposa sur la table, puis fixa Lass, toujours d'un seul oeil. Il s'étira de nouveau, pour prendre une bonne inspiration, puis se mettre debout. Il était chancelant, avec la tête qui tourne...mais debout. Il fit quelques pas, pour sembler satisfait.

- Bon, dès que ta cocotte trouve les crédits, j'suis partit. C'est vrai que j'vais plus te rapporter vivant, surtout si j'reviens me le faire réparer.

Il rigola de nouveau, pour considérer son sac à dos, qu'il devrait remettre sur ses épaules. Mais avant, il remit sa veste, y glissant son tout nouveau bras sans difficulté.

Dm joueur Messages : 198 Date d'inscription : 25/11/2012

Je transmet les coordonnés à Anna.

-Comprit, j'y suis dans deux mikes.

Je m'étire en baillant longuement. Visiblement, c'est pas un grand parleur ce petit Rocket. Boarf, on vas faire avec faut croire. Je le regarde boire, dévoilant son visage saccager. Malgré qu'on à souvent du avoir des réactions allant du dégoût à la piter en le voyant, mon expression resta la même et je n'y fit pas allusion. Quand tu fais un métier de poser des organes et des membres mécanique à des gens, tu prend l'habitude de voir des gens amocher au delà du possible.

-Si un jour tu cherche quelque chose de moins routinier que ton petit quotidien, t'aura qu'à contacter l'intermédiaire, j'aurais peut-être besoin de quelqu'un avec tes talents dans les conflits à venir...

Je me lève et vas prendre le C4 pour le ranger dans une grande boite métallique dans le fond de la salle. Puis, je reviens vers Rocket et lui tend à nouveau les lunette au verre peint, attendant qu'il les mette pour ouvrir la porte et poser ma main sur son coude à nouveau pour le guider dans le sens inverse. Cette fois par contre, j'emprunte un trajet légèrement différent et un peu plus long pour l'amené près des quartier résidentiel, un endroit d'où il pourrait facilement retrouver son chemin. Ils marchèrent un peu plus lentement cette fois, et faisant des pauses régulière pour éviter à Rocket de ne pas perdre conscience.

-Voilà. Tu peux retirer les lunettes. Sois nos chemin se sépare ici, sois on continue de parler, c'est toi qui voit, j'ai rien d'autre de prévu pour la journée.

Je n'avais pas reçu la confirmation qu'Anna avait trouver l'argent, mais Rocket pu voir que je ne semblait pas m'en faire plus que ça. Au final, le C4 était plus important que les crédits, mais si il ne me payait pas, il faudrait quand même prendre action....

Finissant de reprendre son équipement, l'artificier resta debout, bien droit. Il savait que les crédits étaient là. C'était une bonne cachette, que personne d'autre sauf lui n'aurait trouvé. Si la personne de l'autre côté de la radio ne les trouvait pas, c'est qu'il y avait un gros problème... et pas seulement pour lui. Pour le voleur aussi. Il fixait toujours Lass, tranquillement, ne semblant pas pressé. Oui, il devait aller ailleurs après, mais il n'avait pas dit d'heure. Au cas où il ne reviendrait pas vivant.

- J'suis toujours ouvert à l'aventure. Les trucs emmerdants, c'est lassant. J'm'ennuis de l'époque ou c'était moi qui détonait la charge. Là, j'fais juste en construire pour d'autre. Mon royaume pour mon lance-roquette...

Le rouquin considéra les lunettes, pour les prendre et les enfiler de nouveau, soupirant. Le contacte du scientifique sembla moins le surprendre, et il se laissa mener, totalement silencieux. Sa tête lui tournait toujours, mais son orgeuil se montrait plus fort que sa faiblesse, Ils ne s'arrêtèrent donc pas une fois. Quand Lass le lui dit, il retira les lunettes, pour les lui redonner, n'ayant pas grand intérêt à garder ce genre de chose.

- On peut continuer de parler. D'toute façon, t'as pas encore eu de nouvelle des crédits. Pis à part t'amuser à me démembrer, t'as pas été désagréable. J'vois pas pourquoi j't'aurais en grippe.

Il croisa les bras, pour fouiller dans une poche et en sortir un barre-tendre, qu'il garda dans sa main plutôt que de déballer. Les conflits à venir... ça l'intriguait. Mais bon, n'avait-il pas des projets lui-même? Qui pourraient causer des conflits? Oui, c'était le cas.

- Dans des conflits, y'a toujours un ennemi. J'suppose que les faire exploser sera moins amusant que de les dépecer... Mais bon, chacun sa façon. Y'a un endroit que j'vais devoir éviter, quand tu vas décider de faire sauter la charge que j't'ai emmené?

Il ramena son regard sur Lass, le fixant d'un oeil infiniment sérieux. Une chose qui rendrait sa mort pitoyable serait de mourir à cause de ses propres explosifs... utilisés par d'autres.

Dm joueur Messages : 198 Date d'inscription : 25/11/2012

Où j'allais les faire exploser? Bonne question, c'était encore à décider, donc ce ne fut pas un mensonge lorsque je lui répondis.

-J'en sais rien. Je sais ce que je vais en faire, mais pas l'endroit, ni le moment. Je sais qui je dois faire sauter par contre, et si tu te trouve près d'eux, c'est que tu vas avoir choisi le mauvais camp et si c'est le cas, je ne pourrai rien faire pour toi de façon. T'aura peut-être plus de détail lorsque je saurai si je peux te faire confiance ou non... Quelqu'un avec tes talents, pourrait pas être superflu.

J'hausse les épaules, regardant le ciel en fourrant mes mains dans mes poches, le joint toujours coincer entre les lèvres. Je lui laisse guider la marche, le suivant sans trop sembler me soucier de l'on où vas. Il pourrait paraître étrange que je sois plus protecteur de l'endroit où j'opère que de ma propre vie. Pourtant, malgré que je n'aille pas particulièrement arrogant, c'est l'attitude que certaine personne m'étiquette. La vérité est beaucoup plus simple. Lorsqu'on à jamais vraiment été vivant, c'est plus dur de craindre la mort....

-Dis moi... Pourquoi passer d'opérateur à simple fabricant si ton coeur est au premier? La vie est trop courte et incertaine pour ne pas mourir en faisant ce que l'on aime, non? Et heu... Désolé pour la formulation, c'était pas une menace.

L'artificier rigola. Ouais, s'il explosait, il serait dans le mauvais camp... La moitié de gens à qui il vendait des choses pourraient lui dire les mêmes paroles. Mais tous avaient un camp différent, au fond. Lequel était le bon? Le sien était celui de la survie, de l'égalité et de l'acceptation. Probablement pour ça qu'il vivait encore, et mieux que beaucoup de gens. Pas parce qu'il avait plus d'argent, non. Parce qu'il acceptait son état, ne s’apitoyait pas sur son sort et continuait d'avancer. Malgré les blessures physiques et émotionnelles.

- Mouais... Y'a plusieurs camps, dans ce district pourrit. Dans lequel j'fais partie? Le mien, j'pense bien. Celui des gens qui survivent.

Il observait toujours Lass, remarquant ses manières. C'était quelqu'un qui savait ce qu'il faisait. Quelqu'un qui semblait prévoir ses coups. Le roux était prêt à parier que le scientifique était excellent aux échecs. Ou pour mettre ses adversaires en échec. À la question, il se mit à rigoler, d'une manière hystérique. Pourquoi donc? La liste était longue...

- T'inquiètes, j'prends pas ça pour des menaces. J'ai bin traité Argoth d'écailleux à deux pouces de son museaux... c'est pas une simple question qui va me faire peur! Bref...

Il soupira, d'une longue expiration sifflante. Elle semblait pénible. Depuis un moment, respirer lui était pénible dans les faits.

- J'étais un Apos, avant. À force de malchance, j'me suis retrouvé au brancard. J'étais un bon ptit chien, obéissant et tout... mais bon, pour qui on parie, hum? Le jeune chien fringant et en forme parfaite, ou le bâtard avec dse morceaux en moins? Pas le plus fidèle, en tout cas. Ils m'ont laissé moisir, sous prétexte que j'étais inutile, maintenant, à cause de mon état physique. Et vu que je n'ai plus mon statut de militaire, je n'ai plus le droit d'être l'opérateur. D'en faire, ils s'en foutent! Mais les faire exploser... Hehe. On va voir si je suis en état, quand ils vont perdre un bout de bâtiment. Ces salopards...

Il se remit à rire, tout bas. Un rire gorgé de haine. D'un homme qu'on a brisé et trop fait souffrir, avant de le jeter aux poubelles.

- Si j'meurs, au moins, c'est certain que ça va faire boum! Maigre consolation, mais n'empêche. Si tu dis que j'ai autant de talent, c'est que tu t'es renseigné, non? On dit quoi de bon sur l'artificier sans visage et sans âme?

Il déballa finalement son casse-croûte, marchant très lentement, sans vraiment de destination. Mangeant sans relever son masque, il l'engloutit en moins de deux, toussotant ensuite un peu.

Dm joueur Messages : 198 Date d'inscription : 25/11/2012

Je souris légèrement et éclate d'un rire bref, visiblement amusé.

-Donc... Tu essais de survivre en insultant des gens qui pourrait te tuer en un clignement de cils? Drôle de manière...

Je me craque la nuque, malgré que ça ne fasse aucun bruit, regardant toujours le ciel. Je ne portait aucun appareil respiratoire, malgré qu'on soit dans l'une des régions les plus polluée du district, l'air ne semblait pas être une problème pour moi.

-Nah, j'en sais pas tant que ça sur toi. Je me renseigne un minimum sur mes clients, mais pas plus que ça. Normalement, je t'aurais pas accepter parmi les miens, mais j'avais besoin de C4, j'ai prit le risque. Pour ce qui est de tes talents... J'ai simplement utiliser la logique. Les artificiers ont une vie généralement écourter. A un certain moment, ils deviennent trop confiant en leurs art et se font sauter dans une erreur banale... Le simple fait que tu sois encore vivant me prouver que t'es pas encore devenu trop confiant dans ton travail et pas assez incompétent pour t'être fait exploser, c'est suffisant pour moi.

Je marche un instant sans rien dire, aspirant et rejetant de long trait de fumé blanche et odorante.

-Donc... T'a un dent contre l'armée, hein? C'est intéressant ça... Je porte pas particulièrement le gouvernement en place dans mon coeur non plus, sa inclue l'armée. J'ai été forcer de remettre en état plusieurs soldat, leurs mettant des prothèse robotique pour qu'ils retournent rapidement se faire buter dans des combats qui ne les concerne pas.

Je secoue la tête en bottant une canne de conserve au passage.

-Et pour l'inquisition, t'en pense quoi?

La façon dont Lass résuma ses quelques phrases le fit pouffer de rire. Dit comme ça, ça sonnait un peu stupide.

- J'insulte des gens, sans connaissance de qui c'est, qui pourraient me tuer d'un clignement de cils et j'survis par-dessus le marché! Nuance. J'ferais jamais exprès d'insulter. Ils m'appelaient l'"humain" comme si c'était mal, fac je l'ai appelé l'écailleux.

Le rouquin écouta ensuite, pour semblé déçu un peu. Il aurait aimé savoir ce que les gens disaient sur lui, sinon "beurk". Ce ne serait pas pour aujourd'hui.

- J'ai explosé assez de fois sans mourir pour apprendre à être prudent. Pour la confiance... J'ai totalement confiance en mes capacités, mais pas en les explosifs que j'bidouille. Ni même en mon mortier!

Il l'accompagna ensuite dans son silence, semblant réfléchir de son côté. Une logue réflexions, que la voix du scientifique coupa net. Il le regarda de nouveau, gloussant tout bas.

- Pour les hauts instances, on est juste des numéros. Pourquoi j'les aimerais? Personne vient jamais nous aider, sauf si on est utile. Sauf si on paye. Ils font rien pour nous, sinon nous regarder mourir. Ils doivent bien rire, hum? "Ah, j'étais certain que celui-là survivrait. J'te dois 5 million de crédits! Pourquoi les investir pour eux? Faire des paries, c'est plus marrant" Pfff. Moi j'paris qu'ils vont se faire détrôné avant que j'meurs. Et que personne ne va les aider.

Il eut un autre petit rire, bref celui-là, à l'autre question.

- Bha, ils doivent avoir quelques bonnes personnes dans leurs rangs. Mais ils font que de la merde. De l'abus de pouvoir, du racisme violent... J'en pense qu'ils ont franchement besoin de se faire remettre à leur place. De la manière la moins douce possible. Triste à quel point on va avoir plein de pertes collatérales quand tout va exploser...

Il eut un soupir, pour hausser les épaules, nonchalamment.

- Toi, tu penses quoi de l'Ordo Justicar, hum?

Dm joueur Messages : 198 Date d'inscription : 25/11/2012

Je l'écoute patiemment. Intéressant, il pourrait peut-être avoir sa place dans le fils des événements à venir... Un tant soi peu heum... reckless... mais c'est une qualité qui peu avoir ses avantages. Et visiblement beaucoup de haine refoulé. Une arme humaine qu'on peut pointer dans une direction. Dans les fais, sa marchait rarement comme ça, mais ça valait la peine d'être essayer à mon avis.

-Je crois que de manière générale, le district aurait besoin d'un bon ménage, beaucoup devrais arrêter de jouer à Dieu et se souvenir des erreurs qui nous on menez à pratiquement détruire la terre. On est entrain de refaire exactement les mêmes erreurs qu'avant. Comme si une fois doté d'intelligence, les êtres organiques devenait automatiquement programmé pour l’autodestruction... Je pourrais ne pointer que les humain, mais les zoomorphes et les mutants, proches cousin, sont exactement pareille. Tous recherche le profil personnel au détriment des autres...

Je soupire longuement et secoue la tête.

-Je crois que c'est ici qu'on se laisse, monsieur Roosvelt. Si vous avez encore besoin de moi, vous savez qui contacté. Essayer de pas vous faire exploser d'ici là!

Je change de direction et lui envoie un salut par dessus l'épaule, retournant chez moi pour un peu de repos.

/HRP: S'en serait fini pour ma part, à moins que tu veuille continuer la discution:HRP\

Le rouquin l'écouta attentivement. Il avait raison. Totalement raison. Qu'avait-il à rajouter? Rien. La fatigue commençait à l'happer, la journée ayant été difficile pour lui. Beaucoup de douleur et d'émotions... Il regarda Lass, restant silencieux, pour doucement acquiescer d'un mouvement de tête.

- Ouais, j'vais essayer. Faites attention à vous. Même si vous dites être mort.

Il le regarda partir, l'observant quelques minutes, pour soupirer et retourner chez lui, lui aussi. Cath allait s'inquiéter et son lit l'appelait.

(HRP: De même, plus rien à dire. Sujet et post clos. Thanks pour le temps!)